Haut-Karabakh : l’Azerbaïdjan lance une offensive d’envergure contre plusieurs villes

Drianke

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Bakou a déclaré lancer des «opérations antiterroristes» contre l’enclave. La capitale, Stepanakert, et d'autres villes de la région sont ciblées par des «tirs intensifs», selon les autorités séparatistes arméniennes.

Le Haut-Karabakh de nouveau sous les bombes azerbaïdjanaises. La capitale de la région séparatiste, Stepanakert, et d'autres villes de la région sont ciblées par des «tirs intensifs», ont déclaré les autorités locales ce mardi. «L'Azerbaïdjan a lancé une opération militaire de grande envergure contre la république d'Artsakh (le nom donné par les Arméniens au Haut-Karabakh, ndlr)», a indiqué sur Facebook la représentation des séparatistes en Arménie.

L'Azerbaïdjan a de son côté annoncé avoir lancé des «opérations antiterroristes» visant les forces arméniennes de la région que se disputent Arméniens et Azerbaïdjanais et où des détonations ont été entendues par un journaliste dans Stepanakert. Cette annonce intervient trois ans après le début de la précédente guerre du Karabakh en septembre 2020, conflit remporté à l'époque au bout de six semaines par les forces azerbaïdjanaises. «Des opérations antiterroristes ont commencé dans la région. Dans le cadre de ces mesures, les positions des forces armées arméniennes (...) sont mises hors d'état de nuire à l'aide d'armes de haute précision sur la ligne de front et en profondeur», a indiqué le ministère azerbaïdjanais de la Défense dans un communiqué.

Pas de soldats de l’armée arménienne sur place, assure Erevan.............​


 

Drianke

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Haut-Karabakh : le pape François appelle à "faire taire les armes"​


Les combats initiés mardi au Haut-Karabakh par l'Azerbaïdjan ont déjà fait 29 morts et suscitent l'inquiétude de la communauté internationale.
Ce qu'il faut savoir
Une nouvelle voix demande l'arrêt des combats. Le pape François a appelé mercredi 20 septembre, depuis le Vatican, "toutes les parties impliquées et à la communauté internationale pour faire taire les armes et que tous les efforts nécessaires soient faits pour trouver des solutions pacifiques (...)". L'Azerbaïdjan a lancé une nouvelle offensive militaire dans le Haut-Karabakh, mardi, trois ans après une guerre qui avait débouché sur une déroute militaire de l'Arménie. Suivez notre direct.

Bakou pose ses conditions. Le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, a affirmé, mercredi, "que les mesures anti-terroristes seront interrompues si (les séparatistes arméniens) déposent les armes et sont désarmés", selon un communiqué de la présidence publié à l'issue d'un appel téléphonique avec le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken.

L'ONU appelle à un "arrêt immédiat des combats". Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a demandé "la désescalade et [le] respect plus strict du cessez-le-feu de 2020 et des principes du droit international humanitaire".

Au moins 29 morts. Depuis mardi, les combats ont fait au moins 29 morts. Les séparatistes ont signalé 27 morts, dont deux civils, et plus de 200 blessés, tandis qu'environ 7 000 habitants de 16 localités ont été évacués. L'Azerbaïdjan a rapporté que deux civils avaient péri dans les zones sous son contrôle. Les séparatistes affirment que plusieurs villes du Haut-Karabakh, dont la capitale, Stepanakert, sont ciblées par des "tirs intensifs", qui visent aussi des infrastructures civiles.

Une "agression de grande ampleur". L'Arménie a dénoncé cette offensive menée à des fins de "nettoyage ethnique", selon elle. Elle a assuré ne pas avoir de troupes au Haut-Karabakh, laissant entendre que les séparatistes étaient seuls face aux soldats azerbaïdjanais. Erevan considère que c'est à la Russie, garante d'un cessez-le-feu datant de 2020 avec des forces de la paix sur le terrain, d'agir pour "stopper l'agression azerbaïdjanaise".

Moscou appelle à l'arrêt des combats. La Russie a appelé, mercredi, à "cesser immédiatement l'effusion de sang, à mettre un terme aux hostilités et à arrêter les pertes civiles" dans la région. Moscou réclame un retour des accords négociés sous son égide ayant abouti en 2020 à un cessez-le-feu, mais pas à un accord de paix.
 

