Hong kong: manifestation monstre contre le projet de loi permettant l’extradition vers la chine

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Les Gilets Jaunes cassent tout par frustration, les Hongkongais sont inquiets pour leur sécurité. Le mouvement des Gilets a commencé avec la limitation de la vitesse sur certaines routes, les Hongkongais sont inquiets pour des libertés plus fondamentales, comme la liberté de conscience. Ce n’est pas comparable.

Le communisme, il n’y a que les gens qui ne l’ont pas connu pour en rêver, ceux qui l’ont connu le mette au même niveau que le nazisme (il y a même eu un livre comparant le bilan morbide des deux). Il faut arrêter de délirer avec des comparaisons inappropriées.

Que veux-tu, il y a des gens aigris qui sont contents que la Chine mette en échec les puissances occidentales et leurs alliés, parce qu'ils n'aiment pas ce qu'ils ont fait au monde ni leur arrogance. Mais ça n'empêche pas que la Chine est un État totalitaire qui ne croit en rien sauf le pouvoir et l'argent. Ils utilisent les nouvelles technologies pour renforcer leur domination sur les individus et les surveiller encore plus, comme l'avait prévu Orwell. La Chine dans le futur, c'est comme les Borgs dans Star Trek : The Next Generation.

Dire cela, ce n'est pas idéaliser la France ni les USA.
 

ElviraPacino

Free🇵🇸🇲🇦, Vive🇮🇷 & GoPoutine 🇷🇺
VIB
Bladinaute averti
Que veux-tu, il y a des gens aigris qui sont contents que la Chine mette en échec les puissances occidentales et leurs alliés, parce qu'ils n'aiment pas ce qu'ils ont fait au monde ni leur arrogance. Mais ça n'empêche pas que la Chine est un État totalitaire qui ne croit en rien sauf le pouvoir et l'argent. Ils utilisent les nouvelles technologies pour renforcer leur domination sur les individus et les surveiller encore plus, comme l'avait prévu Orwell. La Chine dans le futur, c'est comme les Borgs dans Star Trek : The Next Generation.

Dire cela, ce n'est pas idéaliser la France ni les USA.

Absolument il faudra qu’ils payent les millions de morts qu’ils ont causé et si c’est la Chine qui peut leur infliger cette râclée tant mieux !
 

ElviraPacino

Free🇵🇸🇲🇦, Vive🇮🇷 & GoPoutine 🇷🇺
VIB
Bladinaute averti
Les Gilets Jaunes cassent tout par frustration, les Hongkongais sont inquiets pour leur sécurité. Le mouvement des Gilets a commencé avec la limitation de la vitesse sur certaines routes, les Hongkongais sont inquiets pour des libertés plus fondamentales, comme la liberté de conscience. Ce n’est pas comparable.

Le communisme, il n’y a que les gens qui ne l’ont pas connu pour en rêver, ceux qui l’ont connu le mette au même niveau que le nazisme (il y a même eu un livre comparant le bilan morbide des deux). Il faut arrêter de délirer avec des comparaisons inappropriées.

Ah tiens donc tu révèles ton hypocrisie

Les GJ ne casse rien d’abord et ils dénoncent d’abord la pauvreté grandissante dans ce pays, c’est parti de la hausse du carburant pas de la ta e sur les sacs de luxe que je sache !
C’est sur que manger à sa faim, finir les fins de mois, subvenir aux besoins de sa famille c’est pas fondamental

Dis moi elles leur servent à quoi la liberté et la démocwacie aux GJ ? À rien parce que lorsqu’ils sont allé dans la rue pour manifester on leur a tiré au LBD, t’es libre nul part arrête de rêver, à ton âge en plus

La Chine finira pas imposer ses volontés de gré ou de force
 

ElviraPacino

Free🇵🇸🇲🇦, Vive🇮🇷 & GoPoutine 🇷🇺
VIB
Bladinaute averti
En attendant, c’est le peuple chinois et celui de Hong Kong qui paye. :prudent:

Ouais je les ai vu en suisse y’a quelques jours tout jouflues à se prendre en selfies dans les alpes et se goinfrant de chocolat suisse oulalah ils avaient l’air de beaucoup souffrir
Tu veux savoir si les chinois te lisaient ils te demanderaient de la boucler

