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"HU" est il un nom d'AllaHU ?
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[QUOTE="tajali, post: 18019307, member: 401484"] mot clef [COLOR=rgb(243, 121, 52)]"huwa huwa" [I](’ism al-’asmâ’[/I]) absence alterité mise en abime trou noir univers effondement point aveugle de l'homme [I]« Huwa ’amâ’ al-insân »[/I]?[/COLOR] C’est donc une absence qui unit et disjoint deux absences. Autrement dit on ne restitue rien d’autre que l’absence. [COLOR=rgb(26, 188, 156)] le principe d’identité en arabe :[/COLOR] l’éloignement sans retour ou infini de la chose d’elle-même, ou de l’être à sa mêmeté. [COLOR=rgb(26, 188, 156)]sourat mouvement semiotique :[/COLOR] [URL unfurl="true"]https://www.bladi.info/threads/le-coran-faconne-soura-votre-vision-image-mental-subliminal.528199/#post-18009070[/URL] [COLOR=rgb(26, 188, 156)]Pour Ibn Arabî, l’identité de l’homme est donc son aveuglement ou l’humain est ce qui l’aveugle.[/COLOR] La théorie de l’inconscient ([I]lâ sh’ûr[/I]) d’Ibn Arabî comment déduire un savoir de l’aveuglement, de cette instance de l’aveuglement qui est [I]Huwa-Lui[/I], [I]Absentessence ? [COLOR=rgb(26, 188, 156)]2 plan :[/COLOR][/I] un savoir ([I]al-ma’lûm[/I]) où se dénouent toutes les croyances et leurs représentations comme autant de symboles de l’absentessence. Ce serait un savoir sur la mouvance des formes, le mouvement de l’Autre comme a-topos. À ce niveau l’Autre se fait connaître auprès du sujet par le pur mouvement de l’ardent désir ([I]harkat shwqqîya[/I]). L’absentessence nous meut. D’un autre côté, il y a le plan du témoignage où [I]Huwa[/I] se manifeste à travers les formes sensibles, dont le sujet est l’une d’entre elles. Autrement dit le désir de [I]Huwa[/I] est de se révéler comme désir de révélation, et en ce sens le désir est révélation. Or, c’est à partir du point d’aveuglement de [I]Huwa[/I] dans l’homme que ce dernier crée les images et les représentations. On pourrait dire ceci : si l’absentessence est la vérité de l’Autre, l’aveuglement qu’elle produit dans la psyché est la nuit de l’homme, mais cette nuit est le fond sur lequel se manifestent les représentations. Mais d’où vient la puissance manifestante, la lumière qui donne jour aux images, aux formes, à la représentation ? Avant l’acte de se faire connaître [I]Huwa[/I] est une nuée [I]« ’amâ’ »[/I] : chose aveugle, ou ténèbre « [I]Huwa[/I] laissa [I]Hya[/I] » : [I]Lui n’est pas elle[/I]. « Elle » est cette chose aveugle qui donne et reçoit toute forme, ce qui n’est pas sans évoquer la [I]Khora[/I] platonicienne. Quel est le fondement de cette négation ? Ensuite, c’est la transformation de la nuée en noms qui donnent accès à la visibilité, ou bien encore, ce sont les noms qui illuminent l’aveuglement, lieu obscur qui garde et donne les images. « [I]Lui n’est pas elle »[/I] correspond ainsi à une négation éclairante de la ténèbre des images. c’est le langage qui rend visible les images implicites, c’est-à-dire demeurées occultes, tant qu’il n’y a pas le procès de signifiance des choses. [COLOR=rgb(26, 188, 156)]À ce compte [I]Huwa[/I] est bipolaire :[/COLOR] d’une part, le pôle de l’Autre en tant que mer aveugle ([I]bahr al-’ama’[/I]) qui recèle toutes les images l’imagination absolue ; d’autre part, le pôle où l’Autre est le trésor des noms. Or, ce qui commande le passage des noms vers la chose aveugle (matrice des images), c’est la loi de l’amour ([I]hukm al-hub[/I]). L’amour est l’acte par lequel les noms révèlent les images et les formes du sein de leur ténèbre, étant entendu que les noms sont les lumières de [I]Huwa[/I]. on pourrait dire que [COLOR=rgb(26, 188, 156)]la ténèbre des images est [I]le réel invisible[/I],[/COLOR] dont un acte de langage révèle un fragment qui témoigne chez le sujet de cet acte de sa passion d’être avec un autre qu’il a révélé et qui lui révèle son altérité. En ce sens, il n’y a pas d’image sans langage. Le langage en détachant l’image du réel invisible, l’en sépare. C’est pourquoi l’image est fondamentalement sacrée : le [I]séparé[/I]. la [I]séparation[/I] comme création des formes et des images procédant d’un acte d’amour, là où on aurait tendance à y voir deuil, voire mélancolie de la perte. Il s’agit d’une structure qui pose que la création des formes et des images est une passion partagée avec un autre que l’on fait apparaître, objet ou sujet, séparé de soi, d’une séparation qui n’est pas perte mais qui est [I]com[/I]-passion : passion avec ou [I]sym[/I]-pathie. [I][COLOR=rgb(147, 101, 184)]al-Rahmân[/COLOR][/I][COLOR=rgb(147, 101, 184)] qui conjoint la double signification de la compassion et de la matrice.[/COLOR] [I]Huwa[/I] serait donc une énergie de délivrance des formes latentes, en les amenant à l’existence par amour de l’existenciation, autrement dit par amour de l’extériorisation, ou l’attrait du dehors. [I]Huwa[/I] est toujours le mouvement d’un hors de soi dont le souffle d’expiration est le paradigme corporel. [I]Huwa[/I] soupire. [/QUOTE]
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