En mémoire des Rijals qui sont morts ...Et pour ceux n'ont jamais tiré une balle contre Tsahal mais qui passent leur temps à parler .....; ils n'ont combattu Tsahal qu'avec la bouche
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Les pays arabes, tout comme Israël, commémorent ce 6 octobre le 44e anniversaire du début de la Guerre du Kippour. Durant plusieurs jours, les armées de l’Egypte, de la Syrie et de la Jordanie, soutenues par d’autres armées des pays arabes dont le Maroc, combattaient l’entité sioniste pour se venger de la défaite lors de la Guerre des Six jours. Retour sur l’engagement du Maroc lors de ces affrontements.
Sollicité par l’Egypte et la Syrie, le Maroc répond présent
Dans son ouvrage «
Mémoires de la Guerre d’Octobre» (Editions Maison américaine des recherches du Moyen Orient, 2003), Saad El Shazly revient notamment sur cette première rencontre avec le roi Hassan II.
«Le Général Oufkir et le directeur du Cabinet royal étaient aussi présents. Le Roi m’a m’écouté avant de commenter : les Forces armées marocaines sont toutes à votre disposition et chaque citoyen marocain sera heureux de voir nos forces armées combattre pour la cause arabe. J’ai donc exprimé le souhait d’avoir une idée générale sur la force militaire et le Roi a favorablement répondu à ma requête.»
En Syrie, les Marocains se distinguent
Le général Saad El Shazly raconte ensuite avoir demandé à ce que les forces marocaines soient dépêchées sur le front égyptien le 1er octobre. Le roi Hassan II, ne connaissant pas encore la date du début des interventions des forces arabes, propose la date du 1er novembre, arguant que les soldats marocains doivent passer Ramadan et l’Aïd El Fitr avant de partir en guerre.
Mais dès l’annonce du début des opérations, les Marocains sont envoyés en Egypte pour prendre part à la guerre contre Israël. «Tous les moyens aériens ont été utilisées, y compris la Royale Air Maroc», raconte le général égyptien, affirmant que le soutien apporté par le royaume lui a valu d’être classé 5e force militaire arabe à soutenir l’Egypte, la Jordanie et la Syrie dans cette guerre.
Le royaume dépêchera une brigade d'infanterie sur le front égyptien et un bataillon blindé sur le front syrien. Saad El Shazly fait aussi savoir que l’escadron marocain de F-5 n’a finalement pas été dépêché.
Le nombre exact de soldats envoyés par le royaume reste, jusqu’à aujourd’hui, méconnu. Si
le média égyptien Ahram évoque l’envoi de 11 000 soldats,
Mohamed Amnzou, un soldat marocain ayant participé à la Guerre du Kippour, a affirmé en 2014 dans une
déclaration à la presse qu’ils étaient près de 6 000 soldats marocains à avoir pris part à cette guerre. «5 000 d’entre nous sont arrivés au front syrien à temps et occupaient des positions sensibles», raconte-t-il.
Et c’est d’ailleurs vrai puisque plusieurs médias, à l’instar de
Sasa Post, font état du rôle de la brigade marocaine d’infanterie dans le Golan. «La brigade s’est bien battue lors de la bataille du mont Sheikh.
Ils sont même 170 martyrs marocains à avoir été déplorés lors de cette guerre», poursuit cette source.
Ahram ne manque pas de vanter le courage et la bravoure des Marocains qui lui ont valu de porter le nom d’une grande place au cœur de Damas.
Au cœur de Damas, une place portant le nom de la brigade marocaine ayant participé à la Guerre du Kippour. / Ph. Sasapost
Les pays arabes, tout comme Israël, commémorent ce 6 octobre le 44e anniversaire du début de la Guerre du Kippour. Durant plusieurs jours, les armées de l’Egypte, de la Syrie et de la Jordanie, soutenues
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