C'est une nouvelle vision de l'aménagement du territoire qu'a défendue le ministre de l’Habitat devant la Commission de l’Intérieur et des collectivités territoriales de la Chambre des représentants. Cette dernière l'a convoqué pour s’expliquer sur les contraintes de l’urbanisme dans le monde rural.
Si Abdelahed El Fassi a reconnu avoir signé des conventions avec des présidents de régions, il a néanmoins fait part de sa déception face à l’attitude de certains responsables des collectivités territoriales obnubilés par l’obtention de financements. Ces derniers prétendent être les seuls à connaître les besoins et les attentes. Et à ce titre, ils savent comment redistribuer ces fonds.
Le ministre ne partage pas cet avis. Il répète à qui veut l’entendre que son département n’était pas un bailleur de fonds. Ses moyens, limités, sont puisés dans le Fonds de solidarité d’habitat, alimenté notamment par une taxe sur les ventes de ciment.
«L’utilisation de cet argent doit avoir un effet plus important sur le développement économique et social», dit-il devant les députés. Surtout que dans le schéma arrêté par le ministre, «la volonté d’attirer d’autres partenaires pour que les investissements publics produisent plus d’effets sur le développement».
Selon le ministre, l’ancienne formule d’aide architecturale et technique accordée aux habitants des centres ruraux sera révisée en raison de ses limites. C’est pour cette raison qu’une nouvelle version a été mise en place. Elle se base sur l’élargissement de l’offre présentée concernant l’intervention gratuite des architectes. Elle comprend aussi des plans pour la restructuration des douars et pour les zones d’équipement progressif.
A cela s’ajoutent les documents d’urbanisme et les études relatives à l’aspect préventif et d’anticipation. Il s’agit particulièrement d’éviter les risques liés aux tremblements de terre, aux inondations et aux éboulements de terrains. L’idée est aussi d’étendre la base des bénéficiaires du programme pour comprendre les espaces ruraux couverts par les documents d’urbanisme homologués.
«Cette nouvelle version s’appuie sur une démarche participative et un financement commun avec les conseils de région et le soutien technique de l’Ordre national des architectes et celui des topographes», a indiqué le ministre. Ce dernier a rappelé la signature récente de 5 conventions-cadres pour la mise en œuvre du programme au niveau régional. Il s’agit des régions de Fès-Meknès, Khénifra-Béni Mellal, Souss-Massa, Drâa Tafilalt et Dakhla Oued Eddahab. Toutefois, le ministre est catégorique sur la mise en œuvre de ces accords: les crédits seront affectés aux agences urbaines et non aux conseils régionaux...........................................................
https://www.leconomiste.com/article/1046455-habitat-rural-la-nouvelle-formule-d-el-fassi
Si Abdelahed El Fassi a reconnu avoir signé des conventions avec des présidents de régions, il a néanmoins fait part de sa déception face à l’attitude de certains responsables des collectivités territoriales obnubilés par l’obtention de financements. Ces derniers prétendent être les seuls à connaître les besoins et les attentes. Et à ce titre, ils savent comment redistribuer ces fonds.
Le ministre ne partage pas cet avis. Il répète à qui veut l’entendre que son département n’était pas un bailleur de fonds. Ses moyens, limités, sont puisés dans le Fonds de solidarité d’habitat, alimenté notamment par une taxe sur les ventes de ciment.
«L’utilisation de cet argent doit avoir un effet plus important sur le développement économique et social», dit-il devant les députés. Surtout que dans le schéma arrêté par le ministre, «la volonté d’attirer d’autres partenaires pour que les investissements publics produisent plus d’effets sur le développement».
Selon le ministre, l’ancienne formule d’aide architecturale et technique accordée aux habitants des centres ruraux sera révisée en raison de ses limites. C’est pour cette raison qu’une nouvelle version a été mise en place. Elle se base sur l’élargissement de l’offre présentée concernant l’intervention gratuite des architectes. Elle comprend aussi des plans pour la restructuration des douars et pour les zones d’équipement progressif.
A cela s’ajoutent les documents d’urbanisme et les études relatives à l’aspect préventif et d’anticipation. Il s’agit particulièrement d’éviter les risques liés aux tremblements de terre, aux inondations et aux éboulements de terrains. L’idée est aussi d’étendre la base des bénéficiaires du programme pour comprendre les espaces ruraux couverts par les documents d’urbanisme homologués.
«Cette nouvelle version s’appuie sur une démarche participative et un financement commun avec les conseils de région et le soutien technique de l’Ordre national des architectes et celui des topographes», a indiqué le ministre. Ce dernier a rappelé la signature récente de 5 conventions-cadres pour la mise en œuvre du programme au niveau régional. Il s’agit des régions de Fès-Meknès, Khénifra-Béni Mellal, Souss-Massa, Drâa Tafilalt et Dakhla Oued Eddahab. Toutefois, le ministre est catégorique sur la mise en œuvre de ces accords: les crédits seront affectés aux agences urbaines et non aux conseils régionaux...........................................................
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