Grève générale contre la réforme des retraites

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Réforme des retraites: le taux de grévistes à la SNCF au plus bas depuis le début de la mobilisation
Moins d'un quart des conducteurs sont en grève, tout comme 11,9% des contrôleurs et 8,6% des aiguilleurs.

Le taux de grévistes mesuré lundi matin à la SNCF est tombé à un nouveau plus bas, à 4,3%, avec moins d'un conducteur sur quatre (22,5%) concerné, au 40e jour de grève contre la réforme des retraites, selon les chiffres publiés par la direction.

Parmi les autres personnels indispensables à la circulation des trains, 11,9% des contrôleurs et 8,6% des aiguilleurs étaient en grève, d'après ce décompte. Il s'agit d'un nouveau plus bas, le précédent datant du 3 janvier, quand le taux global de grévistes était à 6,2%. Le plus haut - 55,6% - avait été atteint lors de la première journée du mouvement, le 5 décembre. Cette baisse de la mobilisation s'est ressentie au niveau du trafic ferroviaire : ce lundi, 8 TGV sur 10 circulaient normalement, de même que 7 Intercités sur 10.

On ne peut cependant pas y voir une conséquence de l'annonce du retrait provisoire de l'âge pivot du projet de réforme des retraites par Édouard Philippe ce week-end, car au moment de faire leur choix, les grévistes n'étaient pas encore au courant de la décision du gouvernement.
Les syndicats contestataires, très présents parmi les salariés de la SNCF, n'ont pas non plus appelé à mettre un terme à la mobilisation. La CFDT-Cheminots, à l'inverse de la direction nationale, a elle aussi appelé à une poursuite du mouvement avec un «temps fort» ce mardi 14 janvier.

Si elle tend à la baisse, la mobilisation des salariés de la SNCF n'a pas été sans conséquences: la direction de la SNCF n'exclut pas de vendre plusieurs filiales afin de combler un trou qui a atteint 600 millions d'euros depuis le début du mouvement. Au total, en l'espace de deux ans, les mouvements sociaux ont coûté près d'un milliard et demi d'euros.
 
Juste une remarque : on a eu combien de réformes de retraite censées "sauver le système" au cours des dernières années ? 4-5 ?
Le problème, c'est le papy-boom... Or tous ces "baby-boomers" ont eu de bonnes carrières (dans les années 70, il suffisait de "traverser la route" pour trouver un job... pas comme aujourd'hui), ont cotisé (et leurs aînés étaient moins nombreux, deuxième guerre mondiale oblige). Donc... Où est passé le pognon de leurs cotisations ?
Je sais : chez Madoff et autre crise financière...
On paye actuellement pour l'incompétence des fonds de retraite. La démographie est une des rares sciences où l'on peut prédire les effets à long terme => on est gouverné par des incompétents ET des débiles !
Mais, chance, les papy-boomers auront tous disparus (morts) dans 10-20 ans... :claque: Le temps de faire trimer et payer davantage les autres.

ce n'est pas un système par capitalisation
les babyboomers ont payé les retraites des retraités à l'époque.
aujourd'hui c'est nous qui payons des retraites des retraités actuels

et nos retraites, ce sont nos enfants, bien moins nombreux, qui les paieront par leurs cotisations.
Il y a donc bien un problème d'équilibre financier à respecter.
 
France 3 fait un reportage sur les Belges venus ce samedi à Lille en soutien à leurs voisins français: CSC, FGTB et PTB.
Contre la réforme des pensions de Macron qui veut faire travailler plus longtemps pour moins d’argent.
On y voit notamment Raoul Hedebouw remettre un premier chèque de 5000 euros de la part du PTB pour la caisse de grève (il n’y a pas pas d’indemnités de grève en France)
Bravo à ces centaines de Belges qui ont fait le déplacement (dont 150 du PTB) #solidaritéinternationale
Reportage par Jean-Louis Manand et Jean-Christophe Raczy Direct, replay, actu en continu, ... Retrouvez-nous sur notre site France 3 Hauts-de-France : ▶ http...

YOUTUBE.COM

Lille : des travailleurs et syndicalistes belges se joignent à la manifestation
Reportage par Jean-Louis Manand et Jean-Christophe Raczy Direct, replay, actu en continu, ... Retrouvez-nous sur notre site France 3 Hauts-de-France : ▶ http...
https://youtu.be/Ln92CG_SAVs?fbclid=IwAR1QHC-_qAFuUs4zbmg8Ri7rwjkqQorlE3Qs473wVN63EPq4a45yIw953js
 
GRÈVE CONTRE LA RÉFORME DES RETRAITES, EN DIRECT : LE «JUSQU'AU-BOUTISME N'EST PAS UNE SOLUTION», SOULIGNE BRUNO LE MAIRE

Après son offre de compromis aux syndicats modérés, le gouvernement a poursuivi lundi ses tentatives pour désamorcer le conflit sur les retraites, en rencontrant avocats et enseignants avant de nouvelles mobilisations dans la semaine contre son projet de régime par points.

