LORS DU FORUM CDG PRÉVOYANCE ORGANISÉ LUNDI 24 JUIN, HASSAN BOUBRIK PRÉSIDENT DE L’ACAPS A CRITIQUÉ LES SYSTÈMES DE PRÉVOYANCE SOCIALE EXISTANTS.
Lors de son intervention, Hassan Boubrik, président de l’ACAPS, a précisé que « le contexte est marqué par la nucléarisation des ménages la famille qui a de plus en plus des difficultés à assumer son rôle”. Lequel ? celui de la prise en charge des personnes âgées dépendantes.
Selon le président de l’ACAPS, « la solidarité familiale continuera mais, il serait un leurre de croire qu’elle va se substituer à des systèmes collectifs organisés et structurés de prévoyance sociale”. Car, ajoute-t-il, « ces systèmes ont un impact structurant, à la fois sur l’économie, sur les individus, en matière de mobilisation de l’épargne et de l’investissement ».
Hassan Boubrik a insisté sur le fait que « les système de protection sociale répondent à des besoins catégoriels, mais qui n’ont jamais été pensés dans le cadre d’une vision d’ensemble sur la prévoyance sociale ». Selon lui, cette construction a donné lieu à des « systèmes qui sont extrêmement hétérogènes, quant à leur fonctionnement et leur gouvernance ».
“Des systèmes injustes”
« Nos systèmes de prévoyance sont extrêmement injustes et inéquitables », estime le président de l’ACAPS. Car, selon lui, « ils mettent de côté 60% de la population marocaine ». Ils le sont également, « parce qu’une minorité des 40% qui restent bénéficient de systèmes extrêmement généreux ».
Pour étayer ses propos, il a pris pour exemple les systèmes par pensions civiles. « Sur les 500 milliards d’engagements non-couverts sur le système de retraite, 360 milliards proviennent des régimes de pensions civiles. Ce qui est l’équivalent de moins de 10% de la population active”.
Les priorités ? .........
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Lors de son intervention, Hassan Boubrik, président de l’ACAPS, a précisé que « le contexte est marqué par la nucléarisation des ménages la famille qui a de plus en plus des difficultés à assumer son rôle”. Lequel ? celui de la prise en charge des personnes âgées dépendantes.
Selon le président de l’ACAPS, « la solidarité familiale continuera mais, il serait un leurre de croire qu’elle va se substituer à des systèmes collectifs organisés et structurés de prévoyance sociale”. Car, ajoute-t-il, « ces systèmes ont un impact structurant, à la fois sur l’économie, sur les individus, en matière de mobilisation de l’épargne et de l’investissement ».
Hassan Boubrik a insisté sur le fait que « les système de protection sociale répondent à des besoins catégoriels, mais qui n’ont jamais été pensés dans le cadre d’une vision d’ensemble sur la prévoyance sociale ». Selon lui, cette construction a donné lieu à des « systèmes qui sont extrêmement hétérogènes, quant à leur fonctionnement et leur gouvernance ».
“Des systèmes injustes”
« Nos systèmes de prévoyance sont extrêmement injustes et inéquitables », estime le président de l’ACAPS. Car, selon lui, « ils mettent de côté 60% de la population marocaine ». Ils le sont également, « parce qu’une minorité des 40% qui restent bénéficient de systèmes extrêmement généreux ».
Pour étayer ses propos, il a pris pour exemple les systèmes par pensions civiles. « Sur les 500 milliards d’engagements non-couverts sur le système de retraite, 360 milliards proviennent des régimes de pensions civiles. Ce qui est l’équivalent de moins de 10% de la population active”.
Les priorités ? .........

Hassan Boubrik : "Nos systèmes de prévoyance sont injustes"
Lors du forum CDG Prévoyance organisé lundi 24 juin, Hassan Boubrik président de l'ACAPS a critiqué les systèmes de prévoyance sociale existants.
