Je pense que nous devrions faire preuve de plus "d'humilité" et de distance sur ces phénomènes de violence qui ont autant le vent en poupe. Non seulement pour réfléchir plus profondément sur les causes profondes qui les génèrent mais également car, poussée à fond, cette analyse se terminera inéluctablement en introspection qui nous permettra de nous rendre compte d'ô combien notre responsabilité est engagée dans cette déliquescence des moeurs qui s'expriment de ces façons là.
Inutile, à mon sens, de pousser des cris d'orfraies en feignant de ne pas comprendre les causes de ces maux. Ces jeunes ne sont pas issus de nulle part, ce ne sont pas des E.T qui viennent d'ailleurs et qui n'ont rien à voir avec notre société. En fait, ils en sont le produit le plus abouti. Ils reflètent les tendances sociétales générales. Une tendance à la violence, à l'impatience, à la recherche de l'intérêt personnel au détriment du général, au culte de l'égo surdimensionné etc...
Ces personnes ont été biberonnés, déjà par d'autres que leurs parents puisque soit ceux-ci travaillent tout deux afin de financer les futures vacances à arcachon et s'épargnent donc l'éducation, qui devrait naturellement leur incomber, de leur progéniture. Celle-ci (l'éducation) se voyant ainsi confiée à d'autres, généralement les nounous (qui n'en ont que faire en fait) ou plus généralement la rue, les copains en d'autres termes, qui s'éduquent entre-eux (et l'on sait ce que cela peut donner), soit ceux-ci (les parents) ne travaillent pas et sont totalement désocialisés et perdant pieds, délaissent l'éducation de leur enfant également.
Donc je disais, ces personnes ont été biberonnés, au rap (qui cultive la violence, la grossièreté, la sexualité débridée), aux jeux video (où ne pas tuer une masse d'individus n'est pas jouer), aux films (qui ne sont réussis que s'ils s'avèrent extrêmement violents et comportant de nombreuses scènes de sexe), à la télé-réalité (pour laquelle, les clashs constituent le leitmotiv), à la télé en général à travers laquelle l'on peut voir "débattre" nos responsables politiques qui ne font que s'invectiver incessamment (toujours cette bonne vieille violence) et qui ne cessent de proclamer les doutes qui les investissent quant à la bonne moralité des personnes (surtout jeunes) issues de l'immigration, présentées comme une 5ème colonne, des gens forcément pervers, violents et en échec, des français de papiers plus généralement (car un français ne saurait être ainsi). Enfin, biberonnés ou plutôt habitués à des rapports discourtois (pour rester mesuré) avec une police qui s'avère très incompétente dans l'exécution de son travail en faisant, elle aussi, preuve d'un zèle, d'un irrespect total et d'une violence inacceptable.
Comment dès lors s'étonner que des personnes ayant connu autant d'éléments parasites durant leur apprentissage de la société puissent connaitre un développement sain et ne pas produire autre chose que ce à quoi la société les a continuellement habitués. C'est elle qui les a façonnés et ce depuis le plus jeune âge et ce sont donc nous tous qui sommes responsables de cela car nous sommes acteurs (actifs et non passifs) de cette société. Ce sont nos actions passées et présentes qui l'entretiennent et l'ont façonnée comme telle.
Ce sont nos discours de rejet, notre attirance pour la violence et la perversité, notre hypocrisie, notre recherche de l'intérêt particulier, notre intolérance à l'égard des différentes formes que peut prendre l'altérité lorsqu'elle s'exprime chez les gens, notre malveillance envers nos ainés etc... tout cela qui forme la litière dans laquelle se développe cette génération que nous condamnons présentement.
S'il y a bien quelque chose que nous devons changer c'est, avant tout, nous-même, notre rapport aux autres, au monde en général, nos loisirs, nos achats, notre mode de consommation et d'expression etc...
Mais quelle s'avère vaine cette critique gratuite et inutile des conséquences de nos actes à travers le comportement de ces jeunes. Nous ne nous rendons même pas compte que les discours que certains parmi nous tiennent (punissons les, coupons les allocs, renvoyons les) contribuent à cette dégradation et que c'est précisément à cause de telles aberrations que se créent ces situations explosives.
S'il faut punir quelqu'un lorsque l'enfant immature en arrive à l'insoutenable, c'est bien son responsable (c'est à dire nous) qui se situe au fondement de ce désordre et pas sa création qui n'obéit que selon les codes avec lesquels celle-ci fut programmée.
En conséquence, punissons-nous et cessons de pointer du doigt notre oeuvre lors même que nos 4 autres doigts nous pointent en retour pour nous accabler légitimement.