Contrairement à toi je les cotois à Paris et ils sont très solidaires avec le pouvoir chinois
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Ouais je les ai vu en suisse y’a quelques jours tout jouflues à se prendre en selfies dans les alpes et se goinfrant de chocolat suisse oulalah ils avaient l’air de beaucoup souffrir
Tu veux savoir si les chinois te lisaient ils te demanderaient de la boucler

Contrairement à toi je les cotois à Paris et ils sont très solidaires avec le pouvoir chinois

 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
A Hong Kong, les manifestants bloquent une artère principale près du Parlement

Ils exigent que le gouvernement renonce définitivement à un projet de loi sur l'extradition vers la Chine continentale. Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées vendredi 21 juin à Hong Kong, après l'expiration de l'ultimatum adressé à la cheffe de gouvernement, Carrie Lam, par une partie de l'opposition.

Pour la plupart des étudiants vêtus de noir, les manifestants se sont réunis devant le Conseil législatif, le Parlement hongkongais, pour faire part de leur frustration et de leur colère. Certains contestataires ont tenté de bloquer des routes principales desservant le quartier financier, provoquant d'importants embouteillages matinaux.

Des appels à la démission

Environ deux millions de personnes étaient descendues dans les rues de Hong Kong dimanche dernier, au lendemain de la suspension de l'amendement législatif controversé. Le texte, qui aurait concerné les sept millions d'habitants de la région administrative spéciale mais également les ressortissants étrangers et chinois résidents ou de passage, était perçu par de nombreux Hongkongais comme une menace pour l'état de droit. Plusieurs opposants au projet de loi ont jugé que sa suspension n'était pas suffisante, appelant à la suppression du texte et à la démission de Carrie Lam.

FRANCE INFO
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Le parlement d’Hong‑Kong a été envahi par des manifestants, dont certains portaient le drapeau de l’ex‑colonie Britannique, pendant que d’autres taguaient des messages clamant que Hong‑Kong n’est pas la Chine. L’événement est décrit comme un « défi sans précédent à l'autorité de Pékin ».

Voir : nvasion du Parlement : la dirigeante de Hong Kong condamne  « une violence extrême » (msn.com), Juillet 2019.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
La chef du gouvernement local a fait une déclaration ambiguë. Elle dit que le projet de loi est mort mais refuse son retrait immédiat.

Voir : la dirigeante de Hong Kong déclare "mort" le projet de loi contesté (msn.com), Juillet 2019.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
La situation est encore plus tendue à Hong‑Kong, les manifestations sont plus violentes et le gouvernement central Communiste appel à la répression contre les manifestant : Aggravation de la crise : une réponse de Pékin attendue ce lundi (letelegramme.fr), Juillet 2019.
 
Que veux-tu, il y a des gens aigris qui sont contents que la Chine mette en échec les puissances occidentales et leurs alliés, parce qu'ils n'aiment pas ce qu'ils ont fait au monde ni leur arrogance. Mais ça n'empêche pas que la Chine est un État totalitaire qui ne croit en rien sauf le pouvoir et l'argent. Ils utilisent les nouvelles technologies pour renforcer leur domination sur les individus et les surveiller encore plus, comme l'avait prévu Orwell. La Chine dans le futur, c'est comme les Borgs dans Star Trek : The Next Generation.

Dire cela, ce n'est pas idéaliser la France ni les USA.
Les occidentaux font l inverse de la Chine
Goul ouallah
 
Ouais je les ai vu en suisse y’a quelques jours tout jouflues à se prendre en selfies dans les alpes et se goinfrant de chocolat suisse oulalah ils avaient l’air de beaucoup souffrir
Tu veux savoir si les chinois te lisaient ils te demanderaient de la boucler

Contrairement à toi je les cotois à Paris et ils sont très solidaires avec le pouvoir chinois


 

Drianke

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Contributeur
Ceux qui jouent avec le feu périront par le feu". Pékin a adressé mardi son plus ferme avertissement à ce jour aux manifestants hongkongais qui défient depuis deux mois le régime communiste, les mettant en garde contre "la puissance immense" du gouvernement central.
Pékin hausse le ton

Au lendemain d'une journée de chaos dans la métropole du sud de la Chine, marquée par une grève générale et des perturbations dans les transports, le pouvoir pékinois a haussé le ton dans l'espoir de convaincre les manifestants pro-démocratie de rentrer chez eux. "Ne sous-estimez jamais la ferme détermination et la puissance immense du gouvernement central", a lancé lors d'une conférence de presse le porte-parole du Bureau des affaires de Hong Kong et Macao, Yang Guang, qui a une nouvelle fois accusé une poignée de militants d'être à l'origine de l'agitation, avec l'appui de forces étrangères non précisées.


