Immigration: la belgique adopte une loi contre ses citoyens d'origine marocaine

madalena

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Kiosque360. La nouvelle loi autorise les autorités à extrader tout citoyen né en Belgique ou y ayant débarqué avant l’âge de douze ans, au cas où il représenterait un danger pour la sécurité publique. Les Marocains sont les premiers concernés.

Un projet de loi très controversé a été adopté par le Parlement belge, vendredi. C’est une nouvelle loi raciste qui vient d’être adoptée et qui cible particulièrement la communauté marocaine installée dans ce pays, affirme le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition du lundi 13 février. En effet, ce texte comporte une clause donnant la possibilité d'expulser des étrangers nés en Belgique ou arrivés dans le pays avant l'âge de douze ans, au cas où ils représenteraient un danger pur la sécurité publique.

Officiellement, cette nouvelle loi vise à lutter plus efficacement contre le terrorisme et le crime organisé, préserver la sûreté nationale, garantir la sécurité des citoyens et l’ordre public. Dans les faits, c’est la communauté marocaine installée dans ce pays qui est la plus visée. Avec une population de 429.000 personnes, les Marocains représentent 60% de la communauté musulmane (près de 600.000 personnes au total) vivant dans ce pays.

Les Turcs représentent 30% des musulmans de Belgique, alors que les 10% restants sont surtout constitués des autres Maghrébins et de Pakistanais. De même, et toujours selon les chiffres, la moyenne d’âge des Marocains de Belgique ne dépasse guère 27 ans, alors que les jeunes Marocains représentent 6,7% des Belges de moins de 18 ans.

Selon un député du parti au pouvoir, cité par le journal, l’absence d’une loi de ce genre interdisait à la Belgique d’extrader des gens comme Salah Abdessalam, le seul rescapé des attentats de Paris, pour la simple raison qu’il est natif de Bruxelles où il a toujours vécu. Ce ne sera plus le cas dorénavant, affirme la même source.

A noter que jusqu'à aujourd’hui, les étrangers nés en Belgique ou y ayant débarqué avant l'âge de douze ans étaient protégés par une loi datant de 2005, même en cas de condamnation criminelle.

D’autres sources, également citées par le journal, soutiennent que les Belges d’origine marocaine représentent une source de préoccupation pour les services de sécurité belges, au vu de l'identité des auteurs des attentats de Bruxelles (le 22 mars), les frères Khalid et Brahim El Bakraoui, qui sont d’origine marocaine, au même titre que Mohamed Achraoui, Najim Abrini et certains de leurs complices. C’est également le cas de Hamid Abaoud et de Salah Abdessalam qui sont nés et ont vécu en Belgique.

De même, affirment les services de sécurité belges, les jihadistes marocains Hassan El Haski et les frères Mimoun et Youssef Belhaj, impliqués dans les attentats du 11 mars 2004 à Madrid, vivaient également à Bruxelles. C'est aussi le cas d'Ayoub Khazzani, auteur de l’attentat avorté à bord du train reliant Amsterdam à Paris, le 21 août 2015, et du jihadiste Noureddine Amrani qui s’est suicidé en décembre 2011, après avoir jeté une bombe sur un bus dans la région de Liège.

Les députés de la gauche, qui se sont opposés à l’adoption de ce texte de loi, affirment qu’un Marocain né en Belgique est Belge, un point c’est tout. «On ne peut pas parler de citoyen de première catégorie et d’autres de deuxième catégorie», affirment les détracteurs de ce texte.

http://fr.le360.ma/politique/immigr...contre-ses-citoyens-dorigine-marocaine-107625
 

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etre2en1

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VIB
Cela n'est pas dirigé contre les marocains, mais sur tout le monde, ils veulent déclarer " persona non grata " tous ceux pouvant représenter un danger, de nombreux pays le font depuis très longtemps.
Mon tonton a été déclaré " persona non grata " par la Finlande et expulsé à vie juste après sa sortie de prison, un séjour suite à sa condamnation pour avoir participé à une action écolo qui aurait causé la mort accidentelle d'un vigile en Finlande.

En France.
En France, la loi du 3 décembre 1849 permet au ministère de l'Intérieur, en cas de trouble de l'ordre public, de prendre des mesures d'éloignement des étrangers du territoire français. Il ne s'agissait là que d'étrangers possédant un titre de séjour régulier, car celle d'étrangers sans titre de séjour est de plein droit.

Aujourd'hui, il existe différentes mesures d'éloignement d'étrangers séjournant régulièrement ou irrégulièrement sur le territoire français, dans le livre V du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile (CESEDA) et le code de procédure pénale. Ces mesures sont les suivantes :


l'obligation de quitter le territoire français ;
la reconduite à la frontière ;
l'expulsion ;
l'extradition ;
l'éloignement d'office des ressortissants du Venezuela, du Brésil, du Suriname et du Guyana appartenant à l'équipage d'un navire se livrant à des activités de pêche illicite en Guyane (art. L532-1 [archive] CESEDA) ;
les mesures prévues, dans le cadre du droit européen, par le livre V, titre III, chapitre I du CESEDA.
 
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