Geneviève Lhermitte condamnée à la perpétuité
La cour d'assises du Brabant wallon a condamné vendredi soir Geneviève Lhermitte à la perpétuité pour l'assassinat de ses cinq enfants, qu'elle a égorgés le mercredi 28 février 2007 en début d'après-midi avant de tenter de se suicider.
Plus tôt elle avait été jugée responsable et coupable
Le ministère public a requis vendredi après-midi 30 ans de prison contre Geneviève Lhermitte, reconnue coupable de l'assassinat de ses cinq enfants, qu'elle a égorgés le 28 février 2007. La défense a demandé de reconnaître ses 17 ans d'amour et d'affection envers ses proches comme circonstance atténuante.
Geneviève Lhermitte, qui a eu le dernier mot, s'est exprimée en pleurs. Elle a dit comprendre que sa famille souffrait d'avoir une fille en prison, "responsable de choses aussi épouvantables". Elle a dit avoir compris à travers ce procès "qu'elle avait trop aimé ses enfants". "Ma peine, je m'en fous complètement. Toute ma vie, je serai emmurée dans mon chagrin et mes regrets", a ajouté l'accusée.
Pour le ministère public, la peine ne doit pas descendre beaucoup sous les 30 ans. "Si vous estimez que cela est excessif, je vous demanderai de ne pas descendre en tout cas sous les 25 ans. Cela ne ferait que cinq ans par enfant", a dit l'avocat général Pierre Rans. Il a mis en avant le danger que représente encore à l'heure actuelle Geneviève Lhermitte. "On sent encore poindre quelque chose qui est de l'ordre de la haine", a-t-il dit.
M. Rans a relevé l'extrême gravité des faits, la mort de "cinq enfants privés en un instant de leur avenir" et l'acharnement de Geneviève Lhermitte malgré les cris et les supplications de ses enfants. Me Xavier Magnée a demandé au jury et à la cour de reconnaître les plus larges circonstances atténuantes pour Geneviève Lhermitte "qui vit son calvaire sur terre".
"Cette morte vivante incarne le remords. Il ne faudrait pas la suicider. Si vous lui accordez assez largement les circonstances atténuantes, vous, la cour, vous allez donner pour la première fois une réponse à ce procès", a dit l'avocat. Son deuxième avocat, Me Daniel Spreutels a souligné que la cour et les jurés devront "faire la balance entre cette heure et demie et l'avant". "S'il y avait une circonstance à trouver, ce serait dans ces 17 années de présence pour les autres qu'il faudrait la trouver", a-t-il conclu.
La cour d'assises du Brabant wallon a condamné vendredi soir Geneviève Lhermitte à la perpétuité pour l'assassinat de ses cinq enfants, qu'elle a égorgés le mercredi 28 février 2007 en début d'après-midi avant de tenter de se suicider.
Plus tôt elle avait été jugée responsable et coupable
Le ministère public a requis vendredi après-midi 30 ans de prison contre Geneviève Lhermitte, reconnue coupable de l'assassinat de ses cinq enfants, qu'elle a égorgés le 28 février 2007. La défense a demandé de reconnaître ses 17 ans d'amour et d'affection envers ses proches comme circonstance atténuante.
Geneviève Lhermitte, qui a eu le dernier mot, s'est exprimée en pleurs. Elle a dit comprendre que sa famille souffrait d'avoir une fille en prison, "responsable de choses aussi épouvantables". Elle a dit avoir compris à travers ce procès "qu'elle avait trop aimé ses enfants". "Ma peine, je m'en fous complètement. Toute ma vie, je serai emmurée dans mon chagrin et mes regrets", a ajouté l'accusée.
Pour le ministère public, la peine ne doit pas descendre beaucoup sous les 30 ans. "Si vous estimez que cela est excessif, je vous demanderai de ne pas descendre en tout cas sous les 25 ans. Cela ne ferait que cinq ans par enfant", a dit l'avocat général Pierre Rans. Il a mis en avant le danger que représente encore à l'heure actuelle Geneviève Lhermitte. "On sent encore poindre quelque chose qui est de l'ordre de la haine", a-t-il dit.
M. Rans a relevé l'extrême gravité des faits, la mort de "cinq enfants privés en un instant de leur avenir" et l'acharnement de Geneviève Lhermitte malgré les cris et les supplications de ses enfants. Me Xavier Magnée a demandé au jury et à la cour de reconnaître les plus larges circonstances atténuantes pour Geneviève Lhermitte "qui vit son calvaire sur terre".
"Cette morte vivante incarne le remords. Il ne faudrait pas la suicider. Si vous lui accordez assez largement les circonstances atténuantes, vous, la cour, vous allez donner pour la première fois une réponse à ce procès", a dit l'avocat. Son deuxième avocat, Me Daniel Spreutels a souligné que la cour et les jurés devront "faire la balance entre cette heure et demie et l'avant". "S'il y avait une circonstance à trouver, ce serait dans ces 17 années de présence pour les autres qu'il faudrait la trouver", a-t-il conclu.