"Cela doit être très clair pour le tout petit groupe de criminels violents et sans scrupules et les forces répugnantes qui se cachent derrière eux: ceux qui jouent avec le feu périront par le feu", a martelé M. Yang. "En fin de compte, ils seront châtiés". Cet avertissement est le plus fort lancé par Pékin depuis le début de la contestation, début juin, provoquée par un projet de loi visant à autoriser les extraditions vers le reste de la Chine.

Ce projet a été retiré mais les manifestations se poursuivent et prennent un tour de plus en plus violent, les contestataires réclamant l'enterrement définitif du projet de loi et la tête de la dirigeante de l'exécutif local, Carrie Lam. M. Yang a réaffirmé le soutien de Pékin à Mme Lam et à la police de Hong Kong dans sa répression des manifestations. Le régime chinois, qui ne tolère pas la contestation en Chine continentale, s'est pour l'heure refusé à intervenir sur place, laissant les forces de l'ordre hongkongaises gérer la situation.
Sept manifestations

La semaine dernière, l'armée chinoise a cependant diffusé une vidéo menaçante montrant ses soldats occupés à réprimer une émeute dans la métropole revenue à la Chine en 1997. Aux termes de l'accord de rétrocession signé avec Londres en 1984, l'ancienne colonie britannique continue à jouir de libertés inconnues sur le continent. Mais les manifestants disent redouter une érosion de ces libertés face à l'influence croissante du pouvoir chinois dans la cité de 7 millions d'habitants.

L'armée chinoise, qui dispose d'une garnison de plusieurs milliers d'hommes à Hong Kong, n'est pas censée se mêler des affaires du territoire. Mais le commandant de la garnison a rappelé la semaine dernière que la loi l'autorisait à intervenir pour rétablir l'ordre, sur demande des autorités locales.

Une telle intervention raviverait le spectre la répression des manifestations du "Printemps de Pékin", qui ont fait des centaines, voire plus d'un millier de morts en 1989 dans la capitale chinoise. Elle pourrait aussi provoquer une catastrophe financière dans une des plus grandes places d'Asie.

Lundi après-midi, alors qu'un appel à la grève générale avait été lancé, sept manifestations simultanées ont eu lieu, constituant un défi pour des forces de l'ordre, qui soumises à rude épreuve depuis deux mois, concentrent l'ire des manifestants. Des gaz lacrymogènes ont encore été utilisés dans au moins quatre endroits différents, notamment près du parlement local.

Après des échauffourées tout le week-end, des protestataires étaient descendus lundi matin à l'heure de pointe dans plusieurs stations clés du réseau pour bloquer les portes des métros et empêcher les trains de partir. Les autorités ont annoncé avoir tiré plus d'un millier de grenades lacrymogènes et 160 balles en caoutchouc depuis le début de la contestation le 9 juin, et précisé que 420 personnes avaient été arrêtées et 139 policiers blessés jusqu'à présent.

decouverte.challenges.fr
C/c sujet ouvert par mam80
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Hier il était dit que le gouvernement local n’est que le pantin du gouvernement central. Malheureusement ça se confirme : Malgré une manifestation monstre, Hong Kong maintient un projet de loi d'extradition vers la Chine (msn.com), Juin 2019.

Il y en a effet de quoi s’inquiéter, quand on sait que la Chine surveille même les étrangers à l’étranger, quand elle les jugent trop proches d’un mouvement qui ne lui plait pas.


pourtant

Selon les accords de la Loi fondamentale de la région administrative spéciale de Hong Kong,
le système capitaliste du Royaume-Uni est maintenu pendant les 50 années suivant la rétrocession
(soit de 1997 à 2047),
et le système socialiste de la république populaire de Chine ne sera pas appliqué à Hong Kong.


mam
 
Rome ne s'est pas fait en un jour.

Quand je lis les commentaires de certains sur l'inutilité de ces manifestations, je me dis qu'avec vos mentalités fatalistes on serait toujours au temps de l'esclavage!

Je ne comprends pas cette propension à la régression. Le peuple de Hong Kong se bat justement contre cela, avec ses moyens!
 