12H28
La nouvelle journée de mobilisation dans l'éducation contre la réforme des retraites se traduit mardi par un taux de grévistes de 4,35% dans le primaire et de 4,24% dans le secondaire (collèges et lycées), selon le ministère. Jeudi dernier, un taux de grévistes de 18,81% dans le primaire et de 16,49% dans le secondaire avait été enregistré par le ministère de l'Education et de, respectivement, 40% et 50% par les syndicats.



12H21
Plusieurs grands ports maritimes français étaient bloqués mardi à l'appel de la fédération nationale CGT des Ports et Docks, qui a lancé une nouvelle opération «ports morts» jusqu'à jeudi pour protester contre la réforme des retraites.

12H19
Edouard Philippe a insisté mardi auprès des députés LREM sur la nécessité de «respecter en tous points le compromis» passé avec les syndicats modérés sur le projet de réforme des retraites, ont rapporté des participants à l'AFP. «Dans cette affaire, tout le monde a bougé par rapport à sa position initiale, c'est ce qui permet d'établir un bon compromis», a affirmé le Premier ministre lors de la réunion de groupe hebdomadaire, selon des propos rapportés.

09H11
Le président du groupe LREM à l'Assemblée nationale Gilles Le Gendre «croit» que le conflit sur la réforme des retraites touche à sa fin et estime «qu'aucun gréviste ne peut aujourd'hui se sentir humilié par la manière dont se conclut ce conflit». «Je le crois et je le souhaite», a répondu mardi sur France 2 le député de Paris à une question sur la fin de ce conflit social qui dure maintenant depuis 41 jours.

08H46
Le «jusqu'au-boutisme» de certaines organisations syndicales contre la réforme des retraites malgré le retrait de l'âge pivot «n'est pas une solution», a souligné sur CNEWS le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, qui a rejeté tout abandon de la réforme.
«Il y a une belle réforme des retraites» portée par le gouvernement, a défendu le ministre sur CNEWS, ajoutant que ces organisations qui demandent son retrait «se mettent en travers d'une réforme de justice».


https://www.cnews.fr/france/2020-01...es-en-direct-le-jusquau-boutisme-nest-pas-une
 
DIRECT. Réforme des retraites : la grève à la RATP est reconduite jusqu'à au moins jeudi

Une nouvelle semaine de mobilisation s'ouvre avec des actions prévues les 14, 15 et 16 janvier.

Après son offre de compromis à certains syndicats, le gouvernement continue de tenter de désamorcer le conflit sur les retraites, en rencontrant lundi 13 janvier avocats et enseignants, avant de nouvelles mobilisations dans la semaine contre son projet de régime par points. "On est loin d'être à la fin de l'histoire (...) et il va falloir continuer à peser", a prévenu le numéro un de la CFDT, reconnaissant qu'il n'avait "pas la solution de la sortie de crise", au 40e jour de grève dans les transports.

Taux de grévistes au plus bas à la SNCF. Le taux de grévistes mesuré s'établit à 4,3%, son plus bas niveau depuis le début du mouvement. Au total, 22,5% des conducteurs sont en grève, 1,9% des contrôleurs et 8,6% des aiguilleurs.

L'intersyndicale pas convaincue. L'intersyndicale (CGT, FO, CFE-CGC, FSU, Solidaires et organisations de jeunesse) appelle à poursuivre le mouvement et à défiler le 16 janvier pour la sixième fois depuis le début du conflit le 5 décembre.

La CFDT salue le geste, mais reste prudente. "Le gouvernement a fait un geste, et nul ne peut le contester. Mais ce retrait n'est pas un chèque en blanc", a averti le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, dans Le JDD.

Verdict fin avril. La conférence de financement qui doit se mettre en place fin janvier pour trouver un accord d'ici fin avril sur l'équilibre financier du système sera déterminante. Gouvernement et patronat restent favorables à une mesure d'âge et s'opposent à toute hausse des cotisations. Le gouvernement a également écarté une baisse des pensions, ce qui laisse une marge de manœuvre étroite aux négociateurs.
 
Vidéo : à Pau, un professeur interpelle Emmanuel Macron sur les retraites

Pour son deuxième jour de présence à Pau, le chef de l’État assistait ce mardi matin à une table ronde sur la transition écologique et énergétique en Béarn. À cette occasion, il a été brièvement apostrophé par Pierre Coste, professeur au collège de Morlaàs, sur la question de la réforme des retraites.

La scène n’était sans doute pas prévue dans le programme présidentiel. Pierre Coste, enseignant au collège de Morlaàs, conseiller municipal, et membre du syndicat SNES-FSU, a pu brièvement s’entretenir avec Emmanuel Macron, à son arrivée au Palais Beaumont pour une table ronde sur la transition écologique et énergétique.


« Vous mélangez tout, Vous patachonnez dans la tête » répond Macron

Pierre Coste a saisi cette occasion pour attirer son attention sur les conditions de travail des enseignants, et lui demander le retrait pur et simple de la réforme des retraites. « Ne donnez pas de légion d’honneur à BlackRock, ce n’est pas exemplaire », lui a lancé l’enseignant, en faisant allusion à la décoration récemment attribuée à Jean-François Cirelli, patron de la branche française du puissant fonds américain. « Vous mélangez tout, vous patachonnez dans la tête », lui a reproché Emmanuel Macron.

