La Cour dappel de Grenoble, après un long combat judiciaire, a fini par reconnaître le 8 mars 2010 que «lencadrement de la société Hewlett-Packard a commis entre 1999 et 2004 des agissements fautifs à légard dune jeune diplômée décole de commerce cadre intérimaire visant à la dénigrer pour lécarter du marché du travail ».
Cette décision met un terme aux déboires de Malika (appelons la ainsi pour protéger son anonymat) qui a travaillé à (HP) Grenoble pendant 15 mois, entre 1999 et 2001.
A cette époque, les intérimaires qui donnent satisfaction décrochent assez facilement un contrat à durée indéterminée chez HP. Malika, qui parle anglais et arabe dans un service où cette dernière langue est en train de devenir une nécessité, et dont le travail est apprécié,espère bien être recrutée définitivement Hélas !
Contrairement à dautres intérimaires du même service, et malgré ses candidatures, elle quitte HP avec une lettre de recommandation certes flatteuse, mais sans proposition dembauche. Plus tard, lorsquelle répond à une petite annonce pour un emploi, Malika ne manque pas de transmettre avec son CV la lettre de recommandation établie par son ex-responsable de service dHP. Mais, pendant plus de deux ans, aucune de ses multiples candidatures naboutit jusquau jour où un recruteur lui avoue que la responsable quil a contactée chez HP a tenu à son sujet des propos extrêmement négatifs, et choquants notamment en ce quils font référence, de manière fort peu à propos, à la vie privée de Malika.
Surprise, Malika contacte alors ses anciens collègues dHP qui confirment avoir été les témoins involontaires de conversations téléphoniques au cours desquels la responsable de service, qui a été contactée par plusieurs recruteurs potentiels, na fait que la dénigrer sur les plans professionnel et personnel, lui ôtant toute chance dêtre embauchée. Elle apprendra aussi que cest la même responsable de service qui a découragé dautres superviseurs HP dembaucher Malika à lépoque de son intérim chez HP.
Malika réalisera que tous ces échecs de recrutement nétaient que la conséquence du dénigrement dont elle était lobjet par sa responsable de service. Malika se tourne alors vers la Justice pour mettre un terme à ces agissements malveillants et cesse de transmettre aux recruteurs la lettre de « recommandation » de son ex-responsable. Assez rapidement, Malika retrouve alors un emploi Mais compte tenu du « trou » dans son CV, impossible à justifier auprès des recruteurs potentiels, Malika sera finalement contrainte daccepter un poste non-cadre dans une entreprise grenobloise.
Ces agissements graves qui ont perduré dans le temps en toute impunité engagent la responsabilité civile de cette société. De plus et surtout, le dénigrement dont elle a été victime a eu une répercussion sur « lévolution professionnelle, sa carrière, qui ne saurait être réparée à sa juste valeur ».
Les juges ont condamné HP à verser 20000 à titre forfaitaire Malika. Cette somme est bien dérisoire au regard des préjudices professionnel (2 ans de chômage, dépréciation du diplôme, perte de droits à la retraite, retard
dans lévolution de carrière) et personnel (6 ans de combat judiciaire).
Cette issue naurait pu être possible sans les collègues dHP qui ont eu le courage détablir des témoignages écrits afin de dénoncer cette injustice et auxquels Malika adresse toute sa gratitude ainsi quau syndicat CGT à qui HP devra verser 2000.
Cette décision met un terme aux déboires de Malika (appelons la ainsi pour protéger son anonymat) qui a travaillé à (HP) Grenoble pendant 15 mois, entre 1999 et 2001.
A cette époque, les intérimaires qui donnent satisfaction décrochent assez facilement un contrat à durée indéterminée chez HP. Malika, qui parle anglais et arabe dans un service où cette dernière langue est en train de devenir une nécessité, et dont le travail est apprécié,espère bien être recrutée définitivement Hélas !
Contrairement à dautres intérimaires du même service, et malgré ses candidatures, elle quitte HP avec une lettre de recommandation certes flatteuse, mais sans proposition dembauche. Plus tard, lorsquelle répond à une petite annonce pour un emploi, Malika ne manque pas de transmettre avec son CV la lettre de recommandation établie par son ex-responsable de service dHP. Mais, pendant plus de deux ans, aucune de ses multiples candidatures naboutit jusquau jour où un recruteur lui avoue que la responsable quil a contactée chez HP a tenu à son sujet des propos extrêmement négatifs, et choquants notamment en ce quils font référence, de manière fort peu à propos, à la vie privée de Malika.
Surprise, Malika contacte alors ses anciens collègues dHP qui confirment avoir été les témoins involontaires de conversations téléphoniques au cours desquels la responsable de service, qui a été contactée par plusieurs recruteurs potentiels, na fait que la dénigrer sur les plans professionnel et personnel, lui ôtant toute chance dêtre embauchée. Elle apprendra aussi que cest la même responsable de service qui a découragé dautres superviseurs HP dembaucher Malika à lépoque de son intérim chez HP.
Malika réalisera que tous ces échecs de recrutement nétaient que la conséquence du dénigrement dont elle était lobjet par sa responsable de service. Malika se tourne alors vers la Justice pour mettre un terme à ces agissements malveillants et cesse de transmettre aux recruteurs la lettre de « recommandation » de son ex-responsable. Assez rapidement, Malika retrouve alors un emploi Mais compte tenu du « trou » dans son CV, impossible à justifier auprès des recruteurs potentiels, Malika sera finalement contrainte daccepter un poste non-cadre dans une entreprise grenobloise.
Ces agissements graves qui ont perduré dans le temps en toute impunité engagent la responsabilité civile de cette société. De plus et surtout, le dénigrement dont elle a été victime a eu une répercussion sur « lévolution professionnelle, sa carrière, qui ne saurait être réparée à sa juste valeur ».
Les juges ont condamné HP à verser 20000 à titre forfaitaire Malika. Cette somme est bien dérisoire au regard des préjudices professionnel (2 ans de chômage, dépréciation du diplôme, perte de droits à la retraite, retard
dans lévolution de carrière) et personnel (6 ans de combat judiciaire).
Cette issue naurait pu être possible sans les collègues dHP qui ont eu le courage détablir des témoignages écrits afin de dénoncer cette injustice et auxquels Malika adresse toute sa gratitude ainsi quau syndicat CGT à qui HP devra verser 2000.