Drianke

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Contributeur
Hong Kong : les vols de lundi annulés en raison d'un sit-in géant des manifestants pro-démocratie dans l'aéroport

Selon la police, près de 5 000 personnes prennent part à la manifestation dans l'aéroport pour protester contre le gouvernement local pro-Pékin.

Les manifestants pro-démocratie ne relâchent pas la pression. Les autorités de Hong Kong ont annoncé, lundi 12 août, l'annulation de tous les vols au départ et à l'arrivée de l'aéroport en raison de la manifestation en cours dans le terminal principal. "A l'exception des vols au départ dont l'enregistrement est terminé et des vols à l'arrivée qui sont déjà en route pour Hong Kong, tous les autres vols ont été annulés pour le reste de la journée", a annoncé l'autorité aéroportuaire dans un communiqué. Il s'agit d'un évènement majeur pour cet aéroport considéré comme le huitième plus grand au monde. Franceinfo suit la mobilisation des manifestants pro-démocratie en direct.

Un impressionnant sit-in a lieu, depuis vendredi, dans le principal terminal de l'aéroport. Selon la police, près de 5 000 manifestants se trouvent actuellement sur place pour demander la démission de Carrie Lam, la cheffe du gouvernement local pro-Pékin, et l'élection d'un successeur au suffrage universel direct.

Il s'agit d'une décision majeure pour cet aéroport, considéré comme le huitième plus fréquenté au monde.

Pansement à l'oeil droit. De nombreux manifestants ont décidé d'adopter ce signe distinctif pour marquer leur solidarité avec une jeune femme blessée par un tir de projectile en provenance des policiers.


france info
 
Je me trompe certainement, mais je ne peux m'empêcher d'avoir une petite idée qui me trotte dans la tête :

Je me méfie de tout mouvement de foule dont un pseudo est vite trouvé. Dans ce cas de Hong Kong "manifestants pro-démocratie" est servi à toutes les sauces et d'une même voix sur tous les médias. De plus, le drapeau english, ancienne puissance coloniale, (Union Jack) est brandi par les manifestants. Étrange...
A rapprocher des manifs à Moscou où les gens utilisant Google trouvent sur leur smartphone des messages (non sollicités) qui les invitent à participer à des manifestations interdites et leur détaillant les lieux de rencontre.

Ou encore la "révolution des roses", en Georgie...Sakhachvili pro ricain, mis en place par ceux-ci, bon élève de l'ultra libéralisme et qui donna même le nom de Bush à la principale artère de Tbilisi.

La "révolution orange", en Ukraine.... avec de "purs" fachos" mis en place par................................devinez qui....

La "révolution des tulipes" au Kirghistan......approuvée par les US (sans blague ??!!)

A rapprocher également des "Gilets Jaunes" infiltrés par un groupe affilié à l'inénarrable sieur Soros (le même que l'on trouvait derrière l'ex Nuit Debout) et qui se nomme "Cerveaux non disponibles".

On peut ajouter les fameux "Printemps arabes", formule bien trouvée et répandue comme une trainée de poudre, dont on connaît les résultats.
Sans oublier d'autres "révolutions" empruntant différentes couleurs et menées en sous-main par nos amis US.
Dans quel but ? Affaiblir ces pays, of course et non pas aider à faire triompher les revendications des manifestants.

Vous connaissez sans doute la NED (National Endowment for Democracy......on ne rigole pas!! alliance surtout connue pour gérer le système Echelon d’interception satellitaire des communications téléphoniques mondiales ) créée par Ronald Reagan en 1983, agence US dont le budget est voté par le Congrès dans l’enveloppe du département d’État et qui est organiquement liée à des agences similaires dans chaque pays des Cinq yeux. (Australie, le Canada, les États-Unis, la Nouvelle-Zélande et le Royaume-Uni).
Systématiquement, lorsqu'il y a opposition au pouvoir dans un pays -non soumis aux USA- des groupes affiliés à la Ned prennent les choses en main à l'insu des manifestants.

Selon la formule consacrée : "j'dis ça, j'dis rien".
 