Bjorn

Мир без Путина، زندگی، آزادی Слава Україні
Bladinaute averti
Le Haut-Karabakh capitule – la population face à un avenir incertain
Grâce à sa supériorité militaire, l’Azerbaïdjan a atteint son objectif en peu de temps. Il est difficile d’imaginer une coexistence pacifique du peuple du Karabakh dans l’État azerbaïdjanais.
 

Bjorn

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Bladinaute averti
De son côté l’Azerbaïdjan a annoncé que le Karabakh s’est rendu ainsi que la fin de son « opération antiterroriste » Une autre variante de dénazification.

Dans les heures qui ont précédé, il était devenu de plus en plus évident que les forces du Karabakh n’avaient pas grand-chose à opposer à l’armée azerbaïdjanaise.
 

Drianke

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L’Artsakh compte plus de 200 morts et plus de 400 blessés suite à l’agression militaire de l’Azerbaïdjan​

L’agression militaire de l’Azerbaïdjan contre le Haut-Karabakh a fait au moins 200 victimes et plus de 400 blessés. À 21h30, on dénombre au moins 200 morts et plus de 400 blessés suite à l’agression militaire de l’Azerbaïdjan contre le Haut-Karabagh. Comme le rapporte le défenseur des droits humains de l’Artsakh, Gegham Stepanyan.
« Parmi la population civile, le nombre de blessés dépasse 40, dont 13 enfants. À l’heure actuelle, il y a 10 victimes civiles confirmées, dont 5 enfants » a ajouté Gegham Stepanyan sur son microblog X.

Krikor Amirzayan
 

Drianke

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Haut-Karabakh : Crainte d’un exode massif d’Arméniens après la victoire éclair de l’Azerbaïdjan​


  • Un cessez-le-feu est entré en vigueur mercredi, après la victoire éclair de l’Azerbaïdjan dans une offensive qui a fait au moins 200 morts et 400 blessés.
  • Emmanuel Macron a demandé « des garanties sur les droits et la sécurité des habitants du Karabakh » tandis que Moscou a assuré qu’une « médiation » serait supervisée par des soldats russues.
  • La communauté internationale craint une crise humanitaire avec le risque d’un exode massif de 120.000 Arméniens de la région.
L’Azerbaïdjan a « rétabli sa souveraineté » sur le Haut-Karabakh, après une victoire-éclair sur les séparatistes arméniens qui ont « commencé » à déposer les armes, s’est félicité mercredi le président azerbaïdjanais.

« La plupart » des forces et des équipements des séparatistes arméniens ont été « détruits », a ajouté le président Ilham Aliev au cours d’une conférence de presse, ajoutant que les autorités arméniennes avaient selon lui fait preuve de « compétence politique » en n’intervenant pas directement dans le conflit........................












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faut envoyé des armes en Arménie ...

c'est la démocratie qui est en jeu !

N'importe quoi...les Azéris n'ont pas franchie la frontière avec l'Arménie, ils ont repris un territoire qui leur appartenait selon le droit international.

Tout le monde aura préférer que cela soit fait par la diplomatie, mais maintenant la guerre est termine, l'Azerbaïdjan à repris le territoire disputé, et ne peut attaquer l'Armenie elle même protéger par un accord de défense avec la Russie.
 
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Pour ceux qui ne comprennent pas bien l’essence du conflit, l’Observateur Continental rappelle plusieurs points importants.


En octobre 2022, un sommet sous l’égide de l’Union européenne a eu lieu à Prague, au cours duquel l’Arménie et l’Azerbaïdjan ont confirmé leur adhésion à la Charte des Nations unies et à la Déclaration d’Almaty de la CEI de 1991. Les deux pays ont reconnu l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’autre dans les frontières des anciennes républiques soviétiques, et dans le cadre de ces frontières, le Haut-Karabakh faisait partie de la République socialiste soviétique d’Azerbaïdjan. Lors de ce sommet, le Premier ministre arménien Nikol Pashinyan a confirmé que le Haut-Karabakh était un territoire azerbaïdjanais.


En mai 2023, un autre sommet sous l’égide de l’Union européenne s’est tenu à Bruxelles, où cette question a été de nouveau discutée, et l’appartenance du Haut-Karabakh à l’Azerbaïdjan a été une fois de plus confirmée par les deux pays et leurs dirigeants.


De tout point de vue (y compris juridique), il s’avère qu’avec la bénédiction du leadership actuel de l’Arménie, l’Azerbaïdjan agit sur son propre territoire et résout ses problèmes internes.


