Horreur au Palais de Justice

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apparemment on essaie de le faire passer pour un désequilibré...:eek:


Je me demande si le contexte electoral y est pour quelque chose...


Vu le contexte communautaire très tendu, si l'extrême droite se retrouve à la table des "negociations" pour le futur du pays (BHV, confederalisme ou separatisme,...), c'est le chaos total : blocage des institutions, tension sociale, violence entre population, fuite des capitaux...


On ne veut apparemment pas prendre le risque d'une extreme droite victorieuse..... alors on essaie de le faire passer pour un malade mental? comme cela ça calme la population :rolleyes:

c'est mon hypothese...

En effet, alors que il n'y a aucune enquete balistique on a conclu que le type a essayé de se tirer dessus, qu'il a voulu se suicider,...


vu les tensions ethniques graves suite à l'affaire Van Holsbeek ou on a enregistré une explosion d'agression racistes (physique, verbale et même 4 meurtre) à l'egard des minorités, je pense que maintenant les informations sont filtrés.....pour eviter de telles agressions...
 
certains ont tjrs explication à tout, je suis en admiration

Tout ce que je dis est justifié, le moindre mot est pesé.


j'ai cherché pour toi l'article qui sous tend ce que j ai dit



http://www.rfi.fr/actufr/articles/077/article_43671.asp

Crime raciste à Anvers
Un jeune skinhead a tué jeudi 11 mai une jeune femme africaine et une fillette belge de deux ans en pleine rue à Anvers (nord de la Belgique).
(Photo : AFP)Jeudi 11 mai, avant midi, un skinhead belge de 18 ans a tiré sur plusieurs persones dans les rues d’Anvers. Une femme turque de 46 ans a survécu à ses blessures, mais une Malienne de 24 ans a été tuée, de même que la fillette belge de 2 ans dont elle avait la garde. Le raid meurtrier a été perpétré par le neveu d’une élue du Vlaams Belang (Intérêt Flamand), un parti d’extrême-droite.

La marche silencieuse organisée le 12 mai à Anvers a réuni moins de 300 personnes. Belges, mais surtout Turcs, Marocains et Africains originaires du sud du Sahara, ils n’ont pas été très nombreux à manifester, après le dernier d’une longue série de crimes racistes perpétrés dans la seconde ville de Belgique.

La veille, juste avant midi, des coups de feu ont retenti dans le Schipperskwartier, un quartier du centre-ville situé à deux pas de la cathédrale. Occupée à lire sur un banc public, Songul Koç, une femme d’origine turque de 46 ans, a été blessée par balle au thorax.

L’agresseur, un jeune au crâne rasé, longue mèche de cheveux derrière la nuque, habillé en noir, a poursuivi son chemin. Quelques rues plus loin, dans Zwartezuster Straat, il a abattu à bout portant une jeune Malienne, Ndoye Yatassaye, 24 ans, et Luna Drowat, 2 ans, la fillette belge dont elle était la nourrice depuis un an.

Un skinhead issu d’une famille d’extrême-droite

Repéré par un policier en civil, le meurtrier a été abattu dans le même quartier, après avoir refusé de déposer son arme - un fusil automatique Winchester acheté le matin même dans une armurerie d’Anvers. Blessé au ventre, il a été hospitalisé et n’a pas encore été interrogé par les enquêteurs.

Les mobiles racistes de Hans van Temsche ne font guère de doute. Neveu de Frieda van Temsche, députée du parti d’extrême-droite Vlaams Belang et fils de Peter van Temsche, un militant de la première heure du même mouvement, le jeune skinhead portait sur lui des signes celtiques et des tracts néofascistes.

A l’internat de l’institut d’agronomie où il résidait, la police a par ailleurs trouvé de la littérature d’extrême-droite, ainsi qu’un plan détaillé de son attaque, qui visait à faire plus de victimes. La mort de la petite Luna Drowart, fille d’un restaurateur d’Anvers, a choqué les Anversois. « Elle aurait pu être ma fille », s’exclame Pape Touré, un père de famille d’origine sénégalaise, bouleversé.

Une litanie d’agressions racistes

« Nul ne peut désormais ignorer ce à quoi l’extrême-droite peut mener », a déclaré peu après les faits Guy Verhofstadt, le Premier ministre belge, dénonçant des « crimes horribles et lâches ». Le chef du gouvernement a mis en garde contre « une spirale de violence », faisant allusion à la série d’incidents racistes qui se sont produits ces derniers jours en Belgique.

Le cadavre de Mohammed Bouazza, un Marocain de 23 ans, a en effet été retrouvé le 10 mai dans le fleuve Escaut. Il avait disparu dix jours plus tôt, après une dispute « raciste », selon sa famille, devant une discothèque d’Anvers.

