corbier
noɯnoɯ ɐʎ ıuıu
Grève du Mondial: 18 matchs de suspension pour Anelka, 5 pour Evra, 3 pour Ribéry
Du sur mesure. La commission de discipline de la Fédération française de football (FFF) a suspendu mardi Nicolas Anelka de 18 matches fermes en équipe de France, 5 matches fermes pour Patrice Evra, 3 matches fermes pour Franck Ribéry, 1 match ferme pour Jérémy Toulalan et n'a pas sanctionné Eric Abidal pour la désormais célèbre mutinerie de Knysna.
Les cinq joueurs étaient présentés comme les meneurs de la grève de l'entraînement du 20 juin. Celle-ci avait été décidée en soutien à Nicolas Anelka, exclu du groupe après avoir insulté Raymond Domenech. Ces sanctions permettent de mettre fin à deux mois de polémiques qui ont largement débordé du cadre sportif.
La sévérité de la sanction à l'encontre d'Anelka ne coûte pas grand-chose à la Fédération: le joueur de Chelsea, dont les performances sous le maillot bleu ne le rendaient pas indispensable, était quasiment déjà en retraite internationale. Patrice Evra paye son capitanat désastreux en Afrique du Sud (personne n'a oublié sa recherche du «traître»).
Ribéry, dont l'image s'est largement brouillée ces derniers mois, et Toulalan devraient quant à eux vite être de retour en équipe de France. Laurent Blanc, le nouveau sélectionneur des Bleus, qui ne goûte que modérémment cette recherche de têtes à couper, devrait donc pouvoir s'atteler à la reconstruction d'un groupe en vue des qualifications pour l'Euro 2012. La défaite en match amical contre la Norvège - avec un groupe privé des 23 mutins - indique que la tâche sera rude et ne pourra se faire sans certains cadres.
Des joueurs «désolés, marqués et meurtris»
Pour expliquer sa décision, la FFF a juste envoyé le communiqué suivant: «Nicolas Anelka est sanctionné de 18 matches de suspension ferme de sélection en Equipe de France, 5 matches de suspension ferme de sélection en Equipe de France sont prononcés à l'encontre de Patrice Evra, Franck Ribéry devra purger 3 matches de suspension ferme de sélection en Equipe de France, Jérémy Toulalan est sanctionné d'un match de suspension ferme de sélection en Equipe de France. La Commission prend note des explications d'Eric Abidal, qui n'a pas été sanctionné».
Sur les cinq joueurs convoqués mardi devant la commission de discipline, seuls trois se sont présentés: Abidal, Evra et Toulalan. Le Bayern Munich avait refusé de libérer Ribéry. Anelka, lui, n'a plus donné signe de vie auprès de la Fédération depuis l'affaire de Knysna.
Jean-Louis Valentin, qui s'était mis dans une rage folle quand il avait appris que les joueurs refusaient de s'entraîner, est sorti le premier du siège de la FFF peu avant midi. «J'ai senti les joueurs sincèrement désolés, marqués et meurtris par ce qui s'était passé, ils étaient conscients qu'il y a eu un dérapage collectif, a déclaré l'ancien directeur général adjoint de la FFF, de fait nettement moins virulent que lors des événements. Je crois que maintenant il faut savoir tourner la page et passer à autre chose. En tant qu'amoureux de l'équipe de France, en tant que supporteur, je pense que chacun a droit à une seconde chance.»
Du sur mesure. La commission de discipline de la Fédération française de football (FFF) a suspendu mardi Nicolas Anelka de 18 matches fermes en équipe de France, 5 matches fermes pour Patrice Evra, 3 matches fermes pour Franck Ribéry, 1 match ferme pour Jérémy Toulalan et n'a pas sanctionné Eric Abidal pour la désormais célèbre mutinerie de Knysna.
Les cinq joueurs étaient présentés comme les meneurs de la grève de l'entraînement du 20 juin. Celle-ci avait été décidée en soutien à Nicolas Anelka, exclu du groupe après avoir insulté Raymond Domenech. Ces sanctions permettent de mettre fin à deux mois de polémiques qui ont largement débordé du cadre sportif.
La sévérité de la sanction à l'encontre d'Anelka ne coûte pas grand-chose à la Fédération: le joueur de Chelsea, dont les performances sous le maillot bleu ne le rendaient pas indispensable, était quasiment déjà en retraite internationale. Patrice Evra paye son capitanat désastreux en Afrique du Sud (personne n'a oublié sa recherche du «traître»).
Ribéry, dont l'image s'est largement brouillée ces derniers mois, et Toulalan devraient quant à eux vite être de retour en équipe de France. Laurent Blanc, le nouveau sélectionneur des Bleus, qui ne goûte que modérémment cette recherche de têtes à couper, devrait donc pouvoir s'atteler à la reconstruction d'un groupe en vue des qualifications pour l'Euro 2012. La défaite en match amical contre la Norvège - avec un groupe privé des 23 mutins - indique que la tâche sera rude et ne pourra se faire sans certains cadres.
Des joueurs «désolés, marqués et meurtris»
Pour expliquer sa décision, la FFF a juste envoyé le communiqué suivant: «Nicolas Anelka est sanctionné de 18 matches de suspension ferme de sélection en Equipe de France, 5 matches de suspension ferme de sélection en Equipe de France sont prononcés à l'encontre de Patrice Evra, Franck Ribéry devra purger 3 matches de suspension ferme de sélection en Equipe de France, Jérémy Toulalan est sanctionné d'un match de suspension ferme de sélection en Equipe de France. La Commission prend note des explications d'Eric Abidal, qui n'a pas été sanctionné».
Sur les cinq joueurs convoqués mardi devant la commission de discipline, seuls trois se sont présentés: Abidal, Evra et Toulalan. Le Bayern Munich avait refusé de libérer Ribéry. Anelka, lui, n'a plus donné signe de vie auprès de la Fédération depuis l'affaire de Knysna.
Jean-Louis Valentin, qui s'était mis dans une rage folle quand il avait appris que les joueurs refusaient de s'entraîner, est sorti le premier du siège de la FFF peu avant midi. «J'ai senti les joueurs sincèrement désolés, marqués et meurtris par ce qui s'était passé, ils étaient conscients qu'il y a eu un dérapage collectif, a déclaré l'ancien directeur général adjoint de la FFF, de fait nettement moins virulent que lors des événements. Je crois que maintenant il faut savoir tourner la page et passer à autre chose. En tant qu'amoureux de l'équipe de France, en tant que supporteur, je pense que chacun a droit à une seconde chance.»