Il convient de noter l’accélération de la distanciation de l’Arménie actuelle vis-à-vis de la Russie et l’établissement de relations solides avec les États-Unis, l’OTAN et l’Union européenne : il suffit de rappeler les exercices conjoints avec le Pentagone sur le territoire arménien (qui se sont terminés le jour du début de l’opération azerbaïdjanaise) tout en refusant de participer à des exercices dans le cadre de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) et le voyage de la femme de Pashinyan à un certain sommet à Kiev avec de l’aide humanitaire.


Il est probable que ses nouveaux amis ont incité Pashinyan à la capitulation effective du Karabakh, et il serait logique et approprié d’adresser toutes les questions à eux, et non à la Russie, qui agissait toutes ces années dans le cadre de son mandat, remplissant ses obligations d’allié.


Mais les pierres sont éparpillées, et il incombera aux générations futures d’Arméniens du Karabakh de les ramasser, beaucoup d’entre eux ne verront jamais la terre de leurs ancêtres.


source : Observateur Continental
 
N'importe quoi...les Azéris n'ont pas franchie la frontière avec l'Arménie, ils ont repris un territoire qui leur appartenait selon le droit international.

Tout le monde aura préférer que cela soit fait par la diplomatie, mais maintenant la guerre est termine, l'Azerbaïdjan à repris le territoire disputé, et ne peut attaquer l'Armenie elle même protéger par un accord de défense avec la Russie.
Le problème s’appelle “OTAN”. L’organisation va s’atteler maintenant à intégrer tout cela en son sein au nez et à la barbe de la Russie [et même de l’Iran], vu que l’Arménie a de fait quitté l’OTSC et rejoint les US_OTAN. Ceci montre le côté fourbe de ce Pachinian [agent de qui ?] qui n’a rien fait pour la défense du HK depuis 3 ans.

La Turquie déjà membre de L’OTAN parle maintenant de vouloir créer un état avec deux nations : Turquie & Azerb.
 
La Turquie déjà membre de L’OTAN parle maintenant de vouloir créer un état avec deux nations : Turquie & Azerb.

Tu confond...le terme défendu par la Turquie c'est : deux nations un peuple. C'est un terme de séduction diplomatique, du charme...histoire d'attirer le petrol dollars en Turquie.
Il n'est pas question de créer "un état avec deux nations" ce qui ne rime à rien, et surtout je ne vois ni Erdogan ni Aliyev céder une partie de leur pouvoir à l'autre.
 
Par Pepe Escobar

L’Azerbaïdjan a mis le paquet contre l’Arménie dans le Haut-Karabakh en bombardant la capitale régionale Stepanakert avec des missiles israéliens surface-surface LORA et des drones kamikazes israéliens Harop.

Le système de défense aérienne Tor des forces armées arméniennes, situé près de la route Khankendi-Khojaly, a été détruit par des drones turcs Bayraktar TB2, et toutes les communications mobiles ont été complètement coupées dans le Haut-Karabakh.

Cette sorte de blitz léger a été complétée par une guerre de l’information/offensive de puissance douce : une avalanche de vidéos presque en temps réel vantant les exploits militaires couplés à un sous-texte humanitaire – du genre «nous sommes déterminés à protéger la population arménienne».

Comparez avec la partie arménienne, dirigée par le Premier ministre Pashinyan : non seulement elle a totalement perdu la guerre de l’information en un clin d’œil, mais elle n’a émis que des communiqués clairsemés et incompréhensibles.

Dès le départ, deux questions essentielles se posaient. Bakou se contenterait-il de l’annexion définitive du Haut-Karabakh ou attaquerait-il également le sud de l’Arménie ? L’invasion d’un territoire encerclé ne poserait aucun problème, étant donné qu’Erevan, au cours des trois dernières années, n’a pratiquement rien fait pour améliorer sa défense.

C’est alors qu’un cadre plus ambitieux a commencé à se dessiner. Bakou est peut-être en train de mettre en œuvre un plan astucieux conçu par l’hégémon : jouer le pacificateur du Haut-Karabakh, sous l’égide de l’Occident, pour faire passer l’Arménie pro-russe au statut d’Arménie pro-occidentale tout en reformatant l’Arménie méridionale et le Karabakh – soit transférés à l’Azerbaïdjan, soit sous un contrôle conjoint nouvellement défini.
 
