Hausse très inquiétante des cas de tuberculose en île-de-france

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mam80

la rose et le réséda
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Considérée comme la maladie infectieuse la plus meurtrière à l’échelle mondiale, avec plus d’1,6 million de décès chaque année, la tuberculose sévit également en France, plus particulièrement en région parisienne, où elle se révèle deux fois plus fréquente que sur le reste du territoire.

L’Île-de-France est la région la plus touchée par la tuberculose

Alors qu’on pensait la tuberculose en déclin, le nombre de cas constatés en France est en nette augmentation depuis 2015.

La région la plus touchée par ce phénomène est l’Île-de-France, avec une hausse de près de 10 % des cas signalés observée par l’organisme Santé publique France entre 2015 et 2017, et une fréquence deux fois plus élevée que sur le reste de territoire. Se transmettant par voie aérienne, cette maladie infectieuse touche généralement les poumons et peut également se propager au cerveau.
Elle se traite de nos jours avec une cure de différents antibiotiques administrés pendant six mois.


Dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire, Santé publique France indique que « les populations concernées par cette augmentation sont celles souffrant le plus de précarité et de promiscuité, notamment les personnes nées à l’étranger, en hébergement collectif ou sans domicile fixe et celles arrivées récemment en France ».
En 2015, 1 758 cas de tuberculose ont été déclarés en Île-de-France.
L’année suivante, ce sont 1 809 cas qui ont été enregistrés dans la région, contre 1 927 en 2017, ce qui représente une croissance de 9,6 % en l’espace de deux ans.

Des conditions de vie précaires à l’origine de cette recrudescence

Sur les huit départements que compte l’Île-de-France, la Seine-Saint-Denis est de loin le plus touché (avec un nombre de cas déclaré de 25 pour 100 000 en 2015 et 26,5 pour 100 000 en 2017), suivi par le Val-de-Marne (avec un taux en baisse, passé de 18,3 pour 100 000 à 15,8 pour 100 000 en l’espace de deux ans).
Toujours selon le bulletin publié par Santé publique France, la plus forte augmentation concerne Paris, où le taux d’incidence est passé de 13,5 pour 100 000 en 2015 à 16,8 pour 100 000 en 2017, ce qui représente une augmentation de 23,4 %.


Les personnes les plus touchées sont les hommes, les jeunes âgés de 15 à 24 ans et les personnes nées à l’étranger arrivées sur le territoire français depuis moins de deux ans.

Chez cette dernière catégorie, la proportion de cas de tuberculose constatés a connu une augmentation particulièrement importante ces dernières années, passant notamment de 23 % à 32 % entre 2015 et 2017.
D’après les auteurs de ce rapport inquiétant, « ces observations incitent à poursuivre et renforcer l’adaptation du dépistage de ces populations à risque ».


mam
 
Tuberculose : l’AFP craint la contagion raciste


Attribuer à l’étranger des maladies est idéologiquement très fortement connoté. Partant, l’AFP use de détours interminables pour expliquer que les quelques cas de tuberculose dernièrement enregistrés à Paris viennent d’immigrés récemment arrivés.

Inquiétante nouvelle: le bacille de Koch fait son retour !


Nous ne parlons pas ici du chroniqueur des meilleures gazettes people ou réactionnaires… mais bien de « Mycobacterium tuberculosis », bactérie responsable de la tuberculose, également appelée « peste blanche ».



La tuberculose est la maladie infectieuse la plus meurtrière à l’échelle mondiale, devant le VIH. S’il reste préférable de se la voir diagnostiquer plutôt qu’un cancer généralisé, il vous est recommandé de soigneusement l’éviter.



Responsable de plus de 4000 morts par jour dans le monde, elle affecte le plus souvent le système pulmonaire et est diaboliquement contagieuse.



Des formes récentes plus résistantes posent problème aux médecins, mais un traitement antibiotique de six mois permet toutefois de s’en débarrasser le plus souvent.


La maladie prolifère auprès des populations pauvres ou affaiblies.


Les trois quarts des cas toucheraient actuellement l’Inde.



