Les islamistes comptent sur la Koutla pour former une majorité confortable. Les quatre partis détiennent 57% des sièges. Pour lheure, seul lIstiqlal a dit oui. A lUSFP, il faut attendre que ses instances se décident. Les négociations pour la répartition des portefeuilles seront ardues.
Alors que la majorité sortante rumine sa relative défaite, que leuphorie de la victoire du PJD sest apaisée, les pronostics vont bon train quant aux configurations possibles du futur gouvernement. Avec qui le PJD va-t-il gouverner ? Certitude : ce ne sera point avec le PAM, une telle alliance faisant partie des lignes rouges aussi bien pour ce parti que pour le PJD, ni dailleurs avec le RNI qui considère une telle option comme «exclue» de son programme. De fait, et selon les déclarations du G8, ce sont toutes ses composantes qui rejoignent lopposition. Ainsi, il étouffe dans luf le scénario qui voudrait que le RNI rejoigne le futur gouvernement, si aucun des membres de lalliance pour la démocratie narrivait en tête du scrutin. Une hypothèse notamment formulée par lIstiqlal et lUSFP dans leurs entretiens à La Vie éco (celui de Fathallah Oualalou le 4 novembre et de Toufiq Hejira le 11 du même mois). (www.lavieeco.com).
La Koutla historique est donc le partenaire le plus probable du PJD. Celui-ci avait dailleurs appelé de ses vux à une telle alliance depuis lannonce des élections anticipées. Les trois formations de la Koutla démocratique, lIstiqlal, lUSFP et le PPS, nont jamais été contre, sans toutefois se prononcer ouvertement pour une alliance avec le PJD.
Ceci nous met, doffice, dans le scénario selon lequel lattelage PJD-Koutla prend en charge les affaires du pays et le G8 est acculé à jouer le rôle de lopposition. Logiquement, on devrait retrouver le PJD et la Koutla dans un exécutif que le premier veut «restreint et ramassé». Cest-à-dire formé par un nombre réduit de partis et avec un nombre limité de ministres. A priori, et selon les premiers résultats, concernant 95% des listes locales communiqués samedi par le ministère de lintérieur, les quatre partis totalisent 57% des sièges, soit une majorité confortable. Le G8 en était, lui, à seulement 38,5%. Ceci pour les chiffres.
Les déclarations dintentions exprimées par de nombreux dirigeants du PJD, notamment Abdelilah Benkirane, Saâdeddine El Othmani, Lahcen Daoudi et Mustapha El Khalfi, versent globalement dans le même sens. A savoir une option pour la Koutla, mais, comme le soutient encore une fois son secrétaire général, le PJD reste «ouvert à toutes les alliances». A lexception, bien entendu, déclarent-ils unanimes, dune probable alliance avec le PAM.
http://www.lavieeco.com/news/politique/gouvernement-pjd-istiqlal-usfp-pps--20767.html
Alors que la majorité sortante rumine sa relative défaite, que leuphorie de la victoire du PJD sest apaisée, les pronostics vont bon train quant aux configurations possibles du futur gouvernement. Avec qui le PJD va-t-il gouverner ? Certitude : ce ne sera point avec le PAM, une telle alliance faisant partie des lignes rouges aussi bien pour ce parti que pour le PJD, ni dailleurs avec le RNI qui considère une telle option comme «exclue» de son programme. De fait, et selon les déclarations du G8, ce sont toutes ses composantes qui rejoignent lopposition. Ainsi, il étouffe dans luf le scénario qui voudrait que le RNI rejoigne le futur gouvernement, si aucun des membres de lalliance pour la démocratie narrivait en tête du scrutin. Une hypothèse notamment formulée par lIstiqlal et lUSFP dans leurs entretiens à La Vie éco (celui de Fathallah Oualalou le 4 novembre et de Toufiq Hejira le 11 du même mois). (www.lavieeco.com).
La Koutla historique est donc le partenaire le plus probable du PJD. Celui-ci avait dailleurs appelé de ses vux à une telle alliance depuis lannonce des élections anticipées. Les trois formations de la Koutla démocratique, lIstiqlal, lUSFP et le PPS, nont jamais été contre, sans toutefois se prononcer ouvertement pour une alliance avec le PJD.
Ceci nous met, doffice, dans le scénario selon lequel lattelage PJD-Koutla prend en charge les affaires du pays et le G8 est acculé à jouer le rôle de lopposition. Logiquement, on devrait retrouver le PJD et la Koutla dans un exécutif que le premier veut «restreint et ramassé». Cest-à-dire formé par un nombre réduit de partis et avec un nombre limité de ministres. A priori, et selon les premiers résultats, concernant 95% des listes locales communiqués samedi par le ministère de lintérieur, les quatre partis totalisent 57% des sièges, soit une majorité confortable. Le G8 en était, lui, à seulement 38,5%. Ceci pour les chiffres.
Les déclarations dintentions exprimées par de nombreux dirigeants du PJD, notamment Abdelilah Benkirane, Saâdeddine El Othmani, Lahcen Daoudi et Mustapha El Khalfi, versent globalement dans le même sens. A savoir une option pour la Koutla, mais, comme le soutient encore une fois son secrétaire général, le PJD reste «ouvert à toutes les alliances». A lexception, bien entendu, déclarent-ils unanimes, dune probable alliance avec le PAM.
http://www.lavieeco.com/news/politique/gouvernement-pjd-istiqlal-usfp-pps--20767.html