ok revois ... laisse tomber les noms d'ewoks pour le moment ...
le problème avec les nouvelles cartes ça nous donne des truc de ce genre ...
Ici aussi, les doutes subsistent : nous n'avons aucun détail sur les moyens mis en œuvre pour mouvoir le navire lors des navigations. Pour atteindre les performances annoncées par Xénophon, un trajet de Byzance à Héraclée, soit plus de 200 km, en une longue journée64, des historiens comme A. Cartault pensent que la voile est secondée par les rameurs, ces derniers ne pouvant physiquement soutenir seuls le rythme durant toute une journée et l'utilisation exclusive de la voile ne permettant pas d'atteindre cette vitesse65.
D'après des estimations fondées sur l'affirmation de Xénophon, on obtient une vitesse de 10 nœuds en navigation, ce qui n'est matériellement pas possible si un seul des moyens de propulsion est mis en œuvre. Selon des calculs, on obtient effectivement un peu plus de 5 nœuds avec l'ensemble des matelots aux rames et environ 7 à 8 nœuds à la voile sous une jolie brise ou bonne brise (vent de 20 à 38 km/h)66.
Au cours des traversées, les forces des rameurs sont par ailleurs économisées comme nous l'indique le même auteur :
« (…) si la brise était favorable, il mettait les voiles et faisait reposer ses hommes ; s'il fallait user de la rame, il faisait reposer ses matelots à tour de rôle67. »
Pour les performances de la trière lors des combats, donc mues par la seule force des bras, on peut imaginer, au vu de la vitesse atteinte par l'Olympias dans les années 1980–1990, qu'elle doit dépasser les 10 nœuds au moment du sprint que représente l'éperonnage, la cadence des coups de rame augmentant lors de ces manœuvres68.