1927 cas recensés en 2017 en Île-de-France

Comme nos brillants journaux sont actuellement fort occupés à gloser sur une énième et obscure manigance de François Hollande contre le pouvoir macronien (ndlr: ce dernier évoque l’opportunité d’accueillir les enfants de djihadistes de Syrie, en plus de tous les malheureux migrants ayant fuit les exactions de leur géniteurs), cette information vous a surement échappé : les cas de tuberculose sont en augmentation.



10% de plus ces deux dernières années en Île-de-France, selon le dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire émanant de l’Institut de veille sanitaire.




La maladie, qui était en déclin, est deux fois plus fréquente à Paris que sur le reste du territoire français.


A déclaration obligatoire, pas toujours facile à diagnostiquer, 1927 cas de cette maladie ont, au total, été recensés sur 2017.



C’est la Seine-Saint-Denis (93) qui a de loin le taux de déclaration le plus élevé (25/100 000 en 2015 et 26,5/100 000 en 2017), devant le Val-de-Marne (94).



Toutefois, « la plus forte augmentation a été observée à Paris où le taux d’incidence est passé de 13,5/100 000 en 2015 à 16,8/100 000 en 2017, soit une augmentation de 23,4 % », est-il précisé par les autorités sanitaires.




Constatant cette inquiétante nouvelle, l’AFP a jugé opportun d’en informer ses abonnés à travers un communiqué, repris par Le Figaro ou Le Monde.


Historiquement, attribuer à l’étranger des maladies est idéologiquement très fortement connoté.



Les plus fragiles sont les premières victimes



Petit cas de conscience : comment parler de la nouvelle sans stigmatiser ?


Malgré l’efficace vaccin BCG, la maladie était toujours persistante marginalement en France parmi les populations les plus fragiles (poches de très grande pauvreté parmi les SDF, Roms ou personnes conjuguant immuno-déficience et habitat précaire).


Mais le dernier bulletin de l’Institut de veille sanitaire laisse peu de doute quant à l’origine des nouvelles infections constatées.


La tuberculose n’est plus maîtrisée au sein de la population des immigrés arrivée il y a moins de deux ans sur le territoire.



Voilà la formulation retenue dans le communiqué : « Les hommes, les jeunes âgés de 15 à 24 ans et les personnes nées à l’étranger, en particulier celles arrivées en France depuis moins de deux ans, étaient les plus touchées. »


On notera évidemment que les termes « migrants », « réfugiés » ou simplement « immigrés » sont soigneusement évités par l’AFP.


On a préféré opportunément parler des « personnes nées à l’étranger arrivées en France récemment (depuis moins de 2 ans) ».


« Ces observations incitent à poursuivre et renforcer l’adaptation du dépistage de ces populations à risque », apprend-on encore.
 
La (mauvaise) prophétie du Monde



En 2016, les Décodeurs du Monde se félicitaient du recul de la maladie année après année.


A l’époque, ces derniers faisaient le procès du « faux retour » de la tuberculose dû aux arrivées de migrants.


Alors que de mauvais esprits stigmatisaient alors à qui mieux mieux des camps démantelés dans le nord de Paris pour cause de tuberculose, le journal du soir s’indignait : « Présenter une poignée de cas dans un camp de réfugiésà Paris comme une menace imminente paraît disproportionné, dans un contexte où la tuberculose recule sur le plan national. »



Alors qu’une nouvelle vient à présent infirmer cette affirmation, le journal n’a pas estimé nécessaire, jusqu’à présent, de faire une mise au point.



Voilà déjà que les taxis sont soupçonnés de contourner la porte de La Chapelle pour ne pas effrayer les touristes.


Faudra-t-il bientôt dire à ces derniers de se méfier des crachats sur nos trottoirs ?



Le dernier bulletin peut légitimement inquiéter les plus hypocondriaques ayant peur de finir comme la Fantine des Misérables de Victor Hugo…


Mais nos journalistes ont peu ébruité la nouvelle jusqu’à présent.