« Malheur à vous, guides aveugles », est-il dit dans l’Évangile; aujourd’hui, on ne voit en effet partout que des aveugles qui
conduisent d’autres aveugles, et qui, s’ils ne sont arrêtés à temps, les mèneront fatalement à l’abîme où ils périront avec eux.
Inutile, à mon sens, de pousser des cris d'orfraies en feignant de ne pas comprendre les causes de ces maux. Ces jeunes ne sont pas issus de nulle part, ce ne sont pas des E.T qui viennent d'ailleurs et qui n'ont rien à voir avec notre société. En fait, ils en sont le produit le plus abouti. Ils reflètent les tendances sociétales générales. Une tendance à la violence, à l'impatience, à la recherche de l'intérêt personnel au détriment du général, au culte de l'égo surdimensionné etc...
Ces personnes ont été biberonnés, déjà par d'autres que leurs parents puisque soit ceux-ci travaillent tout deux afin de financer les futures vacances à arcachon et s'épargnent donc l'éducation, qui devrait naturellement leur incomber, de leur progéniture. Celle-ci (l'éducation) se voyant ainsi confiée à d'autres, généralement les nounous (qui n'en ont que faire en fait) ou plus généralement la rue, les copains en d'autres termes, qui s'éduquent entre-eux (et l'on sait ce que cela peut donner), soit ceux-ci (les parents) ne travaillent pas et sont totalement désocialisés et perdant pieds, délaissent l'éducation de leur enfant également.
Donc je disais, ces personnes ont été biberonnés, au rap (qui cultive la violence, la grossièreté, la sexualité débridée), aux jeux video (où ne pas tuer une masse d'individus n'est pas jouer), aux films (qui ne sont réussis que s'ils s'avèrent extrêmement violents et comportant de nombreuses scènes de sexe), à la télé-réalité (pour laquelle, les clashs constituent le leitmotiv), à la télé en général à travers laquelle l'on peut voir "débattre" nos responsables politiques qui ne font que s'invectiver incessamment (toujours cette bonne vieille violence) et qui ne cessent de proclamer les doutes qui les investissent quant à la bonne moralité des personnes (surtout jeunes) issues de l'immigration, présentées comme une 5ème colonne, des gens forcément pervers, violents et en échec, des français de papiers plus généralement (car un français ne saurait être ainsi). Enfin, biberonnés ou plutôt habitués à des rapports discourtois (pour rester mesuré) avec une police qui s'avère très incompétente dans l'exécution de son travail en faisant, elle aussi, preuve d'un zèle, d'un irrespect total et d'une violence inacceptable.
Comment dès lors s'étonner que des personnes ayant connu autant d'éléments parasites durant leur apprentissage de la société puissent connaitre un développement sain et ne pas produire autre chose que ce à quoi la société les a continuellement habitués. C'est elle qui les a façonnés et ce depuis le plus jeune âge et ce sont donc nous tous qui sommes responsables de cela car nous sommes acteurs (actifs et non passifs) de cette société. Ce sont nos actions passées et présentes qui l'entretiennent et l'ont façonnée comme telle.
Ce sont nos discours de rejet, notre attirance pour la violence et la perversité, notre hypocrisie, notre recherche de l'intérêt particulier, notre intolérance à l'égard des différentes formes que peut prendre l'altérité lorsqu'elle s'exprime chez les gens, notre malveillance envers nos ainés etc... tout cela qui forme la litière dans laquelle se développe cette génération que nous condamnons présentement.
S'il y a bien quelque chose que nous devons changer c'est, avant tout, nous-même, notre rapport aux autres, au monde en général, nos loisirs, nos achats, notre mode de consommation et d'expression etc...
Mais quelle s'avère vaine cette critique gratuite et inutile des conséquences de nos actes à travers le comportement de ces jeunes. Nous ne nous rendons même pas compte que les discours que certains parmi nous tiennent (punissons les, coupons les allocs, renvoyons les) contribuent à cette dégradation et que c'est précisément à cause de telles aberrations que se créent ces situations explosives.
S'il faut punir quelqu'un lorsque l'enfant immature en arrive à l'insoutenable, c'est bien son responsable (c'est à dire nous) qui se situe au fondement de ce désordre et pas sa création qui n'obéit que selon les codes avec lesquels celle-ci fut programmée.
En conséquence, punissons-nous et cessons de pointer du doigt notre oeuvre lors même que nos 4 autres doigts nous pointent en retour pour nous accabler légitimement.
« Malheur à vous, guides aveugles », est-il dit dans l’Évangile; aujourd’hui, on ne voit en effet partout que des aveugles qui
conduisent d’autres aveugles, et qui, s’ils ne sont arrêtés à temps, les mèneront fatalement à l’abîme où ils périront avec eux.