« Non, la réforme des retraites est un cadeau pour tous ces gens-là, car les gens seront obligés de prendre des (retraites) à côté, regardez les enseignants », a poursuivi le professeur. « C’est faux », a contesté le président. L’échange, sur un ton vif, s’est un peu prolongé avant de se conclure par une poignée de main.



 


PARIS-NORMANDIE.FR

Réforme des retraites. Les nouveaux barrages installés compliquent la circulation à Rouen

Dans le cadre de l'opération « Ports morts », lancée par la CGT, les opposants à la réforme des retraites ont installé, mardi 14 janvier, plusieurs blocages à Rouen (boulevard maritime, centre hospitalier du Rouvray). Mercredi 15 janvier au matin, celui du boulevard maritime était toujours ...
https://www.paris-normandie.fr/actu...MC7VnljoBaYJwkvAaKvcelv5GbLvRY6zIyiqTebyEQzDc
 
Mobilisation
Le site de la centrale nucléaire de Gravelines totalement bloqué
Les actions EDF continuent leurs actions. Ce mercredi 15 janvier, ils ont bloqué le site.
 
Jet de blouse, de robe, de livre... La symbolique s'étend dans les secteurs en crise

Hôpital, avocats, enseignants... De nombreux professionnels ont manifesté leur mécontentement d'un geste parlant: ils ont déposé leurs outils de travail.

POLITIQUE - Le geste est fort: celui de jeter ses outils. Face aux conditions de plus en plus précaires de l’hôpital public, en grève depuis de longs mois, les soignants de Saint-Louis à Paris ont profité des voeux de leur directeur pour déposer à ses pieds... leurs blouses blanches. Un geste devenu symbolique dans les secteurs en crise, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

Une nouvelle manifestation de mécontentement qui intervient alors que plus de 1000 médecins hospitaliers, dont quelque 600 chefs de service, ont menacé de “démissionner collectivement” à partir de mardi 14 janvier de leurs fonctions administratives si la ministre de la Santé Agnès Buzyn n’engage pas de “négociations” sur le budget et les salaires de l’hôpital.

Le personnel hospitalier n’est pas le seul à user de ce symbole pour marquer son ras-le-bol face aux réformes du gouvernement, notamment la réforme des retraites. Depuis plusieurs jours, de nombreux avocats organisent de véritables “lancers de robes noires”. Les enseignants, également exsangues face aux réformes imposées par l’exécutif, rendent leurs manuels ou leurs cartables.

Autre corps de métier qui a profité des voeux pour une action silencieuse mais parlante: les agents et artisans du Mobilier National et des Manufactures, qui ont déposé leurs outils, également aux pieds de leur directeur en train de formuler ses voeux de bonne année.
 
Jet de blouse, de robe, de livre... La symbolique s'étend dans les secteurs en crise

Hôpital, avocats, enseignants... De nombreux professionnels ont manifesté leur mécontentement d'un geste parlant: ils ont déposé leurs outils de travail.


POLITIQUE - Le geste est fort: celui de jeter ses outils. Face aux conditions de plus en plus précaires de l’hôpital public, en grève depuis de longs mois, les soignants de Saint-Louis à Paris ont profité des voeux de leur directeur pour déposer à ses pieds... leurs blouses blanches. Un geste devenu symbolique dans les secteurs en crise, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.

Une nouvelle manifestation de mécontentement qui intervient alors que plus de 1000 médecins hospitaliers, dont quelque 600 chefs de service, ont menacé de “démissionner collectivement” à partir de mardi 14 janvier de leurs fonctions administratives si la ministre de la Santé Agnès Buzyn n’engage pas de “négociations” sur le budget et les salaires de l’hôpital.

Le personnel hospitalier n’est pas le seul à user de ce symbole pour marquer son ras-le-bol face aux réformes du gouvernement, notamment la réforme des retraites. Depuis plusieurs jours, de nombreux avocats organisent de véritables “lancers de robes noires”. Les enseignants, également exsangues face aux réformes imposées par l’exécutif, rendent leurs manuels ou leurs cartables.

Autre corps de métier qui a profité des voeux pour une action silencieuse mais parlante: les agents et artisans du Mobilier National et des Manufactures, qui ont déposé leurs outils, également aux pieds de leur directeur en train de formuler ses voeux de bonne année.
Si je balance mes outils cela risque de faire mal avec une caisse pleine de clés,de marteau,d'objet mortel si tu les reçoit en pleine tronche 😂
 
Contre la réforme des retraites, les avocats plantent leurs tentes au tribunal de Bobigny

Les avocats de Bobigny ont décidé d’occuper le tribunal de Bobigny une bonne partie de la nuit pour protester contre la réforme de leur régime de retraite.

 Bobigny, mercredi 15 janvier. Les avocats du barreau de Bobigny ont planté leurs tentes à l’intérieur du palais de justice.

