C'est ce qu'a reussi à filmer l'equipe de journalistes de Haziz Fadel, pour demontrer les failles des aeroports francais et ici, ce fut Roissy.
L'émission "Spécial investigations" diffusée lundi soir sur la chaîne Canal +, intitulée "Terrorisme: Les failles des aéroports", aurait pu faire leffet dune bombe ce matin dans les médias. Il nen est rien.
Ce reportage choc, montre quavec la complicité d'un employé de l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, des journalistes ont pu introduire assez facilement des pistolets et une grenade factice dans un avion en passant simplement par la zone de fret. Lemployé est dabord passé par une zone réservée au personnel qui n'a pas de portail à rayons X (alors que la loi de 2002 en impose), pour ensuite se retrouver sur le tarmac, monter à bord de l'appareil et déposer les armes sous le siège d'un passager.
On avait prévenu
Avant la diffusion de l'émission, les journalistes avaient déjà informé les autorités des failles révélées lors des grèves de décembre 2011 - le mouvement social portait précisément sur la sécurité et les moyens quil fallait pour la garantir vraiment. Ce reportage est donc un énorme pavé dans la mare. Thierry Mariani, ministre UMP en charge des transports à qui les réalisateurs ont montré les images, a déclaré "faire plus confiance aux hommes quaux machines".
"Le problème cest quen zone de fret il manque les 2", assure Ivan Cerieix, producteur et co-réalisateur de lenquête qui a répondu ce matin aux questions du "Nouvel Observateur". "La DCRI narrive pas à surveiller 15 personnes ayant été en Afghanistan et lon veut nous faire croire que dans nos aéroports tout le monde est sous surveillance ? En dehors des employés réguliers, près de 4.000 intérimaires sont missionnés pour effectuer leurs tâches aux 4 coins de laéroport, un seul mal intentionné suffirait au drame."
La sécurité a un prix
Un PIF (Poste dinspection filtrage) coûte annuellement en fonctionnement entre 200.000 et 300.000 euros, à la charge de chaque entreprise installée en zone de fret. La voilà, la vraie raison des failles de sécurité de nos aéroports : le coût des détecteurs de métaux et portails à rayons X.
Alors que le terrorisme revient sur la scène médiatique suite aux assassinats perpétrés à Toulouse, l'émission de Canal + diffusée hier soir fait froid dans le dos et pose plus de questions quelle napporte de réponse. Pouvoir introduire un pistolet et une grenade factice à bord d'un Airbus A380 reliant Paris à New York ne manquera pas d'inquiéter.
http://www.youtube.com/watch?v=WkCMK93Z8DIG
L'émission "Spécial investigations" diffusée lundi soir sur la chaîne Canal +, intitulée "Terrorisme: Les failles des aéroports", aurait pu faire leffet dune bombe ce matin dans les médias. Il nen est rien.
Ce reportage choc, montre quavec la complicité d'un employé de l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, des journalistes ont pu introduire assez facilement des pistolets et une grenade factice dans un avion en passant simplement par la zone de fret. Lemployé est dabord passé par une zone réservée au personnel qui n'a pas de portail à rayons X (alors que la loi de 2002 en impose), pour ensuite se retrouver sur le tarmac, monter à bord de l'appareil et déposer les armes sous le siège d'un passager.
On avait prévenu
Avant la diffusion de l'émission, les journalistes avaient déjà informé les autorités des failles révélées lors des grèves de décembre 2011 - le mouvement social portait précisément sur la sécurité et les moyens quil fallait pour la garantir vraiment. Ce reportage est donc un énorme pavé dans la mare. Thierry Mariani, ministre UMP en charge des transports à qui les réalisateurs ont montré les images, a déclaré "faire plus confiance aux hommes quaux machines".
"Le problème cest quen zone de fret il manque les 2", assure Ivan Cerieix, producteur et co-réalisateur de lenquête qui a répondu ce matin aux questions du "Nouvel Observateur". "La DCRI narrive pas à surveiller 15 personnes ayant été en Afghanistan et lon veut nous faire croire que dans nos aéroports tout le monde est sous surveillance ? En dehors des employés réguliers, près de 4.000 intérimaires sont missionnés pour effectuer leurs tâches aux 4 coins de laéroport, un seul mal intentionné suffirait au drame."
La sécurité a un prix
Un PIF (Poste dinspection filtrage) coûte annuellement en fonctionnement entre 200.000 et 300.000 euros, à la charge de chaque entreprise installée en zone de fret. La voilà, la vraie raison des failles de sécurité de nos aéroports : le coût des détecteurs de métaux et portails à rayons X.
Alors que le terrorisme revient sur la scène médiatique suite aux assassinats perpétrés à Toulouse, l'émission de Canal + diffusée hier soir fait froid dans le dos et pose plus de questions quelle napporte de réponse. Pouvoir introduire un pistolet et une grenade factice à bord d'un Airbus A380 reliant Paris à New York ne manquera pas d'inquiéter.
http://www.youtube.com/watch?v=WkCMK93Z8DIG