Dans la nuit du 8 au 9 mai, la maison de la famille Ouassou, d’origine marocaine, a été incendiée dans la localité de Heule, à l’ouest de la Belgique flamande.

A Bruges, le 6 mai, cinq skinheads ont passé à tabac un Français d’origine africaine qui se promenait avec un ami belge non loin d’un bar skinhead, De Kastelein. Alors que la victime se trouve toujours dans le coma, le bar a été temporairement fermé, le 11 mai, par la mairie.

« Il y a un vrai problème à Anvers »

La presse belge s’interroge sur le lien entre cette vague de crimes racistes et la mort de Joe van Holsbeeck, un Belge de 17 ans tué le 12 avril pour son baladeur MP3 par deux jeunes Polonais, dans la gare centrale de Bruxelles. A Anvers, bastion du Vlaams Belang (33 % des suffrages lors des municipales de 2000), des immigrés regrettent pour leur part que la police et les médias aient d’abord parlé d’un agresseur « nord-africain » dans cette affaire.
 
voilà la suite de l'article :


« Il y a un vrai problème à Anvers », estime Bouhala Zoheir, un informaticien d’origine algérienne. « A partir de 18 heures, je n’ose plus sortir, dit-il. Ou alors avec la peur au ventre. » La Ligue arabe européenne (LAE), une petite association de nationalistes arabes, a lancé ses propres patrouilles dans les rues de la ville, en 2003, pour surveiller le comportement de la police, suspectée de racisme.

Quelques mois plus tôt, le 26 novembre 2002, Mohamed Achrak, un enseignant marocain, était abattu devant chez lui par un voisin belge. La répression par la police d’une manifestation de jeunes marocains contre ce crime avait ensuite provoqué trois jours d’émeutes. Une agitation que la ville s’étonne de ne pas connaître à nouveau aujourd’hui.


par Sabine Cessou

Article publié le 12/05/2006 Dernière mise à jour le 12/05/2006 à 18:07 TU
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http://www.humanite.fr/2006-05-15_International_Le-bilan-des-crimes-racistes-continue-de-s-alourdir




Le bilan des crimes racistes continue de s’alourdir
Belgique . Le corps d’un Marocain a été retrouvé mercredi dans l’Escaut. Lynché à Bruges, un Français d’origine africaine est entre la vie et la mort.
Quatre crimes racistes en quinze jours ? Le dou- ble crime raciste commis jeudi en plein centre d’Anvers, contre une jeune fille au pair d’origine malienne et la fille de deux ans qu’elle gardait, a attiré l’attention des médias sur deux faits divers passés relativement inaperçus. La semaine dernière, dans la soirée du samedi 6 mai, deux Français, dont l’un d’origine gabonaise, ont été roués de coups par un groupe de skinheads dans la ville de Bruges. Âgé de cinquante ans, le Parisien Raphaël Mensah est plongé dans le coma. Il est aujourd’hui entre la vie et la mort.

Les médecins de l’hôpital de Bruges ne souhaitent pas se prononcer sur son sort. Alain Bouillon, son compagnon d’infortune, en a été quitte pour une opération de la mâchoire. John Blivi, le cousin de Raphaël Mensah, a raconté ce qui s’était passé au journal le Parisien : « Le samedi soir, Raphaël est sorti se promener avec un copain. Ils se sont un peu perdus. Alors, ils ont appelé avec leur portable l’ami qui les hébergeait pour qu’il vienne les chercher devant un garage, rue Sainte-Creuse. Quand il est arrivé, dix minutes plus tard, mon cousin et son ami baignaient dans une mare de sang. En fait, ils attendaient, sans le savoir, à une centaine de mètres du Kastelein, un bar connu pour être fréquenté par des militants d’extrême droite. Quand certains skinheads sont sortis de là, bien excités, ils sont tombés sur Raphaël et l’ont roué de coups de barre de fer et de rangers. » « Ils s’en sont pris à lui parce qu’ils n’aiment pas les étrangers, il n’y a pas d’autre explication », a-t-il ajouté. Les agresseurs n’ont rien dérobé à leurs victimes. Ni leur téléphone portable ni les quelques centaines d’euros qu’ils avaient sur eux.