Bobigny, mercredi 15 janvier. Les avocats du barreau de Bobigny ont planté leurs tentes à l’intérieur du palais de justice. LP/N.R.

Des avocats avaient jeté leur robe au pied du ministre de la Justice, Nicole Belloubet, à Caen (Calvados), pour protester contre la réforme de leur régime de retraite. Ceux du barreau de Bobigny ont gardé la robe noire sur les épaules, mais ont décidé de passer la nuit au tribunal et d'y planter des tentes.

« C'est un gros symbole d'occuper ce tribunal et un moyen de se faire entendre. Dans les manifs on passe inaperçus », relève Me Justine Langlois, 32 ans et indépendante depuis deux ans. Depuis deux semaines, les avocats se sont engagés dans un mouvement de grève des audiences et enchaînent les actions.

Les avocats du barreau de Bobigny occupent le palais de justice. LP/N.R.

Les avocats du barreau de Bobigny occupent le palais de justice. LP/N.R.

L'action la plus spectaculaire avait lieu ce mercredi. Dès 18 heures, une petite centaine d'avocats ont installé des tentes dans la salle des pas perdus, là où ils s'entretiennent d'habitude avec leurs clients avant les audiences.

«Ce futur régime créera plus de désordre social »

Calée dans un fauteuil de camping, lampe frontale allumée, une jeune avocate est parée pour cette nuit blanche des robes noires. Stéphane Troussel, président PS du conseil départemental et Eric Coquerel, député LFI, sont venus apporter leur soutien.
Me Frédéric Gabet, bâtonnier, rappelle que cette réforme touchera de plein fouet son barreau : « On se bat pour nos jeunes confrères et des justiciables déjà très fragilisés. Ce futur régime créera juste plus de désordre social dans les années à venir. »
Me Amélie Lantheaume, 28 ans, exerce depuis un an dans un cabinet spécialisé dans le droit des étrangers. Avec l'augmentation des cotisations, elle craint pour la pérennité de son activité. Les avocats estiment que 30 % des cabinets pourraient mettre la clé sous la porte. « Qui sera là pour défendre les plus démunis ? », s'interroge Me Gabet.
 
Retraites: Belloubet propose que les avocats conservent une caisse «propre à leur profession»

Les avocats refusent cependant d'intégrer le régime universel, considérant que si tel était le cas, ils perdraient la main sur leur caisse, aujourd'hui excédentaire.

Elles étaient attendues depuis la concertation du début de la semaine : ce mercredi, le gouvernement a présenté, par écrit, des propositions aux avocats dans le cadre de la réforme des retraites.

Parmi les concessions se trouve la possibilité, pour les avocats, de conserver une caisse propre à leur profession. «La caisse nationale des barreaux français continuera d'exister avec sa gouvernance actuelle», indique le communiqué du ministère de la Justice. Une gouvernance qui est actuellement assurée par la profession elle-même.

La ministre de la Justice Nicole Belloubet promet également dans ce texte qu'elle rencontrera les avocats pour s'assurer que la réforme des retraites n'induira pas «d'impact négatif pour les avocats et leurs cabinets». Une question qui se pose tout particulièrement pour les avocats qui touchent moins de 32.000 euros par an.

lefigaro

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Grève contre la réforme des retraites EN DIRECT : Nouvelle journée de mobilisation partout en France, à la recherche d'un second souffle

LIVE Suivez en direct avec nous la 43e journée de mobilisation contre la réforme des retraites

L’ESSENTIEL
  • Pour la sixième fois depuis le 5 décembre, l’intersyndicale (CGT, FO, Solidaires, FSU, CFE-CGC et trois organisations de jeunesse) appelle à « une journée de mobilisation interprofessionnelle massive de grèves et de manifestations » ce jeudi.
  • Des cortèges défileront dans toute la France, avec en point d’orgue celui dans l’après-midi entre Montparnasse et Place d’Italie à Paris.
  • L’enjeu pour ces syndicats est de retrouver une mobilisation conséquente après une journée d’actions locales mardi peu suivie et des journées nationales en recul.
08h35 : Opération « ports morts » dans les sept grands ports maritimes français
L’opération « ports morts » lancée mardi, devrait durer jusqu’à vendredi. Le mouvement est massivement suivi sur les sept grands ports maritimes (Dunkerque, Le Havre, Rouen, Nantes-Saint-Nazaire, La Rochelle, Bordeaux et Marseille), selon Tony Hautbois, secrétaire général de la fédération CGT des Ports et Docks.

08h16 : En Ile-de-France, le trafic est dense ce jeudi…
…Mais cela n’a plus rien à voir avec les journées noires de décembre. A 8h15, on comptait 430 km de bouchons sur les routes, selon Sytadin.

