Le 03 décembre dernier décédait le général Paul Aussaresses, ancien responsable des services de renseignement à Alger pendant la guerre d’indépendance.
Dans l’assourdissant silence qui régnait en France autour de la souffrance infligée au peuple algérien pendant la décolonisation (officiellement de 1954 à 1962) ; le criminel avouait enfin en 2001, dans son livre « Services spéciaux, Algérie 1955-1957 », avoir usé des sévices corporels pour obtenir des informations de ses victimes. Il affirmait alors que la torture était « tolérée, sinon recommandée » par les politiques et qu’elle était « légitime quand l’urgence s’impose ». Arguments déjà exposés dans un entretien avec un journaliste du quotidien Le Monde en 2000, qui ne manqueront pas d’horrifier, et posent la question de la déshumanisation des « indigènes » de l’époque.Après un reportage télévisuel scandaleux (ci-dessous), il est condamné en 2004 pour « apologie de la torture » et exclu de l’ordre de la Légion d’honneur. Une bien mauvaise publicité pour l’armée française et l’OTAN qui l’avaient promu colonel après la guerre, aggravée par la publication en 2008 de son second livre « Je n’ai pas tout dit ».
Dans l’assourdissant silence qui régnait en France autour de la souffrance infligée au peuple algérien pendant la décolonisation (officiellement de 1954 à 1962) ; le criminel avouait enfin en 2001, dans son livre « Services spéciaux, Algérie 1955-1957 », avoir usé des sévices corporels pour obtenir des informations de ses victimes. Il affirmait alors que la torture était « tolérée, sinon recommandée » par les politiques et qu’elle était « légitime quand l’urgence s’impose ». Arguments déjà exposés dans un entretien avec un journaliste du quotidien Le Monde en 2000, qui ne manqueront pas d’horrifier, et posent la question de la déshumanisation des « indigènes » de l’époque.Après un reportage télévisuel scandaleux (ci-dessous), il est condamné en 2004 pour « apologie de la torture » et exclu de l’ordre de la Légion d’honneur. Une bien mauvaise publicité pour l’armée française et l’OTAN qui l’avaient promu colonel après la guerre, aggravée par la publication en 2008 de son second livre « Je n’ai pas tout dit ».