Rien non plus du côté des réseaux sociaux, trop occupés à condamner l’attitude « homophobe » de Pierre Palmade (!) ou à dénoncer le « négationnisme » climatique de Pascal Praud et Elisabeth Lévy …



Notons cependant que BFM TV a enquêté sur la question, avec l’interview intéressante du Docteur Bouchaud de Bobigny :
Hausse de la tuberculose en Ile-de-France : les immigrés précaires particulièrement touchés pic.twitter.com/z8UhjUR3aT
— BFMTV (@BFMTV) 7 mai 2019
Ne désespérons pas de tous les médias !



https://lesobservateurs.ch/2019/05/09/tuberculose-lafp-craint-la-contagion-raciste/
 
Le tout premier rapport sur la santé des personnes déplacées en Europe révèle que les réfugiés et les migrants courent plus de risques d’avoir des problèmes de santé que les populations des pays d’accueil


Copenhague et Genève, 21 janvier 2019



Bien qu’il soit probable que les réfugiés et les migrants jouissent d’un bon état de santé général, ils peuvent être exposés à un risque de maladie lorsqu’ils sont en transition ou séjournent dans les pays d’accueil.


Cela est dû à de mauvaises conditions de vie ou à des ajustements dans leur mode de vie.


Telle est la principale conclusion du premier rapport sur la santé des réfugiés et des migrants dans la Région européenne de l’OMS (Report on the health of refugees and migrants in the WHO European Region), publié aujourd’hui par le Bureau régional de l’OMS pour l’Europe.



« Aujourd’hui, les systèmes politiques et sociaux s’efforcent de réagir de manière humaine et positive aux déplacements et aux migrations.


Ce rapport est le premier du genre et nous donne un aperçu de la santé des réfugiés et des migrants dans la Région européenne de l’OMS, à un moment où le phénomène migratoire s’accentue dans le monde entier », déclare le docteur Zsuzsanna Jakab, directrice régionale de l’OMS pour l’Europe.



À partir de l’examen de plus de 13 000 documents, le rapport fait la synthèse des dernières données disponibles sur la santé des réfugiés et des migrants dans la Région européenne de l’OMS, ainsi que des progrès réalisés par les pays pour promouvoir leur santé. Il a été élaboré en partenariat avec l’Institut national italien de la santé, de la migration et de la pauvreté (INMP).




Une vulnérabilité aux maladies transmissibles et non transmissibles



À leur arrivée, les réfugiés et les migrants semblent être moins affectés que les populations hôtes par de nombreuses maladies non transmissibles ; cependant, s’ils vivent dans la pauvreté, la durée de leur séjour dans le pays d’accueil augmente leur risque de souffrir de maladies cardiovasculaires, d’accident vasculaire cérébral ou de cancer.



De même, comme il est probable que les réfugiés et les migrants changent leur mode de vie pour faire moins d’activité physique et consommer davantage d’aliments moins sains, ils sont plus exposés aux facteurs de risque des maladies chroniques.



Les déplacements en eux-mêmes peuvent rendre les réfugiés et les migrants plus vulnérables aux maladies infectieuses.


Pourtant, le rapport souligne que, par exemple, la proportion de réfugiés et de migrants parmi les cas de tuberculose enregistrés dans un pays hôte varie beaucoup en fonction de la prévalence de la tuberculose au sein de la population du pays d’accueil ; et qu’un pourcentage important de réfugiés et de migrants séropositifs ont contracté l’infection à VIH après leur arrivée en Europe.



Bien que l’on s’accorde généralement à penser le contraire, le risque que les réfugiés et les migrants transmettent des maladies transmissibles à la population hôte est très faible.




« Ce nouveau rapport donne une idée de ce qui doit être fait pour répondre aux besoins tant des réfugiés et des migrants que de la population du pays d’accueil sur le plan sanitaire.


Comme les réfugiés et les migrants deviennent plus vulnérables que la population hôte au risque de contracter des maladies transmissibles ou non transmissibles, il est nécessaire qu’ils puissent, comme tout le monde, accéder à des services de santé de qualité en temps opportun.


C’est la meilleure façon de sauver des vies et de réduire le coût des traitements, ainsi que de protéger la santé des citoyens résidant dans le pays d’accueil », souligne le docteur Jakab.
 
Le tout premier rapport sur la santé des personnes déplacées en Europe révèle que les réfugiés et les migrants courent plus de risques d’avoir des problèmes de santé que les populations des pays d’accueil


Copenhague et Genève, 21 janvier 2019



Bien qu’il soit probable que les réfugiés et les migrants jouissent d’un bon état de santé général, ils peuvent être exposés à un risque de maladie lorsqu’ils sont en transition ou séjournent dans les pays d’accueil.