07h53 : Hier soir, des manifestants ont marché à la lueur des bougies dans les rues de Nantes

07h42 : Revoici les prévisions de trafic SNCF et RATP pour ce jeudi

La SNCF prévoit un trafic « quasi normal » pour les TGV, 8 TER sur 10 et trois Transilien sur quatre. A la RATP, la situation s’améliore plus lentement, avec l’intégralité des lignes ouvertes mais seulement aux heures de pointe

https://www.20minutes.fr/societe/26...ation-partout-france-recherche-second-souffle
 
Réforme des retraites. « 66 millions d’âges pivots » : cinq questions sur une curieuse déclaration

Quelle forme l’âge pivot prendra-t-il dans la réforme des retraites ? Une petite phrase sibylline du président Macron sur les « 66 millions d’âges pivots » obscurcit encore l’affaire.

Il y aura près de 66 millions d’âges pivots, a dit Emmanuel Macron, lors de ses vœux à la presse, mercredi 15 janvier. Controversé, l’âge pivot a été en partie retiré du projet de loi réformant les retraites, qui sera présenté le 24 janvier en conseil des ministres. Les intentions du gouvernement sur ce dossier paraissent de plus en plus opaques. Il n’est pas sûr que la dernière déclaration du président permette d’y voir plus clair. Décryptage en cinq questions.

Qu’est-ce que l’âge pivot à 64 ans ?
Une mesure destinée à inciter les personnes à travailler plus longtemps. Si on part à 63 ans, c’est-à-dire un an avant cet « âge d’équilibre » , on subit un malus de 5 % tout au long de sa retraite (10 % si on part à 62 ans). Et si on prend sa retraite à 65 ans, on obtient un bonus permanent de 5 % (10 % à 66 ans).

Pourquoi en reparle-t-on ?
Parce qu’Emmanuel Macron a fait une étrange déclaration le 15 janvier. S’il y a des droits liés au premier enfant, à des tâches pénibles, alors il y aura des âges pivots. Il y aura près de 66 millions d’âges pivots.

Qu’a voulu dire le président ?
Il y a de quoi s’y perdre. Pourquoi parler de 66 millions d’âges pivots alors que l’exécutif vient de faire mine de retirer l’âge pivot de son projet de loi ? Pour comprendre, il faut éplucher le texte, qui sera présenté le 24 janvier en conseil des ministres. Il comporte toujours « un âge d’équilibre » (l’autre vocable désignant l’âge pivot) et « un bonus/malus » . Autrement di

Alors qu’est-ce qui a été retiré ?
Le projet prévoyait de parvenir par étapes à cet âge d’équilibre. Les personnes nées en 1960 et partant à la retraite en 2022, auraient dû travailler quatre mois de plus. La rallonge aurait été de huit mois pour les personnes partant en 2023… Et ainsi de suite. C’est cette trajectoire, destinée à diminuer le coût des retraites, qui a été retirée du projet de loi.

Mais le gouvernement ne renonce pas à ces économies immédiates. Il en confie la tâche aux syndicats et au patronat. S’ils ne trouvent pas de solution alternative d’ici fin avril, cette montée progressive vers l’âge pivot reviendra peut-être dans la loi. Ce n’est pas exclu, admet Frédéric Sève, de la CFDT.

Et les 66 millions d’âges pivots dans tout ça ?
C’est un appel du pied à la CFDT, opposée à un âge pivot identique pour tout le monde. Pourquoi des personnes qui ont travaillé tôt ou qui ont eu un boulot pénible devraient-elles aller jusqu’à 64 ans, s’insurge Frédéric Sève. S’il doit y avoir un âge de référence, il doit être individuel. Il doit permettre à chacun de savoir à quel âge de départ il aura une pension de retraite correcte. Pour la CFDT, l’âge pivot est donc une simple information individuelle. Pour le gouvernement, une obligation collective. Pas sûr qu’ils s’entendent…t, les personnes nées à partir de 1975 devront bien travailler jusqu’à 64 ans pour avoir une retraite à taux plein.

https://www.ouest-france.fr/economi...uestions-sur-une-curieuse-declaration-6693083
 
"Les deux professions, qui peuvent actuellement partir 5 à 10 ans plus tôt, portent un jugement lapidaire sur la réforme des retraites : "J'ai une capacité pulmonaire qui a été amoindrie, j'ai eu les poumons et les voies nasales brûlées", témoignait jeudi sur France Inter Nicolas Joseph, égoutier à Paris depuis 20 ans. Même inquiétude de Frédéric Aubis, égoutier de la filière déchets, eau et assainissement : "Vous prenez dix égoutiers qui sont partis à la retraite à 54 ans. Vous revenez dix ans plus tard, il y en a à peu près sept ou huit qui sont décédés."

 
Artisans du bâtiment au bord de la rupture

Publié le 18 janvier 2020 à 17h00
Steve, couvreur zingueur : « Le bâtiment aurait dû être dans la rue depuis vingt ans ».

Ce sont les grands oubliés des débats sur la retraite et pourtant ils sont en première ligne sur les questions de pénibilité. Ouvriers et artisans du bâtiment tentent de mobiliser pour faire entendre une grande détresse jusqu’à présent silencieuse.
 




