L’église évangéliste de Saint John est un des lieux de prière les plus authentiques à Casablanca. Le lieu de culte a été construit en 1906, pour accueillir la communauté chrétienne anglophone. Il a joué un rôle crucial durant la Seconde guerre mondiale à Casablanca, spécialement durant le débarquement américano-britannique. Détails.
C’est dans une des rues les plus animées de Casablanca que se trouve l’église évangéliste anglicane de Saint John. Elle est connue comme étant «l’église britannique» depuis son inauguration au Maroc. Durant une visite organisée par l’ambassade américaine et le ministère marocain du Tourisme, Yabiladi a eu la chance de se balader entre les murs de cet ancien lieu de culte, toujours en activité.
Juste à côté de l’hôtel Hyatt Regency, dans la rue Guej, l’église a été construite en dehors des murs de l’ancienne médina. Selon la brochure récupérée par Yabiladi durant la visite, l’idée de la construction d’une église anglophone à Casablanca nous ramène 113 ans en arrière. «En 1904, les membres de la communauté britannique à Casablanca ont élaboré un plan, qui est devenu par la suite l’église évangéliste de Saint John», indique l’introduction de la brochure.
«Le lieu choisi se trouve sur le cimetière des expatriés britanniques qui a été acheté 40 ans auparavant.»
Un an plus tard, Bruce Maclean, le Consul britannique à Casablanca a donné l’ordre à un cabinet d’architectes de poser la première pierre de l’église le 12 mai 1905. Dès l’été 1906, l’église était prête, cinq ans plus tard, elle fût inaugurée.
Si le lieu de culte avait un avenir prometteur, il a tout de même traversé de nombreuses épreuves. Lors de la présentation du lieu à l’occasion de la visite organisée, le révérend Canon Dr Medhat Sabry expliquait que «début août 1907, l’église a été pillée et a échappé de peu à une totale destruction». Selon l’homme de foi, les membres de la famille Er Rehali qui prenait soin du lieu de culte ont été kidnappés et pris en otage jusqu’au paiement de la rançon par l’église.
Plus tard, un autre évènement plus dramatique viendra endeuiller le lieu de culte. Les premiers aumôniers choisis pour servir à l’église meurent peu de temps après leur arrivée. Bien des années après, l’église sera gérée par des aumôniers saisonniers et à mi-temps, jusqu’à l’arrivée d’un aumônier à plein temps. «En 1934, le révérend GFB Morris a été désigné. Le révérend Cecil Green lui a succédé et a servi l’église jusqu’à 1983», indique la même source.
C’est dans une des rues les plus animées de Casablanca que se trouve l’église évangéliste anglicane de Saint John. Elle est connue comme étant «l’église britannique» depuis son inauguration au Maroc. Durant une visite organisée par l’ambassade américaine et le ministère marocain du Tourisme, Yabiladi a eu la chance de se balader entre les murs de cet ancien lieu de culte, toujours en activité.
Juste à côté de l’hôtel Hyatt Regency, dans la rue Guej, l’église a été construite en dehors des murs de l’ancienne médina. Selon la brochure récupérée par Yabiladi durant la visite, l’idée de la construction d’une église anglophone à Casablanca nous ramène 113 ans en arrière. «En 1904, les membres de la communauté britannique à Casablanca ont élaboré un plan, qui est devenu par la suite l’église évangéliste de Saint John», indique l’introduction de la brochure.
«Le lieu choisi se trouve sur le cimetière des expatriés britanniques qui a été acheté 40 ans auparavant.»
Un an plus tard, Bruce Maclean, le Consul britannique à Casablanca a donné l’ordre à un cabinet d’architectes de poser la première pierre de l’église le 12 mai 1905. Dès l’été 1906, l’église était prête, cinq ans plus tard, elle fût inaugurée.
Si le lieu de culte avait un avenir prometteur, il a tout de même traversé de nombreuses épreuves. Lors de la présentation du lieu à l’occasion de la visite organisée, le révérend Canon Dr Medhat Sabry expliquait que «début août 1907, l’église a été pillée et a échappé de peu à une totale destruction». Selon l’homme de foi, les membres de la famille Er Rehali qui prenait soin du lieu de culte ont été kidnappés et pris en otage jusqu’au paiement de la rançon par l’église.
Plus tard, un autre évènement plus dramatique viendra endeuiller le lieu de culte. Les premiers aumôniers choisis pour servir à l’église meurent peu de temps après leur arrivée. Bien des années après, l’église sera gérée par des aumôniers saisonniers et à mi-temps, jusqu’à l’arrivée d’un aumônier à plein temps. «En 1934, le révérend GFB Morris a été désigné. Le révérend Cecil Green lui a succédé et a servi l’église jusqu’à 1983», indique la même source.