Depuis jeudi le bar De Kastelein a été temporairement fermé par la mairie de Bruges. Trois suspects ont été arrêtés par la police. Un travailleur social brugeois, Pierre Muylle, a appelé à une manifestation de soutien avec les victimes. « Nous ne pouvons pas rester silencieux. Chacun doit faire le premier pas et témoigner sa solidarité aux victimes », s’est-il ému. Malgré cela, les proches de Raphaël Mensah se plaignent de l’indifférence que suscite cette agression raciste. « Nous avons la désagréable impression que tout le monde cherche à banaliser cette affaire alors qu’un homme est entre la vie et la mort », regrette John Blivi

À Anvers, une autre affaire fait grand bruit. La disparition d’un jeune Marocain, dont le corps a été repêché mercredi dans l’Escaut, serait liée à un crime raciste. Mohammed Bouazza avait disparu dans la nuit du 30 avril au 1er mai. Il n’avait plus donné signe de vie depuis une dispute devant une discothèque. Une bagarre provoquée par des racistes, selon sa famille. D’après les premiers résultats de l’autopsie, il est mort noyé. Plus de 1 500 personnes lui ont rendu hommage vendredi après-midi alors qu’au même moment 300 personnes se rendaient sur le lieu du double meurtre commis jeudi. La famille de Mohammed Bouazza organisera une marche blanche le 26 mai. Les familles des victimes abattues le 11 mai sont invitées à se joindre à cette marche.

Damien Roustel
 
certains ont tjrs explication à tout, je suis en admiration

Comme je l'ai dit plus haut, en Belgique (ou le vote pour l extreme droite est quand meme important) les hommes politiques savent que la presse peut être directement responsable de crimes racistes....La manière dont les medias diffusent une info au public, la manière dont les journaliste traitent l'information.... sont autant de facteurs qui peuvent pousser à un acte raciste...


Pour cet iranien, je n'en sais rien, si il est dérangé mentalement ou pas.... mais la seule chose que je sais c'est que la manière dont l'information est diffusé peut avoir des consquences sur les minorités....
 
Pour le togolais il est décédé un an plus tard

Lourdes peines pour des skinheads auteurs d'une agression raciste(12/01/2010)


© Photonews
La victime, Raphaël Mensah, est resté plus d'un mois dans le coma après son agression survenue le 7 mai 2006



BRUGES Le tribunal correctionnel de Bruges à condamné mardi à de lourdes peines de prison un groupe de skinheads pour avoir agressé en 2006 un homme d'origine togolaise et son ami à proximité du café De Kastelein à Sint-Kruis (Bruges). Un des skinheads a été condamné à une peine de quatre ans de prison ferme pour coups et blessures ayant entraîne une incapacité de travail permanente tandis que deux ses amis écopaient respectivement de trois et deux ans fermes.

Deux autres skinheads ont, quant à eux, été condamnés à une peine de 200 heures de travaux pour non assistance à personne en danger. La victime, Raphaël Mensah, est resté plus d'un mois dans le coma après son agression survenue le 7 mai 2006. Hospitalisé ensuite à Paris, l'homme devait décéder un an plus tard.

Selon les résultats de l'autopsie, la victime n'a pas succombé aux coups portés mais des suites d'une infection pulmonaire. La prévention de coups et blessures ayant entraîné la mort n'a dès lors pas été retenue. Le tribunal a cependant retenu le caractère raciste de l'agression à l'encontre des trois skinheads qui ont porté les coups.

La famille de la victime, son ami et le Centre pour l'Egalité des Chances et la Lutte contre le Racisme qui s'étaient constitués partie civile ont été indemnisés.


© La Dernière Heure 2010
 
2 ans, 3 ans et 4 ans de prison ferme pour un crime odieux et la DH trouve que ce sont des peines lourdes? :eek:




alors que d'autres qui commettent un simple vol ont 10 ans ferme?

Pour le togolais il est décédé un an plus tard

Lourdes peines pour des skinheads auteurs d'une agression raciste(12/01/2010)


© Photonews
La victime, Raphaël Mensah, est resté plus d'un mois dans le coma après son agression survenue le 7 mai 2006



BRUGES Le tribunal correctionnel de Bruges à condamné mardi à de lourdes peines de prison un groupe de skinheads pour avoir agressé en 2006 un homme d'origine togolaise et son ami à proximité du café De Kastelein à Sint-Kruis (Bruges). Un des skinheads a été condamné à une peine de quatre ans de prison ferme pour coups et blessures ayant entraîne une incapacité de travail permanente tandis que deux ses amis écopaient respectivement de trois et deux ans fermes.

Deux autres skinheads ont, quant à eux, été condamnés à une peine de 200 heures de travaux pour non assistance à personne en danger. La victime, Raphaël Mensah, est resté plus d'un mois dans le coma après son agression survenue le 7 mai 2006. Hospitalisé ensuite à Paris, l'homme devait décéder un an plus tard.

Selon les résultats de l'autopsie, la victime n'a pas succombé aux coups portés mais des suites d'une infection pulmonaire. La prévention de coups et blessures ayant entraîné la mort n'a dès lors pas été retenue. Le tribunal a cependant retenu le caractère raciste de l'agression à l'encontre des trois skinheads qui ont porté les coups.

La famille de la victime, son ami et le Centre pour l'Egalité des Chances et la Lutte contre le Racisme qui s'étaient constitués partie civile ont été indemnisés.


© La Dernière Heure 2010
 
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