 
Dernière édition:
Réforme des retraites : les militaires défavorables au projet
Le Parisien18/01/2020


Coup de tonnerre pour l'exécutif. La grande muette dit non à la réforme des retraites. Le Conseil supérieur de la fonction militaire, saisi par le ministre des Armées pour se prononcer sur le projet de loi instituant un système universel par points, vient de rendre un avis qui ne va pas plaire au gouvernement.« Après l'étude du projet de loi, il ne peut, en ce qui concerne la condition militaire, émettre un avis favorable », lit-on à la fin de ce document daté du 15 janvier, à en-tête du ministère des Armées, avec au bas de ces trois pages la signature du contrôleur général des armées Olivier Schmit, secrétaire général du Conseil supérieur de la fonction militaire.C'est un verdict cinglant qui tombe alors que depuis des mois le gouvernement multiplie les déclarations pour rassurer les 348 000 fonctionnaires de l'armée de terre, la gendarmerie, l'armée de l'air ou la marine, sur leur sort dans le nouveau système. Et de marteler les concessions acquises avec le maintien « des particularités objectivement justifiées par les missions qui leur sont assignées »

suite: https://www.boursorama.com/actualit...es-au-projet-cc8117b6391b575b8052a668122fc5de
 
Réforme des retraites : les chiffres à avoir en tête sur les disparités d'espérance de vie en France

"Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir", écrivait Jean de la Fontaine. Et selon que vous soyez cadre ou éboueur, vous vivrez plus ou moins longtemps, pourrait-on ajouter. Les débats autour de la réforme des retraites ont remis en lumière la question de la pénibilité au travail qui, tout comme le genre et la richesse, a une incidence directe sur l’espérance de vie de Français. Focus sur des chiffres éloquents.
Les femmes ont une espérance de vie plus longue que les hommes
En France, les femmes vivent en moyenne six ans de plus que les hommes. Leur espérance de vie est de 85,6 ans, l’une des plus élevées de l’Union européenne, derrière l’Espagne. Les hommes, eux, vivent en moyenne 79,7 ans. "Ce sont des chiffres importants, l’espérance de vie continue d'augmenter, mais à un rythme qui s'est ralenti ces dernières années. L'écart entre les hommes et les femmes est stable. C'est tout près de 6 ans en fait, et c'est ce niveau d'écart depuis 2015. Dans le passé, c'était un peu plus important : les espérances de vie entre homme et femme se rapprochent, explique Sylvie Le Minez, responsables d’études démographiques et sociales de l’Insee. En 10 ans, les hommes ont gagné deux ans d’espérance de vie et les femmes un à deux ans", précise le bilan démographique 2019 de l’Insee.
Pour expliquer la vie souvent plus longue des femmes, l'Insee avance plusieurs hypothèses. Elles auraient en général des comportements qui favorisent une bonne santé. "Par exemple, d'après le Baromètre Santé 2014, seulement 5% des femmes âgées de 18 à 75 ans consomment quotidiennement de l'alcool, contre 15% des hommes du même âge. De plus les femmes bénéficient d'un meilleur suivi médical, en particulier pendant la vie féconde", explique notamment l'Insee.
Les femmes les plus pauvres vivent moins longtemps que les hommes les plus riches
Au-delà du critère du sexe, la richesse entre aussi dans l'équation. "À partir de 1 300 euros de niveau de vie par mois, l'espérance de vie des femmes dépasse celle des hommes parmi les 5% les plus aisés. Ainsi, seules les femmes dont le niveau de vie se situe parmi les 30% les plus modestes vivent en moyenne moins longtemps que les hommes appartenant aux 5% les plus aisés", explique un rapport de l'Insee publié en 2018.

Les 5 % de Français les plus aisés ont une espérance de vie de 13 ans supérieure aux 5 % les plus pauvres
Plus on gagne de l'argent, plus on a de chances de vivre longtemps, avec ou sans diplôme, c'est l'un des autres constats de l'Insee. D'après les analyses de l'Institut de statistiques, il y a 13 ans d'écart d'espérance de vie entre les hommes les plus aisés et les plus modestes."Parmi les 5% les plus aisés, l'espérance de vie à la naissance des hommes est de 84,4 ans, contre 71,7 ans parmi les 5% les plus pauvres. Chez les femmes, cet écart est plus faible : 8 ans séparent les plus aisées des plus pauvres. Aux alentours d'un niveau de vie de 1000 euros par mois, 100 euros supplémentaires sont associés à 0,9 an d'espérance de vie en plus chez les hommes et 0,7 an chez les femmes, tandis que l'écart n'est plus que de 0,3 ans et 0,2 an aux alentours d'un niveau de vie de 2000 euros par mois", détaille le rapport de l'Insee.

Les cadres vivent plus longtemps que les ouvriers...
D'après les chiffres rapportés par l'Observatoire des inégalités en février 2016, il y a un écart d'espérance de vie de plus de 6 ans entre les hommes cadres et les ouvriers. Un cadre a une espérance de vie à 35 ans de 49 ans, contre 42,6 ans pour un ouvrier, autrement dit, les cadres peuvent espérer vivre jusqu'à 84 ans, les ouvriers jusqu'à 77,6 ans.
Chez les femmes, il y a également un écart d'espérance de vie entre les cadres et les ouvrières mais deux fois moins important que chez les hommes. A 35 ans, l'espérance de vie d'une femme cadre est de 53 ans et de 49,8 ans pour une ouvrière en moyenne. Les cadres peuvent donc espérer vivre jusqu'à 88 ans et les ouvrières jusqu'à 84,8 ans.

