Israël : la note dévastatrice du service diplomatique de l’UE
Fin juin, le Service européen pour l’action extérieure a présenté aux États membres une note sur les violations des droits humains commises par Israël. La réponse des Vingt-Sept est attendue mardi après le réexamen de l’accord d’association entre Israël et l’Union européenne.
Il aura fallu un an et demi d’une « guerre d’anéantissement » contre le peuple gazaoui, de la part du gouvernement de Benyamin Nétanyahou, pour que les autorités européennes se décident à réexaminer l’accord d’association entre l’Union européenne (UE) et l’État israélien.
L’article 2 de cet accord dispose en effet que
« les relations entre les parties, de même que toutes les dispositions de l’accord lui-même, sont fondées sur le respect des droits de l’homme et des principes démocratiques, qui inspirent leur politique intérieure et internationale ».
C’est le 20 mai, à l’issue d’un conseil européen des ministres des affaires étrangères et de défense, que Kaja Kallas, vice-présidente de la Commission européenne et haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, a
annoncé le réexamen de l’accord d’association. Dix-sept États membres, dont la France, avaient pesé en ce sens, un an après une première demande officielle de la part des premiers ministres espagnol et irlandais.