Il a rien à foutre la bas celui là! on l'a pas élu pour qu'il aille s'ingérer dans les affaires de l'Irak!!!
Les deux messages de François Hollande en Irak
François Hollande est en Irak ce vendredi 12 septembre où il a rendez-vous avec les dirigeants d’un pays dont le territoire est en partie contrôlé par les jihadistes de l’État islamique. Pour des raisons de sécurité, très peu de détails ont filtré concernant l’itinéraire et le programme de François Hollande.
En Irak, où il est accompagné par le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius et celui de la Défense Jean-Yves Le Drian, François Hollande a rendez-vous avec son homologue Fouad Massoum et avec le Premier ministre Haider al-Abadi. Cette rencontre constitue un premier message : la France soutient le nouveau gouvernement irakien. Elle l’encourage à mener une politique d’ouverture aux minorités sunnites et kurdes, là où les dirigeants irakiens avaient au contraire préféré diviser ces dernières années, ce qui a finalement permis à l’État islamique de s’installer dans les régions sunnites.
L’autre message de François Hollande est de rappeler que la France est aujourd’hui engagée dans le combat contre ce groupe jihadiste. Paris livre déjà des armes aux Kurdes du nord de l’Irak et prépare actuellement son action militaire dans le cadre de la coalition montée par les Etats-Unis.
Tout cela sera évoqué ce vendredi sur le sol irakien, mais aussi lundi prochain à Paris, où la France organise une conférence internationale consacrée à la lutte contre l’État islamique. Cette réunion d’une quinzaine de pays au moins sera ouverte conjointement par les présidents irakien et français.
RFI
A l'Assemblée nationale, consensus malgré quelques interrogations
Salué dans les rangs de la majorité, ce voyage suscite en revanche quelques interrogations à droite. Est-il vraiment nécessaire de se rendre sur place, s’interrogent certains. Mais sur le fond du dossier, la ligne adoptée par l’Élysée fait consensus. L’idée de rejoindre une grande coalition chargée d’intensifier les bombardements contre l’État islamique est partagée par tous. « Un engagement d’une coalition, y compris des pays voisins de l’Irak et des pays arabes de la région pour mettre fin à la barbarie, à la sauvagerie de ce groupe dont on voit aujourd’hui les dégâts commis tout autour de lui me semble aller dans la bonne direction », juge ainsi le centriste Yves Jégo.
Le groupe UMP ne dit pas autre chose, même si Philippe Gosselin, l’un de ses représentants, soupçonne François Hollande de se servir de la politique étrangère pour faire oublier la difficile rentrée du gouvernement. « Je m’interroge quand même sur cette espèce de fuite en avant à l’étranger alors qu’il y a tant de difficultés en interne et je me demande s’il n’y a pas une forme d’écran de fumée », avance le député. Réponse de Bernard Poignant, un proche du président : ce que François Hollande fait, c’est le devoir de sa fonction et il ne le fait pas par opportunisme.
Les deux messages de François Hollande en Irak
François Hollande est en Irak ce vendredi 12 septembre où il a rendez-vous avec les dirigeants d’un pays dont le territoire est en partie contrôlé par les jihadistes de l’État islamique. Pour des raisons de sécurité, très peu de détails ont filtré concernant l’itinéraire et le programme de François Hollande.
En Irak, où il est accompagné par le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius et celui de la Défense Jean-Yves Le Drian, François Hollande a rendez-vous avec son homologue Fouad Massoum et avec le Premier ministre Haider al-Abadi. Cette rencontre constitue un premier message : la France soutient le nouveau gouvernement irakien. Elle l’encourage à mener une politique d’ouverture aux minorités sunnites et kurdes, là où les dirigeants irakiens avaient au contraire préféré diviser ces dernières années, ce qui a finalement permis à l’État islamique de s’installer dans les régions sunnites.
L’autre message de François Hollande est de rappeler que la France est aujourd’hui engagée dans le combat contre ce groupe jihadiste. Paris livre déjà des armes aux Kurdes du nord de l’Irak et prépare actuellement son action militaire dans le cadre de la coalition montée par les Etats-Unis.
Tout cela sera évoqué ce vendredi sur le sol irakien, mais aussi lundi prochain à Paris, où la France organise une conférence internationale consacrée à la lutte contre l’État islamique. Cette réunion d’une quinzaine de pays au moins sera ouverte conjointement par les présidents irakien et français.
RFI
A l'Assemblée nationale, consensus malgré quelques interrogations
Salué dans les rangs de la majorité, ce voyage suscite en revanche quelques interrogations à droite. Est-il vraiment nécessaire de se rendre sur place, s’interrogent certains. Mais sur le fond du dossier, la ligne adoptée par l’Élysée fait consensus. L’idée de rejoindre une grande coalition chargée d’intensifier les bombardements contre l’État islamique est partagée par tous. « Un engagement d’une coalition, y compris des pays voisins de l’Irak et des pays arabes de la région pour mettre fin à la barbarie, à la sauvagerie de ce groupe dont on voit aujourd’hui les dégâts commis tout autour de lui me semble aller dans la bonne direction », juge ainsi le centriste Yves Jégo.
Le groupe UMP ne dit pas autre chose, même si Philippe Gosselin, l’un de ses représentants, soupçonne François Hollande de se servir de la politique étrangère pour faire oublier la difficile rentrée du gouvernement. « Je m’interroge quand même sur cette espèce de fuite en avant à l’étranger alors qu’il y a tant de difficultés en interne et je me demande s’il n’y a pas une forme d’écran de fumée », avance le député. Réponse de Bernard Poignant, un proche du président : ce que François Hollande fait, c’est le devoir de sa fonction et il ne le fait pas par opportunisme.