Menu
Accueil
Forums
Liste des forums
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Liste des forums
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Loisirs et Entraides
Jrad
"HU" est il un nom d'AllaHU ?
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="tajali, post: 18018215, member: 401484"] 😲🤯 Car [I]Huwa[/I] pour Ibn Arabî, en tant qu’il désigne l’absent, est le signifiant ([I]dalîl[/I]) le plus à même d’indiquer l’absence essentielle ([I]al-ghayb al-dhâtî[/I]) de Dieu. Ce dont il s’agit ici est d’une telle radicalité que l’on peut dire que ce qu’on appelle monothéisme devient un [I]absenthéisme[/I], ce qui est un scandale sans nom pour la religion dogmatique. La portée de cette formulation est considérable. En effet, pour Ibn Arabî « l’absence essentielle » ne donne pas lieu au témoignage, ni à la contemplation, ni à la vue (tous ces termes sont indiqués par la catégorie du « shuhûd »), elle est dans le registre des noms, de la dignité ou de la présence des noms ([I]hadhrat al-’asmâ’[/I]). L’absence essentielle ne s’atteste pas, n’est pas testimoniale. [COLOR=rgb(243, 121, 52)]Le [I]Huwa[/I] est le signifiant de l’absence comme vérité, parce que la vérité est l’absence [URL='https://www.cairn.info/revue-champ-lacanien-2008-1-page-111.htm#no16'][16][/URL] [URL='https://www.cairn.info/revue-champ-lacanien-2008-1-page-111.htm#no16'][16]I. Arabî écrit : « La lumière relève du témoignage, et le Vrai…[/URL]. Cependant, cette formulation ne relève pas de la théologie négative des Mu’tazilites, avec lesquels Ibn Arabî est en désaccord, puisque [I]Huwa[/I] transparaît dans l’humanité comme dans un miroir. Il faudrait dire plus exactement que l’altérité divine se figure et advient dans une réalité de chair dans toutes les formes et toutes les images possibles de l’humanité, ce qui témoigne à la fois de la diversité et de l’unicité de l’existence. [/COLOR] Le régime des croyances en témoigne dans le registre de l’imaginal où sont créées les représentations de l’Autre. C’est dire que les représentations viennent sur un fond vide de l’essence absente de Dieu, et de ce fait relèvent d’un monde fantasmé ([I]mutawahhim[/I]). C’est en ce sens que chaque homme est une image de l’altérité de l’Autre, absente, qu’il est « créature créatrice de son créateur. », et que tant que subsiste l’humain se perpétue la créativité nouvelle de l’Autre. Quand Ibn Arabî écrit : « Lui pas Lui », il ajoute cette phrase ironique : « Quelle déroute mentale pour celui qui ne contemple pas les réalités telles qu’elles sont. » Ici, « Lui pas Lui » ne signifie pas le doute, mais l’inaccessibilité radicale d’un [I]Huwa[/I] arrêté dans l’espace de la représentation. La formule de J. Lacan du grand Autre barré [IMG alt="figure im1"]https://www.cairn.info/loadimg.php?FILE=CHLA/CHLA_006/CHLA_006_0111/CHLA_id9782916810041_pu2008-01s_sa14_art14_img001.jpg[/IMG] est proche d’un point de vue structural de [I]Lui pas Lui[/I], mais Chez Ibn Arabî, il y a la dimension diachronique, hiero-historique et anthropologique de la création incessante des figures de l’Autre, qui manque chez J. Lacan [URL='https://www.cairn.info/revue-champ-lacanien-2008-1-page-111.htm#no17'][17][/URL][URL='https://www.cairn.info/revue-champ-lacanien-2008-1-page-111.htm#no17'][17]Comme le souligne très justement Robert-Dany Dufour dans L’art…[/URL]. Il faut ajouter encore que le [I]Huwa[/I] d’Ibn Arabî est [I]mouvant[/I] au sens bergsonien du mouvement [URL='https://www.cairn.info/revue-champ-lacanien-2008-1-page-111.htm#no18'][18][/URL] [URL='https://www.cairn.info/revue-champ-lacanien-2008-1-page-111.htm#no18'][18]Bergson H., La pensée et le mouvant, Paris, Puf « Quadrige »,…[/URL], à savoir que lorsqu’on arrête le mouvement sur une image ou une représentation, le mouvement n’est plus mouvement. De sorte que [I]Huwa[/I] est en fin de compte de la durée, dont les représentations et les images dans l’espace sont des suspens ou des immobilisations qui le délimitent ; certes la délimitation est nécessaire dans la finitude de telle ou telle image des hommes et du monde, mais ce faisant elle trahit le mouvement émouvant de l’Autre infini. [I]Lui pas Lui[/I] désigne ainsi un Autre changeant sans cesse, infini, jamais totalisable, donc incomplet. C’est pourquoi, en restant au plus proche de la pensée d’Ibn Arabî, on peut forger à partir de la conjonction des deux mots « Absence et essence », le concept d’[I]absentessence[/I] de l’Autre. Son identité est celle du temps en mouvement ou du temps en tant que mouvement, se donnant à fictionner dans l’humanité et dans le monde. [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Loisirs et Entraides
Jrad
"HU" est il un nom d'AllaHU ?
Haut