Drianke

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Contributeur
Hong Kong: Des troupes chinoises à la frontière, Trump «inquiet»
MANIFESTATION Pékin menace de ne pas rester «les bras croisés» et laissé planer le spectre d'une intervention pour rétablir l'ordre dans l'ex-colonie

La Chine a massé des forces de l’ordre à quelques kilomètres de la frontière de Hong Kong, a constaté jeudi un journaliste de l’AFP, alors que le président américain Donald Trump a appelé Pékin à agir « avec humanité » face aux manifestations dans l’ex-colonie britannique. « Pékin ne restera pas les bras croisés » si la situation devient « incontrôlable », a averti de son côté jeudi l’ambassadeur de Chine à Londres, Liu Xiaoming. Dans la foulée, Donald Trump s'est dit «inquiet» au sujet des risques de répression violente de la contestation, assurant qu'il en parlerait «bientôt» avec le président chinois Xi Jinping.

Après deux mois d'agitation à Hong Kong contre l'exécutif pro-Pékin, des hommes en treillis étaient massés jeudi dans un stade de Shenzhen, la métropole située aux portes du territoire autonome. Un reporter de l’AFP a aperçu également des camions ainsi que des blindés de transport de troupes.

Les hommes, appartenant apparemment à la police militaire, défilaient en rangs serrés, brandissant des drapeaux rouges, ou s’entraînaient à la course à pied, alors que d’autres circulaient à moto à l’extérieur du stade, situé à moins de 7 km de la frontière. La raison de leur présence au stade n’est pas connue, mais Pékin a laissé planer ces derniers jours le spectre d’une intervention pour rétablir l’ordre dans l’ex-colonie, les médias de Pékin diffusant des vidéos montrant des convois militaires se dirigeant vers Shenzhen. La police militaire, chargée notamment du maintien de l’ordre, dépend de la Commission militaire centrale (CMC), un organe dirigé par le président Xi Jinping en personne.

Pression de Washington
Face au risque d’intervention, le président américain a mis la pression sur la Chine en liant deux dossiers brûlants : la crise à Hong Kong et les négociations commerciales.

« En Chine, des millions d’emplois disparaissent pour aller dans des pays qui ne sont pas sujets aux taxes douanières. Des milliers d’entreprises quittent le pays. Bien sûr que la Chine veut passer un accord [avec les Etats-Unis]. Qu’ils travaillent avec humanité avec Hong Kong d’abord ! » a-t-il mis en garde.

Peu après, dans un autre tweet à la tonalité différente, il a assuré que le président chinois Xi Jinping pourrait faire preuve de cette même humanité, suggérant au passage une « rencontre en personne ». « Je n’ai aucun doute que si le président Xi veut résoudre rapidement et avec humanité le problème à Hong Kong, il peut le faire », a estimé M. Trump, avant d’ajouter : « Rencontre en personne ? » semblant s’adresser directement au dirigeant chinois.

Respect de l’autonomie hongkongaise
Plus tôt dans la journée, un porte-parole de la diplomatie américaine avait appelé Pékin à « respecter le haut degré d’autonomie » de l’ex-colonie britannique. « Les Etats-Unis exhortent fermement Pékin à respecter ses engagements contenus dans la déclaration conjointe sino-britannique afin de permettre à Hong Kong d’exercer un haut degré d’autonomie », a-t-il indiqué dans une déclaration transmise à l’AFP, premier avertissement net et détaillé à Pékin.

La déclaration sino-britannique de 1984 encadre la rétrocession de Hong Kong intervenue en 1997. Elle stipule que la région bénéficie « d’un haut degré d’autonomie, hormis en matière d’affaires étrangères et de défense », et de son propre système judiciaire, législatif et exécutif. « Je tiens à répéter que Hong Kong fait partie de la Chine. Aucun pays étranger ne doit s’ingérer (…) Nous demandons aux puissances étrangères de respecter la souveraineté chinoise », a répliqué jeudi Liu Xiaoming.

La France, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, s’est dite elle aussi mercredi « profondément attachée au respect intégral » des garanties apportées par ce statut d’autonomie de Hong Kong.

Le mouvement pro-démocratie, qui a vu des millions de personnes descendre dans les rues, est parti début juin du rejet d’un projet de loi hongkongais autorisant les extraditions vers la Chine. Il a depuis considérablement élargi ses revendications pour dénoncer le recul des libertés et les ingérences du régime communiste.

20minutes
 

Drianke

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Contributeur
Hongkong: les manifestants visent le métro et appellent à la grève générale

Les manifestants pro-démocratie hongkongais ont de nouveau tenté de perturber la circulation des métros de l'ex-colonie britannique ce lundi 2 septembre au matin, en appelant par ailleurs à une grève générale au sortir d'un weekend marqué par de graves violences.