Cela est dû à de mauvaises conditions de vie ou à des ajustements dans leur mode de vie.


Telle est la principale conclusion du premier rapport sur la santé des réfugiés et des migrants dans la Région européenne de l’OMS (Report on the health of refugees and migrants in the WHO European Region), publié aujourd’hui par le Bureau régional de l’OMS pour l’Europe.



« Aujourd’hui, les systèmes politiques et sociaux s’efforcent de réagir de manière humaine et positive aux déplacements et aux migrations.


Ce rapport est le premier du genre et nous donne un aperçu de la santé des réfugiés et des migrants dans la Région européenne de l’OMS, à un moment où le phénomène migratoire s’accentue dans le monde entier », déclare le docteur Zsuzsanna Jakab, directrice régionale de l’OMS pour l’Europe.



À partir de l’examen de plus de 13 000 documents, le rapport fait la synthèse des dernières données disponibles sur la santé des réfugiés et des migrants dans la Région européenne de l’OMS, ainsi que des progrès réalisés par les pays pour promouvoir leur santé. Il a été élaboré en partenariat avec l’Institut national italien de la santé, de la migration et de la pauvreté (INMP).




Une vulnérabilité aux maladies transmissibles et non transmissibles



À leur arrivée, les réfugiés et les migrants semblent être moins affectés que les populations hôtes par de nombreuses maladies non transmissibles ; cependant, s’ils vivent dans la pauvreté, la durée de leur séjour dans le pays d’accueil augmente leur risque de souffrir de maladies cardiovasculaires, d’accident vasculaire cérébral ou de cancer.



De même, comme il est probable que les réfugiés et les migrants changent leur mode de vie pour faire moins d’activité physique et consommer davantage d’aliments moins sains, ils sont plus exposés aux facteurs de risque des maladies chroniques.



Les déplacements en eux-mêmes peuvent rendre les réfugiés et les migrants plus vulnérables aux maladies infectieuses.


Pourtant, le rapport souligne que, par exemple, la proportion de réfugiés et de migrants parmi les cas de tuberculose enregistrés dans un pays hôte varie beaucoup en fonction de la prévalence de la tuberculose au sein de la population du pays d’accueil ; et qu’un pourcentage important de réfugiés et de migrants séropositifs ont contracté l’infection à VIH après leur arrivée en Europe.



Bien que l’on s’accorde généralement à penser le contraire, le risque que les réfugiés et les migrants transmettent des maladies transmissibles à la population hôte est très faible.




« Ce nouveau rapport donne une idée de ce qui doit être fait pour répondre aux besoins tant des réfugiés et des migrants que de la population du pays d’accueil sur le plan sanitaire.


Comme les réfugiés et les migrants deviennent plus vulnérables que la population hôte au risque de contracter des maladies transmissibles ou non transmissibles, il est nécessaire qu’ils puissent, comme tout le monde, accéder à des services de santé de qualité en temps opportun.


C’est la meilleure façon de sauver des vies et de réduire le coût des traitements, ainsi que de protéger la santé des citoyens résidant dans le pays d’accueil », souligne le docteur Jakab.

Il serait judicieux de nous afficher le rapport non ?
 
Principales conclusions et idées fausses
  • Les migrants internationaux ne représentent que 10 % (90,7 millions) de la population totale de la Région européenne de l’OMS.


  • Moins de 7,4 % d’entre eux sont des réfugiés.


  • Dans certains pays européens, les citoyens pensent que les migrants sont 3 ou 4 fois plus nombreux qu’ils ne le sont réellement.

  • Bien que ce soient généralement les maladies transmissibles que l’on associe aux déplacements et aux migrations, on est de plus en plus conscient qu’un éventail de maladies aiguës et chroniques nécessitent également une attention particulière.

  • Les réfugiés et les migrants sont moins exposés à toutes les formes de cancer, à l’exception du cancer du col de l’utérus.


  • Chez les réfugiés et les migrants, cependant, le cancer est plus susceptible d’être diagnostiqué à un stade avancé, ce qui, sur le plan sanitaire, peut entraîner des résultats nettement moins bons que ceux de la population hôte.


