mercredi 8 octobre 2008 - 09h:26
Samar Al-Gamal - Apl-Ahram/hebdo
De brefs passages extraits du livre de Mohamad Hassanein Heikal Octobre 73, larme et la politique mettent en relief des moments et des impressions du président Sadate dans les premières heures de la guerre.
(...) Le président Sadate sest levé le 6 octobre à 7h15 du matin. La première chose quil a faite a été de tendre la main, de prendre le téléphone et dappeler le colonel Abdel-Raouf Réda, son directeur de bureau pour les affaires militaires à cette époque. Il sétait déplacé avec un groupe dofficiers de létat-major à un siège temporaire de 3 chambres au sous-sol du palais Al-Tahra. Le président Sadate était préoccupé par la même question qui le hantait quelques heures avant de se coucher : lennemi a-t-il su ?
La réponse a été que lennemi a su et ceci sest manifesté à travers sa réaction sur le front.
(...) A 13h, le samedi 6 octobre, le président Sadate est arrivé au poste « 10 », - siège du commandement principal des opérations - et sest rendu dès son arrivée avec le maréchal Ahmad Ismaïl Ali au bureau du commandant général. Là, il a passé quelques minutes au cours desquelles il a jeté un coup dil sur les cartes détat-major. Il sest intéressé à poser des questions sur les positions des pièces navales, qui avaient auparavant appareillé en mer Rouge et en Méditerranée. Il sest enquis de la préparation des forces spéciales « Saaqa » qui sétaient infiltrées au Sinaï, la veille, pour arrêter le fonctionnement du lance-flammes qui constituait un des principaux points dans le plan israélien pour entraver toute traversée (du Canal de Suez) ... Le président Sadate est entré dans la salle dopération à 13h30. Lambiance était très tendue où se mêlaient lespoir, linquiétude, le savoir et la foi. Chacun des commandants et des officiers présents dans la salle, qui dépassaient les 100, sentait quil vivait un instant décisif dans lhistoire de sa patrie et que le sort de beaucoup serait lié par ce qui a été décidé dans cette salle et transmis sur le champ de bataille ou ce qui est en provenance de là-bas.
(...) A 19h pile, le président Sadate et avec lui tous ceux dont les conditions ont permis dêtre présents dans cette salle glorieuse, étaient dans un état dextase incroyable, après sêtre assurés tous que lopération la plus dangereuse de la guerre, dont ils craignaient les pertes, a eu un succès, dépassant limagination. Cétait linstant le plus merveilleux de leur vie, lorsquils ont reçu le rapport préliminaire sur le volume des pertes égyptiennes dans les opérations, jusquà ce moment (...). Le président était assuré que quelque chose de grandiose, beaucoup plus que ses rêves les plus extraordinaires, a été réalisé ...
(...) Ce qua vu le président Sadate durant sa présence au centre de commandement numéro « 10 » et après son départ est une expérience qui relève de la légende. Il était possible dexpliquer ce qui paraissait mythique par des causes rationnelles et scientifiques.
Premièrement : Il existait une patrie, une nation, sous pression immense qui a mené à faire exploser le noyau interne et solide de cette nation et en conséquence, une énergie difficile à imaginer sest libérée. Sa puissance sest propulsée, comme une explosion nucléaire (...).
Deuxièmement : Les précédentes expériences amères, et à leur tête celle de 1967, ont appris à beaucoup, surtout aux Forces armées égyptiennes, que la science et la planification basée sur celle-ci, sont les moyens de cette époque pour réaliser nimporte quel objectif.
Samar Al-Gamal - Apl-Ahram/hebdo
De brefs passages extraits du livre de Mohamad Hassanein Heikal Octobre 73, larme et la politique mettent en relief des moments et des impressions du président Sadate dans les premières heures de la guerre.
(...) Le président Sadate sest levé le 6 octobre à 7h15 du matin. La première chose quil a faite a été de tendre la main, de prendre le téléphone et dappeler le colonel Abdel-Raouf Réda, son directeur de bureau pour les affaires militaires à cette époque. Il sétait déplacé avec un groupe dofficiers de létat-major à un siège temporaire de 3 chambres au sous-sol du palais Al-Tahra. Le président Sadate était préoccupé par la même question qui le hantait quelques heures avant de se coucher : lennemi a-t-il su ?
La réponse a été que lennemi a su et ceci sest manifesté à travers sa réaction sur le front.
(...) A 13h, le samedi 6 octobre, le président Sadate est arrivé au poste « 10 », - siège du commandement principal des opérations - et sest rendu dès son arrivée avec le maréchal Ahmad Ismaïl Ali au bureau du commandant général. Là, il a passé quelques minutes au cours desquelles il a jeté un coup dil sur les cartes détat-major. Il sest intéressé à poser des questions sur les positions des pièces navales, qui avaient auparavant appareillé en mer Rouge et en Méditerranée. Il sest enquis de la préparation des forces spéciales « Saaqa » qui sétaient infiltrées au Sinaï, la veille, pour arrêter le fonctionnement du lance-flammes qui constituait un des principaux points dans le plan israélien pour entraver toute traversée (du Canal de Suez) ... Le président Sadate est entré dans la salle dopération à 13h30. Lambiance était très tendue où se mêlaient lespoir, linquiétude, le savoir et la foi. Chacun des commandants et des officiers présents dans la salle, qui dépassaient les 100, sentait quil vivait un instant décisif dans lhistoire de sa patrie et que le sort de beaucoup serait lié par ce qui a été décidé dans cette salle et transmis sur le champ de bataille ou ce qui est en provenance de là-bas.
(...) A 19h pile, le président Sadate et avec lui tous ceux dont les conditions ont permis dêtre présents dans cette salle glorieuse, étaient dans un état dextase incroyable, après sêtre assurés tous que lopération la plus dangereuse de la guerre, dont ils craignaient les pertes, a eu un succès, dépassant limagination. Cétait linstant le plus merveilleux de leur vie, lorsquils ont reçu le rapport préliminaire sur le volume des pertes égyptiennes dans les opérations, jusquà ce moment (...). Le président était assuré que quelque chose de grandiose, beaucoup plus que ses rêves les plus extraordinaires, a été réalisé ...
(...) Ce qua vu le président Sadate durant sa présence au centre de commandement numéro « 10 » et après son départ est une expérience qui relève de la légende. Il était possible dexpliquer ce qui paraissait mythique par des causes rationnelles et scientifiques.
Premièrement : Il existait une patrie, une nation, sous pression immense qui a mené à faire exploser le noyau interne et solide de cette nation et en conséquence, une énergie difficile à imaginer sest libérée. Sa puissance sest propulsée, comme une explosion nucléaire (...).
Deuxièmement : Les précédentes expériences amères, et à leur tête celle de 1967, ont appris à beaucoup, surtout aux Forces armées égyptiennes, que la science et la planification basée sur celle-ci, sont les moyens de cette époque pour réaliser nimporte quel objectif.