» LIRE AUSSI - À Hongkong, la dangereuse escalade du mouvement anti-Pékin

L'ex-colonie britannique connaît depuis trois mois sa plus grave crise politique depuis la rétrocession en 1997, avec des actions quasi quotidiennes pour dénoncer l'ingérence grandissante de la Chine dans les affaires intérieures de sa région semi-autonome.

Ce lundi matin, les manifestants vêtus de noir, couleur emblématique du mouvement, ont de nouveau ciblé le MTR, le réseau de métro crucial au fonctionnement de Hong Kong, en bloquant les portes des rames dans quelques stations pour les empêcher de partir.

L'ampleur des perturbations générées a cependant été sans aucune mesure avec le chaos créé le 5 août, quand des opérations de blocage avaient paralysé pendant plusieurs heures l'ensemble d'un réseau d'ordinaire d'une efficacité remarquable.

Boycott des cours

Les autorités hongkongaises ont autorisé deux nouvelles manifestations, alors que plusieurs mouvements d'opposition ont appelé à la grève générale.

Par ailleurs, les universités devaient reprendre les cours ce lundi après les vacances d'été, mais les étudiants, qui forment la colonne vertébrale des protestataires antigouvernementaux, ont appelé à boycotter les cours pendant deux semaines ainsi qu'à un rassemblement dans l'après-midi.
Né en juin du rejet d'un projet de loi qui devait autoriser les extraditions vers la Chine, le mouvement de contestation a depuis considérablement élargi ses revendications. Celles-ci renvoient toutes à la dénonciation d'un recul des libertés et de l'ingérence grandissante de Pékin en violation du principe «Un pays, Deux systèmes» qui avait présidé à la rétrocession en 1997.

Hong Kong a connu samedi une journée de protestations parmi les plus violentes depuis le début du mouvement. Des contestataires ont notamment incendié une énorme barricade dans le quartier de Wanchai (centre), à une centaine de mètres du QG de la police.

Des scènes chaotiques se sont poursuivies dans toute la ville, la police pourchassant les manifestants jusque dans les stations de métro.

Et dimanche, des milliers de manifestants ont cherché à bloquer les accès de l'aéroport en érigeant des barricades à l'aide de chariots à bagages. Ils ont aussi utilisé des tuyaux pour inonder la station de métro de Tung Chung, localité voisine de l'aéroport, et aussi brûlé un drapeau chinois, un geste susceptible de provoquer la fureur de Pékin.

«Autocratique»
Samedi soir les violences s'étaient poursuivies jusque tard dans la nuit. Une vidéo tournée par un média local montre notamment des forces de police chargeant et tabassant une foule tapie dans un wagon.

lefigaro
 

Drianke

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Contributeur
Contestation
Le gouvernement de Hong Kong annonce le retrait du projet sur l'extradition


À l’issue de plus de trois mois de protestations, la cheffe de l’exécutif Carrie Lam a annoncé le retrait du projet qui a mis le feu aux poudres. Elle ne répond qu’à une des cinq revendications, précisent les protestataires.

Dans une allocution solennelle sur la chaîne de télévision Cable TV, Carrie Lam a annoncé mercredi 4 septembre le retrait total du projet de loi sur l’extradition. Ce dernier est à l’origine de la vague de protestations qui dure maintenant depuis près de trois mois à Hong Kong.

Carrie Lam, vêtue de gris et dans un décor d’une très grande sobriété, a prononcé un discours aux mots choisis au millimètre. Après avoir passé en revue l’ampleur des violences et des conséquences pour la Région administrative, elle a cité les cinq revendications des protestataires, et annoncé quatre mesures, en premier lieu le retrait du projet de loi sur l’extradition.

Le South China Morning Post publie le texte de l’allocution dans laquelle Carrie Lam maintient qu’une enquête sur l’action de la police sera menée par le Conseil indépendant des plaintes contre la police existant, mais désormais avec l’assistance de deux avocats renommés.
Elle a également rappelé son initiative de mise en place d’une “plateforme de dialogue” – une proposition déjà rejetée par
[...]

courrier international
 

BloodySunday

Bladinaute averti
C'est pas la Chine qui enferme les Ouïghours dans des camps ?