  • La dépression et l’anxiété ont tendance à toucher davantage les réfugiés et les migrants que les populations hôtes, mais comme il y a des variations entre les groupes de migrants et suivant les méthodes employées pour évaluer la prévalence, il est difficile de tirer des conclusions définitives.


  • En général, les réfugiés et les migrants ont un taux d’incidence, de prévalence et de mortalité plus élevé que la population hôte pour le diabète, avec des taux plus élevés chez les femmes.


  • Les réfugiés et les migrants courent plus de risques de contracter des maladies infectieuses en raison de leur exposition aux infections, de leur manque d’accès aux soins de santé, de l’interruption des soins qui leur étaient prodigués et des mauvaises conditions de vie pendant le processus de migration.


  • Il est donc nécessaire de les protéger et de veiller à ce que les agents de santé de première ligne comprennent les risques encourus.


  • Même s’il se peut que les réfugiés et les migrants arrivent en Europe sans être complètement vaccinés ou sans être à jour dans leurs vaccinations, le recours à la vaccination est susceptible d’augmenter avec la durée de leur séjour.


  • La réaction immédiate face aux nouveaux arrivants est de s’assurer qu’ils reçoivent les vaccins de base selon le calendrier du pays d’accueil.

  • L’accès aux services sociaux et de santé varie d’un point à l’autre de la Région européenne de l’OMS en fonction de certains facteurs, généralement le statut juridique, les barrières linguistiques et la discrimination.

  • Les mineurs non accompagnés sont vulnérables à l’exploitation sexuelle et présentent des taux plus élevés de dépression et de symptômes du syndrome de stress post-traumatique.


  • Les traumatismes dus au travail sont beaucoup plus nombreux chez les migrants de sexe masculin que chez les travailleurs non migrants.
Une série de guides ont également été rédigés pour traduire les conclusions du rapport dans la pratique.


Chaque publication aborde un aspect spécifique de la santé des réfugiés et des migrants en proposant des outils, des études de cas et des bases factuelles qui permettront d’instaurer en connaissance de cause les pratiques et les politiques visant à améliorer leur santé.


Ces guides portent sur la santé maternelle et néonatale, la santé des enfants, la promotion de la santé, la santé mentale et le vieillissement en bonne santé. Ces documents ont été produits avec le soutien financier de la Commission européenne.
 
Vers des systèmes de santé adaptés aux réfugiés et aux migrants



Les pays de la Région européenne de l’OMS progressent dans la mise en œuvre de la Stratégie et [du] plan d’action sur la santé des réfugiés et des migrants, adoptés en 2016 par le Comité régional de l’OMS pour l’Europe afin d’encadrer l’amélioration des aspects sanitaires des mouvements de population.


Toutefois, il reste encore beaucoup à faire avant que l’on ne s’achemine vers des systèmes de santé adaptés aux réfugiés et aux migrants. Il faut notamment :
  • fournir une couverture sanitaire de qualité à un prix abordable, ainsi qu’une protection sociale à tous les réfugiés et migrants, quel que soit leur statut juridique ;

  • favoriser la prise en considération des différences culturelles et linguistiques par les systèmes de santé, afin de surmonter les obstacles à la communication ;

  • veiller à ce que les agents de santé soient bien équipés et expérimentés pour diagnostiquer et soigner les maladies infectieuses et non infectieuses répandues ;

  • renforcer l’action intersectorielle en matière de santé des réfugiés et des migrants ;

  • améliorer la collecte systématique et régulière de données comparables sur la santé des réfugiés et des migrants.
Le Bureau régional de l’OMS pour l’Europe et ses partenaires continueront à faciliter la mise en œuvre de la stratégie et du plan d’action et à aider les pays à combler les éventuelles lacunes dans la prestation des services de santé, notamment en formant les personnels de santé, en fournissant une assistance technique, en effectuant des missions conjointes dans le domaine de la santé publique et de l’évaluation des systèmes de santé, et en formulant des recommandations sur les politiques à mener au moyen de la boîte à outils de l’OMS, pour se préparer à un afflux de réfugiés et de migrants.
Rapport sur la santé des réfugiés et des migrants dans la Région européenne de l’OMS

Synthèse du Rapport sur la santé des réfugiés et des migrants dans la Région européenne de l’OMS

Série de guides techniques sur la santé des réfugiés et des migrants

http://www.euro.who.int/fr/media-ce...t-on-the-health-of-displaced-people-in-europe
 
déjà, si le dépistage était effectué chez les mineurs pris en charge par ASE (une cuti = voir si positif ou négatif)
serait un grand pas
la vérification de leur âge par des radios ou des prélèvements osseux se font actuellement


et d'après le lien de @belgika
<La réaction immédiate face aux nouveaux arrivants est de s’assurer qu’ils reçoivent les vaccins de base selon le calendrier du pays d’accueil. >

mam
 
Dernière édition:
Il serait judicieux de nous afficher le rapport non ?