Pourquoi la Russie ne peut pas prendre la place de l’Arménie
Le fait crucial est que le cercle de Pashinyan – très proche de la foule de Soros – avait en fait abandonné le Haut-Karabakh depuis au moins les trois dernières années (Pashinyan est au pouvoir depuis cinq ans). Cela interfère directement avec le mandat de l’OTSC qui, en fin de compte, est forcée de reconnaître les mêmes faits sur le terrain ; par conséquent, les obligations de l’OTSC ne s’appliquent pas en termes d’«aide» à l’Arménie.

Tout cela ne changerait que si Erevan décidait de conserver le Haut-Karabakh : cela signifierait que l’Arménie prendrait les armes.

Dans l’état actuel des choses, la Russie n’interviendra pas militairement. Au mieux, elle interviendra sur le plan diplomatique. La Russie ne prendra pas la place de l’Arménie pour résoudre un problème arménien. Pour l’instant, l’Iran «étudie la situation». Téhéran n’interviendra que si Bakou décide de couper le sud de l’Arménie et de créer un corridor vers l’enclave du Nakhitchevan.

Les forces russes de maintien de la paix, présentes sur place depuis 2020, n’ont pas le droit d’utiliser des armes. Elles resteront passives – et ne réagiront qu’en cas d’attaque. Le commandement russe explique que Moscou est lié par des accords avec Bakou et Erevan et ne peut agir que sur des décisions communes.

Les soldats russes sont d’ailleurs les seuls à aider les habitants du Haut-Karabakh, dont plus d’un millier d’enfants à ce jour, à quitter leur lieu de résidence historique, qu’ils ne reverront peut-être jamais. Aucune «puissance» occidentale n’apporte son aide sur le front humanitaire.

En fin de compte, ce sont les forces de maintien de la paix russes qui serviront de médiateurs pour un cessez-le-feu dans le Haut-Karabakh, censé débuter ce mercredi à 13 heures, heure locale. Quant à savoir s’il sera respecté, c’est une toute autre histoire.

Même avant le cessez-le-feu, Pashinyan a, comme on pouvait s’y attendre, demandé l’aide de l’Hégémon : c’est le scénario du «pivot» qui est en jeu, réorientant une région russe historique vers l’Occident en déclin. Le Haut-Karabakh n’est qu’un prétexte.
 
Pour résumer, la route de Pashinyan vers le pouvoir a été facilitée avec un seul objectif : jouer le jeu de l’hégémon – et de la Turquie. La Turquie, comme on pouvait s’y attendre, a déclaré par la voix d’Erdogan que «nous soutenons l’Azerbaïdjan».

En réalité, Pashinyan prépare le terrain pour la répression politique. La place de la République d’Erevan était en ébullition. Des manifestants en colère – dispersés par la suite – scandaient «Nikol est un traître». Depuis son bunker, «Nikol» appelle le petit Blinken à l’aide.

Le chef du bloc «Mère Arménie», Tevanyan, a appelé à la destitution de Pashinyan. Le service de sécurité nationale arménien a mis en garde contre la possibilité de troubles massifs.

En fait, Pashinyan n’a pas mâché ses mots : «L’Arménie ne cédera pas aux provocations et ne se battra pas pour le Haut-Karabakh». Cette déclaration pourrait sceller la fin de l’histoire.

Malgré tout le malaise imposé au ministère des Affaires étrangères, Moscou a clairement indiqué que les déclarations de Pashinyan en octobre 2022, puis en mai 2023, reconnaissant la suprématie de l’Azerbaïdjan sur le Haut-Karabakh, modifiaient les termes de l’armistice de novembre 2020.

En résumé, le gang Pashinyan a vendu le Haut-Karabakh.

Et la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Haut-Karabakh, qui se tiendra ce jeudi, ne pourra rien changer à la situation sur le terrain.
 

Maïdan revisité

Après avoir remporté une victoire rapide avec son mini-blitz, Bakou est maintenant bien assis, prêt à négocier. Selon ses propres conditions, bien sûr : nous ne négocierons que si vous capitulez.

Le ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères est allé droit au but : la seule «voie vers la paix» est le retrait complet des forces armées arméniennes du Haut-Karabakh et la dissolution du régime de Stepanakert.

Il est tout à fait possible qu’une majorité d’Arméniens soit d’accord avec cela (aucun sondage n’a encore été effectué). Après tout, un problème épineux et insoluble sera «résolu» et la vie reprendra son cours normal. Une seule chose est sûre : C’est la Russie qui sera blâmée, et non la bande à Pashinyan.