... les égoutiers et les éboueurs meurent prématurément
).....................

https://www.franceinter.fr/amp/refo...e9rgJgU_-LEBEQfKvyeBqQFofOE33FKCKf9kGshTMuh28
 
Des lycées parisiens « en effervescence »
Au moins une douzaine de lycées de la capitale sont mobilisés à l’approche de la première session des épreuves du bac qu’enseignants et syndicats estiment mal préparée.

Paris, capitale de la mobilisation contre le « bac Macron » ? C’est ce qui se dit dans les cortèges enseignants, où l’on tient la liste des établissements « prêts à bouger ». Une liste qui s’allonge, aux dires des intéressés : de Turgot à Lavoisier, de Bergson à Simone-Weil en passant par Duruy, Jacques-Decour, Henri-IV, Colbert, Honoré-de-Balzac ou encore Gabriel-Fauré… les lycées qui ne s’étaient pas encore – ou pas majoritairement – mobilisés contre la réforme des retraites se réveillent à l’approche de la première session des épreuves du baccalauréat. ..............

https://www.lemonde.fr/societe/arti...8VO8qdP_QrryPVkPxPQ8Ps4YFVx5AxSves1jOGmB9J3uQ
 
Réforme des retraites : les militaires défavorables au projet
Coup de tonnerre pour l'exécutif. La grande muette dit non à la réforme des retraites. Le Conseil supérieur de la fonction militaire, saisi par le ministre des Armées pour se prononcer sur le projet de loi instituant un système universel par points, vient de rendre un avis qui ne va pas plaire au gouvernement.« Après l'étude du projet de loi, il ne peut, en ce qui concerne la condition militaire, émettre un avis favorable », lit-on à la fin de ce document daté du 15 janvier, à en-tête du ministère des Armées, avec au bas de ces trois pages la signature du contrôleur général des armées Olivier Schmit, secrétaire général du Conseil supérieur de la fonction militaire.C'est un verdict cinglant qui tombe alors que depuis des mois le gouvernement multiplie les déclarations pour rassurer les 348 000 fonctionnaires de l'armée de terre, la gendarmerie, l'armée de l'air ou la marine, sur leur sort dans le nouveau système. Et de marteler les concessions acquises avec le maintien « des particularités objectivement justifiées par les missions qui leur sont assignées ». LIRE AUSSI > Réforme des retraites : «Un nouveau système plus compliqué et inégalitaire»Encore récemment, Édouard Philippe insistait sur les « spécificités fonctionnelles, opérationnelles » : « On ne veut pas se retrouver avec un régiment de combattants de 63 ans ». Façon de marteler que les règles de départs à la retraite resteraient inchangées pour les forces armées, avec des droits ouverts selon les rangs, à partir de 17 ans, 20 ans, voir 27 ans de service effectif.Les militaires incités à rester en posteSauf que dans le détail, au-delà des départs anticipés, les auteurs de cet avis - de haut gradés membres de ce conseil -- ne ménagent pas leurs critiques : « Certaines dispositions (NDLR : de ce projet) fragilisent notre modèle d'armée et la condition militaire », assènent-ils d'entrée de jeu.En tête des points durs, ...
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Importante coupure d'électricité dans le secteur de Rungis, revendiquée par la CGT Energie

Le secteur de Rungis dans le Val-de-Marne a été impacté par une coupure de courant ce mardi matin, la CGT Energie a revendiqué cette action.
Une vaste coupure d'électricité a touché ce matin le sud de Paris, dans le secteur de Rungis. Selon nos informations, il s'agit d'un acte volontaire, revendiqué par la CGT Energie.

Cette action visait à "marquer les esprits, avoir un impact sur l'économie et surtout se faire entendre", a expliqué sur RMC Franck Jouanno de la CGT Energie du Val-de-Marne. "Ce n'est pas non plus la fin du monde d'avoir une coupure, en général ça ne dure pas plus que la matinée", ajoute-t-il.

30.000 clients impactés
"On a vu que le quartier était plongé dans le noir (...). Personne n'avait d'électricité. On était quand même assez énervés", raconte Michaël, habitant de L'Haÿ-les-Roses.
D'après Enedis contacté par BFM Paris, le courant a été rétabli, au total 30.000 clients ont été impactés. Le gestionnaire du réseau de distribution d'électricité va porter plainte.

"C'est scandaleux c'est irresponsable et ça détruit le dialogue social (...) il faut mettre fin à ces actions", a de son côté commenté le ministre du Logement Julien Denormandie, invité sur BFMTV.
 