C'est rigolo de voir qu'en fonction de qui elle vise, les réactions peuvent diffèrer.

L'hypocrisie reste, hélas, la même.
 
C'est pas la Chine qui enferme les Ouïghours dans des camps ?

C'est rigolo de voir qu'en fonction de qui elle vise, les réactions peuvent diffèrer.

L'hypocrisie reste, hélas, la même.

ton post fait trés mal aux "idiots utiles" ...pour qui la Chine est "gentil" et les Occidentaux des méchants complotistes ...:D

Bien entendu, ceux qui glorifient la Chine, n'y ont jamais vécu en tant qu'étranger .....ils vivent chez les Occidentaux , c'est plus sympa
 
A

AncienMembre

Non connecté
le gouvernement est en train de reculer devant les manifestations monstres... il y a un espoir pour les Hong-Kongais.
 

Drianke

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Contributeur
Hong Kong : affrontements entre police et manifestants pour le seizième week-end de mobilisation
LE 22 SEPTEMBRE 2019 - lnt.ma




La police et des manifestants pro-démocratie se sont brièvement affrontés à Hong Kong samedi, près de la frontière chinoise, alors qu’appels à manifestations et à la grève se multiplient sur internet avant deux anniversaires-clés, dont celui de la création de la République de Chine.

La police a eu recours au gaz lacrymogène et aux canons à eau contre des groupuscules radicaux qui ont érigé des barricades et jeté des pierres et des cocktails Molotov, dans la ville de Tuen Mun, située dans le nord-ouest de Hong Kong.

De nombreux manifestants ont été interpellés, mais les affrontements ont été moins intenses que les précédents week-ends.

Une vidéo montrant des policiers utilisant du gaz poivre samedi dans la ville de Yuen Long contre un homme de 73 ans, un militant connu sous le surnom d' »Oncle Chan » et qui appelait les forces de l’ordre à la retenue, est devenue virale.

Hong Kong est devenu un « Etat policier » où les forces de l’ordre, pilotées par Pékin, n’ont pour mission que d’étouffer la contestation populaire légitime, ont dénoncé samedi, dans une interview à l’AFP à Washington, Joshua Wong, Denise Ho et Brian Leung, trois figures du mouvement pro-démocratie.

« D’une cité mondiale moderne, Hong Kong s’est transformé en un Etat policier en proie à la violence policière », a déclaré Joshua Wong.

Le territoire semi-autonome traverse depuis juin sa plus grave crise politique depuis sa rétrocession à la Chine en 1997, avec des actions et des manifestations quasi-quotidiennes pour demander des réformes démocratiques ou dénoncer une riposte policière jugée brutale.

La journée avait débuté par un rassemblement pacifique à Tuen Mun, située non loin de la Chine continentale, avant de dégénérer, selon un scénario désormais classique.

Une poignée de militants radicaux ont arraché un drapeau chinois qui flottait devant un bureau du gouvernement local, avant de le brûler. La police s’est aussitôt rendue dans un parc de la ville où des manifestants étaient rassemblés afin de procéder à une série d’interpellations.

Des centaines de contestataires ont dressé des barricades et démantelé des barrières de sécurité. Ils ont également jeté des objets sur les voies ferrées avoisinantes.

Les affrontements ont tourné court dès que la police a tiré du gaz lacrymogène et des balles en caoutchouc, provoquant la fuite des manifestants.
 

Drianke

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Contributeur
Hong Kong : affrontements à deux jours du 70e anniversaire de la Chine communiste


HONG KONG — De violents affrontements ont opposé dimanche à Hong Kong les manifestants pro-démocratie à la police à l’issue d’un week-end marqué par un regain de la mobilisation inquiétant pour Pékin qui fête mardi le 70e anniversaire de la Chine communiste.

L’ancienne colonie britannique traverse depuis début juin sa pire crise politique depuis sa rétrocession à Pékin en 1997, avec des actions et rassemblements quasi quotidiens.

Le mouvement pro-démocratie a repris de la vigueur ce week-end avec des milliers de manifestants qui ont défilé dans les rues.
La police a tiré dimanche après-midi des gaz lacrymogènes notamment dans le quartier de Causeway Bay, réputé pour ses nombreuses boutiques de luxe, où les manifestants s’étaient donné rendez-vous via des messageries cryptées.