Il n’est pas étonnant qu’il ait fallu que le toujours débranché Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité russe, résume parfaitement toute l’affaire :

«Un jour, un de mes collègues d’un pays frère m’a dit : «Eh bien, je suis un étranger pour vous, vous ne m’accepterez pas». J’ai répondu ce qu’il fallait : Nous ne jugerons pas sur la biographie, mais sur les actes. Il a ensuite perdu la guerre, mais est étrangement resté en place. Puis il a décidé de rendre la Russie responsable de sa médiocre défaite. Puis il a renoncé à une partie du territoire de son pays. Puis il a décidé de flirter avec l’OTAN, et sa femme a défié nos ennemis en leur apportant des biscuits.

Devinez quel sort lui est réservé…
»

Quant à la façon dont ce drame se déroulera en Russie, il est tout à fait possible que, compte tenu du fait que Bakou et Erevan semblent agir de concert pour éjecter la Russie de cette partie de la Transcaucasie, l’opinion publique russe finisse par accepter l’idée de la quitter pour de bon, au profit de l’Hégémon et des Turcs.

Mais le Kremlin, bien sûr, peut avoir ses propres idées – impénétrables.

Pepe Escobar

source : Strategic Culture Foundation
 
Tu confond...le terme défendu par la Turquie c'est : deux nations un peuple. C'est un terme de séduction diplomatique, du charme...histoire d'attirer le petrol dollars en Turquie.
Il n'est pas question de créer "un état avec deux nations" ce qui ne rime à rien, et surtout je ne vois ni Erdogan ni Aliyev céder une partie de leur pouvoir à l'autre.
la Turquie veut pourtant tout régenter dans cette région.
Et les Turcs n’aiment pas beaucoup les Arméniens…..depuis les “événements” de 1915 (chutt, on ne doit pas parler de “génocide”).
 

Drianke

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L'Arménie se prépare à un afflux de réfugiés du Karabakh​

23.09.2023

Environ 40.000 places ont été préparées en Arménie pour l'hébergement des réfugiés potentiels venant du Haut-Karabakh, a déclaré le Premier ministre arménien Nikol Pachinian. Cependant, selon ce dernier, l'évacuation n'aura lieu que s'il est clair que la vie des Arméniens du Karabakh dans leurs maisons est impossible. Comme l'a rapporté l'Azerbaïdjan, certaines unités du Karabakh se sont retirées dans la forêt pour continuer la résistance. Bakou leur promet l'amnistie si elles se rendent.

40.000 places pour des déplacés potentiels du Haut-Karabakh ont été préparées en Arménie, a annoncé le Premier ministre Pachinian lors d'une réunion du gouvernement.

"Notre position concernant le déplacement éventuel de nos compatriotes du Haut-Karabakh en Arménie est la suivante. Cela se produira s'il est établi que leur vie dans leurs maisons sera impossible. Une telle situation est actuellement flagrante. Et si la situation ne s'améliore pas, ce problème sera à notre ordre du jour. Nous avons effectué certains travaux, et maintenant 40.000 places sont préparées en Arménie", a déclaré le Premier ministre arménien.

Nikol Pachinian espère encore des "avancées positives" dans l'évolution de la situation au Karabakh.

"La crise humanitaire continue, a constaté Pachinian. Nous sommes en contact permanent avec nos collègues du Haut-Karabakh. À la suite d'une conversation téléphonique, on peut constater qu'il y a certains espoirs d'avancées positives dans la situation... Les habitants du Haut-Karabakh peuvent avoir une réelle possibilité de retourner dans leurs maisons." ......................

 

Bjorn

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Bladinaute averti
Les espoirs dans le Haut-Karabakh reposaient sur la Russie et ses « soldats de la paix ».
À l’immense déception de l’Arménie et aussi des Artsakhtsis nés en Arménie, Moscou – nominalement la puissance protectrice de l’Arménie – n’avait fait que regarder les troupes de l’Arménie et du Karabagh inférieures aux Azéris.
 
Ou peut être bien qu'une guérilla qui va durer des décennies vient de commencer...

