De nos jours, nous entendons parler de la guerre de 4ème génération. Alors, qu’entendons-nous par ce terme ?
Depuis que les Américains se sont enfoncés dans la guerre en Afghanistan et en Irak, les stratèges américains ont proposé la théorie de la guerre de quatrième génération pour réaliser les objectifs des Etats-Unis dans la région du Moyen-Orient.
Dans ce nouveau modèle de la guerre, il ne s’agit plus pour autant la domination physique sur les forces ennemies, mais d’attaquer l’esprit des centres décisionnels auprès d’un groupe ennemi. Pour réaliser ce but, il faut briser la volonté politique de son adversaire. Dans la logique de la guerre de troisième génération, le but principal est d’envahir le territoire ennemi et de faire une emprise sur ses ressources. Mais la guerre de quatrième génération vise le régime politique de l’Etat adversaire et tente de le changer.
Dans une guerre de troisième génération, comme celle qui se déclencha entre les Etats-Unis et les Vietnamiens, les habitants du pays attaqué peuvent s’unir pour défendre leur patrie. Mais dans la théorie de la guerre de quatrième génération, il faut essayer de créer un écart entre le régime adversaire et sa population, afin de préparer le terrain à un changement du régime à l’intérieur du pays adversaire. Cela dit, le but de ce nouveau type de guerre est de viser la population du pays ennemi.
Contrairement à la logique dominante des guerres classiques, dans ce nouveau modèle, il faut surtout favoriser la guerre asymétrique, en y impliquant de plus en plus la population civile.
Cela passera par l’affaiblissement de l’autorité du régime politique sur ses citoyens, de sorte que le terrain devienne propice à un face-à -face entre le pouvoir et la population pour faire éclater l’Etat ennemi de l’intérieur.
L’instrumentalisation de l’opposition intérieure et la concertation entre les menaces extérieures et les rivalités intérieures sont des caractéristiques importantes de la guerre de quatrième génération.
Ce nouveau type de guerre permet aux grandes puissances d’assurer leurs objectifs sans qu’il y ait besoin pour elles de recourir au levier militaire, car des tactiques politiques, psychiques et médiatiques pourraient servir à faire l’essentiel.Tel est l’exemple présumé du printemps arabe.
En fait, ce printemps était préparé à l’avance de la part des Etats-Unis et des autres profiteurs. Mais cette histoire a commencé depuis longtemps mais nous étions plutôt dans un état de sommeil vu nos régimes politiques. Nous menions une vie sans sensibilisation, sans démocratie, sans rien. Des problèmes qui nous entourent de tous les côtés. Nous étions noyés par ces problèmes à tel point que nous ne voyons pas ou prévenons pas ce que l’Autre nous prépare.
Nous souffrons vraiment de beaucoup de problèmes et même après les révolutions, ça va continuer.
Le jeu n’a pas encore fini.
Depuis que les Américains se sont enfoncés dans la guerre en Afghanistan et en Irak, les stratèges américains ont proposé la théorie de la guerre de quatrième génération pour réaliser les objectifs des Etats-Unis dans la région du Moyen-Orient.
Dans ce nouveau modèle de la guerre, il ne s’agit plus pour autant la domination physique sur les forces ennemies, mais d’attaquer l’esprit des centres décisionnels auprès d’un groupe ennemi. Pour réaliser ce but, il faut briser la volonté politique de son adversaire. Dans la logique de la guerre de troisième génération, le but principal est d’envahir le territoire ennemi et de faire une emprise sur ses ressources. Mais la guerre de quatrième génération vise le régime politique de l’Etat adversaire et tente de le changer.
Dans une guerre de troisième génération, comme celle qui se déclencha entre les Etats-Unis et les Vietnamiens, les habitants du pays attaqué peuvent s’unir pour défendre leur patrie. Mais dans la théorie de la guerre de quatrième génération, il faut essayer de créer un écart entre le régime adversaire et sa population, afin de préparer le terrain à un changement du régime à l’intérieur du pays adversaire. Cela dit, le but de ce nouveau type de guerre est de viser la population du pays ennemi.
Contrairement à la logique dominante des guerres classiques, dans ce nouveau modèle, il faut surtout favoriser la guerre asymétrique, en y impliquant de plus en plus la population civile.
Cela passera par l’affaiblissement de l’autorité du régime politique sur ses citoyens, de sorte que le terrain devienne propice à un face-à -face entre le pouvoir et la population pour faire éclater l’Etat ennemi de l’intérieur.
L’instrumentalisation de l’opposition intérieure et la concertation entre les menaces extérieures et les rivalités intérieures sont des caractéristiques importantes de la guerre de quatrième génération.
Ce nouveau type de guerre permet aux grandes puissances d’assurer leurs objectifs sans qu’il y ait besoin pour elles de recourir au levier militaire, car des tactiques politiques, psychiques et médiatiques pourraient servir à faire l’essentiel.Tel est l’exemple présumé du printemps arabe.
En fait, ce printemps était préparé à l’avance de la part des Etats-Unis et des autres profiteurs. Mais cette histoire a commencé depuis longtemps mais nous étions plutôt dans un état de sommeil vu nos régimes politiques. Nous menions une vie sans sensibilisation, sans démocratie, sans rien. Des problèmes qui nous entourent de tous les côtés. Nous étions noyés par ces problèmes à tel point que nous ne voyons pas ou prévenons pas ce que l’Autre nous prépare.
Nous souffrons vraiment de beaucoup de problèmes et même après les révolutions, ça va continuer.
Le jeu n’a pas encore fini.