Bon ! Parlons d’autres choses !
Parlons de la situation, tenez !
Sans préciser laquelle !
Si vous le permettez, je vais faire brièvement l’historique de la situation, quelle qu’elle soit !
Il y a quelques mois, souvenez-vous : la situation pour n’être pas pire que celle d’aujourd’hui n’en était pas meilleure non plus !
Déjà, nous allions vers la catastrophe et nous le savions ...
Nous en étions conscients !
Car il ne faudrait pas croire que les responsables d’hier étaient plus ignorants de la situation que ne le sont ceux d’aujourd’hui !
Oui ! La catastrophe, nous le pensions, était pour demain !
C’est-à-dire qu’en fait elle devait être pour aujourd’hui !
Si mes calculs sont justes !
Or, que voyons-nous aujourd’hui ?
Qu’elle est toujours pour demain !
Alors, je vous pose la question, Mesdames et Messieurs :
Est-ce en remettant toujours au lendemain la catastrophe que nous pourrions faire le jour même que nous l’éviterons ?
D’ailleurs, je vous signale entre parenthèses, que si le gouvernement actuel n’est pas capable d’assurer la catastrophe, il est possible que l’opposition s’en empare !
Raymond Devos