Résumé

À l’heure actuelle, les migrants internationaux représentent près d’un dixième de la population de la Région européenne de l’OMS. La recherche d’un emploi constitue l’une des principales raisons pour lesquelles l’on décide d’émigrer à l’étranger, bien que la violence, les conflits, les catastrophes naturelles et les violations des droits de l’homme y contribuent également. La migration et le déplacement sont des déterminants sociaux qui influent sur la santé des réfugiés et des migrants. Le Bureau régional de l’OMS pour l’Europe a pris l’initiative d’aider les États membres à promouvoir la santé des réfugiés et des migrants, et à traiter les aspects de la santé de ces populations qui relèvent de la santé publique. Il a institué le programme Migration et santé spécialement à cette fin. Afin d’atteindre les objectifs de développement durable et de parvenir à la couverture sanitaire universelle, il importe d’acquérir une vue d’ensemble de l’état de santé des réfugiés et des migrants et des interventions menées par les systèmes de santé. En outre, cette initiative est conforme au cadre Santé 2020.

Ce rapport, le premier du genre, constitue une base de données factuelles dont le but est de catalyser la mise en place et la promotion de systèmes de santé tenant compte des besoins des migrants dans les 53 États membres de la Région européenne de l’OMS et au-delà. Le présent rapport vise à mettre en lumière les causes et les conséquences des besoins sanitaires des réfugiés et des migrants de la Région ainsi que les défis auxquels ils sont confrontés, tout en présentant un aperçu des progrès réalisés. Il cherche également à recenser les lacunes nécessitant la prise d’autres mesures en collaboration, à améliorer la collecte et la disponibilité de données de qualité, et à favoriser les initiatives politiques. Le rapport apporte aux États membres et aux autres parties prenantes la stimulation dont ils ont grand besoin afin de garantir des soins de santé de qualité pour tous


mam
 
déjà faudrait les vacciner à l'arrivée pour éviter la propagation des maladies contagieuses
 
Bah affiche les quand tu ne seras plus occupée afin que les chiffres que tu nous affiches ainsi que les infos concordent avec le rapport



quand j'écris je suis occupée je répondais à ton message de 18:56 demandant le rapport il a été posté à 18:58 c'est assez précis?o_O

l'article posté comporte plus de 5000 caractères donc fallait me laisser le temps de répondre
 
quand j'écris je suis occupée je répondais à ton message de 18:56 demandant le rapport il a été posté à 18:58 c'est assez précis?o_O

l'article posté comporte plus de 5000 caractères donc fallait me laisser le temps de répondre

Je m'en excuse je n'avais point vu

Merci de ta réponse et de ton efficacité 👍
 
Le vaccin de la tuberculose n'est plus obligatoire en france depuis des années...

Et on veut vacciner des nourrissons contre l'hépatite B ? A part ça tout va bien en France...des veaux ....

déjà, si le dépistage était effectué chez les mineurs pris en charge par ASE (une cuti = voir si positif ou négatif)
serait un grand pas
la vérification de leur âge par des radios ou des prélèvements osseux se font actuellement


et d'après le lien de @belgika
<La réaction immédiate face aux nouveaux arrivants est de s’assurer qu’ils reçoivent les vaccins de base selon le calendrier du pays d’accueil. >

mam
 
déjà faudrait les vacciner à l'arrivée pour éviter la propagation des maladies contagieuses

Il faudrat surtout faire quelque chose pour les camps. Les conditions d'hygiène, de surpopulation... présentent des risques pour l'humain, et notamment celui de dévlopper certaines maladies comme la tuberculose.

Les vaccins ne font pas tout. Ils sont nécessaires, mais ne font pas tout.
 
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