Ces affrontements ont éclaté après que des manifestants en colère ont encerclé et chahuté les forces de l’ordre qui ont procédé à des fouilles avant d’interpeller certains participants.

Ces tirs de gaz lacrymogènes n’ont pas découragé les manifestants qui ont défilé par milliers dans les rues de Causeway Bay. De leur côté, des militants radicaux ont vandalisé des stations de métro et arraché des banderoles déployées pour célébrer le 70e anniversaire du régime communiste chinois.

De nombreux manifestants tenaient des drapeaux sur lesquels était écrit «chinazis» et les étoiles du drapeau chinois étaient disposées en forme de croix gammée.

Plus tard dans la soirée, la police a tiré des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc dans différents quartiers du centre-ville.
Un étudiant de 20 ans, qui se fait appeler Tony, agitait un drapeau ukrainien. Beaucoup des manifestants se sont inspirés de la révolte ukrainienne de 2014 qui a renversé un président pro-russe.

«Nous gagnerons»

«Nous espérons que si nous nous connectons aux différentes parties du monde et luttons contre le communisme chinois, nous gagnerons ce mouvement», a-t-il déclaré .

Samedi, des groupuscules radicalisés ont lancé des cocktails Molotov et des briques en direction de la police qui a riposté avec des canons à eau, des gaz lacrymogène et au poivre.

Des milliers de personnes s’étaient auparavant rassemblés dans un parc devant le Parlement, où avait débuté cinq ans plus tôt, le 28 septembre 2014, le «Mouvement des Parapluies», une occupation pacifique du coeur financier et politique de la mégapole qui avait duré 79 jours.
De nouvelles actions sont prévues lundi et mardi, jour où la Chine populaire célèbrera le 70e anniversaire de sa fondation après la prise du pouvoir des communistes à l’issue d’une guerre civile en 1949.

Pékin redoute qu’elles viennent gâcher cette fête, qui sera notamment marquée par un grand défilé militaire censé illustrer le décollage d’un pays devenu en quelques décennies la deuxième puissance économique mondiale.

Dimanche, des milliers de personnes se sont rassemblées à Sydney et Taipei pour soutenir les manifestants hongkongais.
Ces rassemblements étaient organisés par des militants pro-démocratie qui ont qualifié cette mobilisation de «journée contre le totalitarisme».
D’autres rassemblements doivent se tenir à travers la planète, notamment en Europe et en Amérique du Nord.

Lundi, des étudiants hongkongais appellent à une grève des cours. Des appels ont également été lancés pour manifester mardi.
La police n’a autorisé aucun rassemblement de manifestants pro-démocratie le 1er octobre. Mais ces derniers ont maintes fois bravé de tels interdits par le passé.

La contestation actuelle était partie en juin du rejet d’un projet de loi qui visait à autoriser les extraditions vers la Chine.
La cheffe de l’exécutif hongkongais Carrie Lam l’a finalement abandonné début septembre. Mais ce recul a été jugé beaucoup trop tardif par des manifestants qui avaient entre temps considérablement élargi leurs revendications pour exiger des réformes démocratiques.

Cette mobilisation se veut aussi une dénonciation des ingérences de plus en plus fortes de Pékin dans les affaires de sa région semi-autonome, en violation, selon les manifestants, du fameux principe «Un pays, deux systèmes» qui avait présidé à la rétrocession à la Chine de la colonie britannique en 1997.

https://www.lesoleil.com/actualite/...e-communiste-4d46da44bdd1015ee3b08405c9e8906c
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Mais il a déjà reculé...
C’était une suspension, pas un renoncement définitif.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Pour ne pas être identifiables par les appareils de la dictature Communiste Chinoise, les manifestants pro‑démocratie à Hong‑Kong, portent parfois des masques pendant les manifestations. Sous la pression de la Chine, les autorités locales de Hong‑Kong, avançant que ces masques servent aux vandalisme, veulent faire interdire l’usage de masques pendant les manifestations. Cette annonce a immédiatement fait réagir les manifestants pro‑démocratie dont certains ont même mis le feu à bâtiments de banques Chinoises.

La situation est toujours à risque, la dictature Communiste ne cédant pas et les autorités locales y étant toujours autant soumises. Pour l’instant le pire est évité, je veux dire par là que l’armée Communiste n’est pas intervenue, mais jusque quand ?

Voir : Hong‑Kong : les manifestants défient la loi anti‑masque (msn.com)
 
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