Le nouveau bac perturbé dès son premier jour

On est loin des 0.1% de "perturbateurs radicalisés antidémocratiques" annoncés par JM Blanquer le 19 janvier. Pour le premier jour de la première session du nouveau bac, le ministère annonce un lycée sur dix perturbé et des épreuves annulées dans 40 lycées. Cette estimation basse est contredite par le Snpden, syndicat des personnels de direction Unsa, qui estime que 15% des lycées connaissent des perturbations, et par le Snes Fsu qui cite 40% des lycées. Visiblement il y a pas mal "d'anti Blanquer" dans les établissements et encore davantage d'enseignants et élèves hostiles au nouveau bac. Le session ne fait que commencer...

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2020/01/21012020Article637151898549315217.aspx
 
La double peine des privé·e·s d’emploi
PUBLIÉ LE 20 JAN 2020

La réforme des retraites succède à la réforme de l’assurance-chômage, dont les premières mesures sont mises en œuvre depuis le 1er novembre dernier. Une double peine pour les privé·e·s d’emploi.
En reprenant la main sur la gestion de l’assurance-chômage, le gouvernement d’Emmanuel Macron a imposé par décret une saignée de plus de 3,4 milliards d’euros de droits d’indemnisation pour les travailleur·se·s privé·e·s d’emploi et précaires.
Depuis le 1er novembre, il faut avoir travaillé 6 mois sur les 24 derniers pour toucher une indemnisation. Le 1er avril, un nouveau mode de calcul sera mis en place, entraînant une baisse de 30 à 50 % des indemnisations.
C’est une attaque sans précédent qui va plonger dans la misère 1,4 millions de travailleur·se·s. Pour les privé·e·s d’emploi, indemnisé·e·s ou non, ces deux réformes sont une double peine.

D’une part, le calcul de la retraite sur l’ensemble de la carrière et non sur les 25 meilleures années va défavoriser les travailleur·se·s ayant une carrière morcelée.

D’autre part, les privé·e·s d’emploi ne cotiseront plus sur la base de leur salaire : « Aujourd’hui, les travailleur·se·s privé·e·s d’emploi indemnisé·e·s par Pôle emploi cotisent pour leur retraite sur la base de leur ancien salaire. Avec la réforme des retraites, leur point sera calculé sur la base de leur indemnisation (ARE, allocation de retour à l’emploi), soit 62 % de leur salaire en moyenne. Ils auront donc une retraite beaucoup plus faible qu’aujourd’hui », explique Pierre Garnodier, du collectif national des travailleur·se·s privé·e·s d’emploi et précaires CGT.

Ces points seront attribués par un mécanisme de solidarité nationale dont le gouvernement décidera seul du niveau, selon la part de son budget qu’il souhaite allouée aux futures retraites des privé·e·s d’emploi.

La retraite des privé·e·s d’emploi deviendra donc une variable d’ajustement du gouvernement.

Les chômeur·se·s en fin de droit, qui touchent l’ASS (allocation de solidarité spécifique), cotisent aujourd’hui pour leur retraite. Avec son projet de revenu universel d’activité (RUA), le gouvernement souhaite en finir avec l’ASS. Ses bénéficiaires ne cotiseraient alors plus pour leur retraite.
C’est catastrophique pour les chômeur·se·s âgé·e·s, dont le nombre va encore exploser avec le recul de l’âge légal de départ à la retraite. En comparaison avec la réforme de 2010, qui a reculé l’âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans, le nombre de chômeur·se·s âgé·e·s de 60 à 64 ans en fin de droit a augmenté de 75 % et celles et ceux percevant le RSA a plus que doublé (157 % d'augmentation).

Avec le système de retraite à points, le gouvernement condamne 11 millions de travailleur·se·s privé·e·s d’emploi et précaires à la misère à perpétuité, tandis que l’on compte déjà 9 millions de travailleur·se·s vivant sous le seuil de pauvreté.

Comment accepter cette régression sociale alors que déjà 553 000 retraité·e·s survivent au minimum vieillesse, que 31 % des pensions sont inférieures à 1 000 € et que par conséquent 500 000 retraité·e·s sont dans l’obligation de reprendre une activité salariée après la liquidation de leur retraite ?

Pour répondre à cette urgence sociale, nous revendiquons la création d’une Sécurité sociale intégrale gérée par les travailleur·se·s et couvrant tous les risques de la vie pour 100 % des travailleur·se·s (chômage, retraite, maladie…) par le maintien à 100 % de l’ancien salaire et jamais en dessous du Smic.
Cette Sécurité sociale intégrale nécessite un rééquilibrage du partage des richesses produites en direction du travail. En trente ans, 200 milliards d’euros sont passés de la poche des salarié·e·s à celle des actionnaires.

Nous demandons l’arrêt des exonérations fiscales et autres aides publiques sans aucune contrepartie en termes d’emploi et la mise en place d’une politique orientée vers l’emploi : un million d’embauches dans le public et dans le privé, ce qui représente 44 milliards d’euros de cotisations supplémentaires.

https://www.cgt.fr/actualites/franc...Zq5vFluDrPSskluVgGsl3qT8yohHwXRk4ptJhpWdbVSOw
 
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