Ils n'ont pas les conditions pour créer une guérilla qui puissent durer dans le temps, le HK n'est qu'un petit enclave entouré par l'Azerbaijan, ils n'ont aucun frontière avec l'Armenie ou un autre pays.
Ils peuvent créer des troubles pour un an ou deux mais ils n'ont pas le moyens pour durer.
 
des missiles israéliens
encore les sions
Pourquoi la Russie ne peut pas prendre la place de l’Arménie
parce qu'elle est gravement embourbée en Ukraine
Et la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Haut-Karabakh, qui se tiendra ce jeudi, ne pourra rien changer à la situation sur le terrain.
il pourrait adoucir le sort de la minorité chrétienne
la Turquie veut pourtant tout régenter dans cette région.
la Turquie ne supporte ni les arméniens, ni les kurdes elle souhaite une population ethniquement homogène
 
encore les sions

Comme si c'était un scoop !

Les relations de Bakou avec Israël sont bien solides. A tel point que certains analystes considéraient le territoire azerbaïdjanais comme la base opérationnelle à partir de laquelle le Mossad contrôlait l’Iran voisin.

 
Erevan, qui a déjà eu des soucis d’ingérence des US lors des dernières élections, n’a pas encore compris que s’il se rapproche et devient “copain”, c’est à dire esclave, des USA sa tête va sauter ?

Quand on veut dîner avec l’Empire du mal, faut y aller avec une très grande cuillère contenant, éventuellement, un hyper missile à charge nucléaire !
 

Bjorn

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Bladinaute averti
Copains comme cochons
Selon l'agence de presse Anadolu
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a félicité le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev pour son héroïque conquête du Haut-Karabakh.
L'armée azerbaïdjanaise a remporté un « succès historique », (contre des troupes supérieures en nombre ?) a déclaré Erdogan lundi 25 septembre dans l'enclave azerbaïdjanaise du Nakhitchevan,.
Grâce au soutien de la Turquie et d'Israel, les développements régionaux vont dans la bonne direction, a déclaré Aliyev.
Dans l'après-midi, les deux présidents ont souhaité participer à la pose de la première pierre d'un nouveau gazoduc entre la Turquie et l'enclave azerbaïdjanaise du Nakhitchevan.
 

Drianke

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«Triste, en colère, révolté» : à Lyon, des centaines de manifestants contre l'offensive Azéri dans l'Artsakh​


Des centaines de personnes issues de la diaspora arménienne étaient réunies à Lyon ce dimanche pour protester contre l'Azerbaïdjan et son offensive dans le Haut-Karabakh. 100.000 personnes ont fui l'enclave, désormais vidée de sa population, vers l'Arménie, dont les habitants redoutent à leur tour une offensive à son encontre.

Plus de 100.000 personnes ont fui le Haut-Karabakh vers l'Arménie après l'offensive de l'Azerbaïdjan. Dimanche, des centaines de Français d'origine arménienne se sont réunis à Lyon pour manifester leur indignation face à l'inaction de la communauté internationale. Plus de 500 personnes se sont donc mobilisées pour soutenir les Arméniens, à l'instar d'Henriette, qui a plusieurs oncles et cousins dans son pays d'origine et s'inquiète pour son avenir. "Est-ce que l'agression s'arrêtera aujourd'hui aux frontières de l'Arménie ou bien demain d'autres enfants vont devoir nourrir au nom d'une idéologie complètement tyrannique ?", s'indigne-t-elle.


Dans la journée, l'ONU est arrivée dans l'enclave du Haut-Karabakh, une première depuis 30 ans. Dans la foule à Lyon, anciens et jeunes de la diaspora arménienne font part de leurs histoires familiales, et se rappellent notamment du génocide arménien de 1915, qu'ont connu leurs grands-parents. "Il y a tristesse, il y a colère, parce que ma grand-mère quand on était petit nous disait tout le temps 'J'espère, mes enfants, que vous ne verrez pas ce que mes yeux ont vu", raconte une manifestante.

>> LIRE AUSSI - Karabakh : des milliers d'Arméniens à Bruxelles pour dénoncer la «complicité» de l'Europe

"Ce qu'il se passe aujourd'hui, c'est ce qu'il s'est passé en 1915"​

Un autre tient un discours identique : "En 1915, mon grand-père et ma grand-mère ont été persécutés par les Turques. Je suis triste, je suis en colère, je suis révolté. Ce qu'il se passe aujourd'hui, c'est ce qu'il s'est passé en 1915, puis personne ne bouge !", déplore-t-il avec émotion. ....................

 
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