Immigration - La compagne d'un sans-papiers s'immole devant la maison d'arrêt

Une femme dont le compagnon sans-papiers est menacé d'expulsion vers l'Arménie a été grièvement blessée après s'être immolée devant la maison d'arrêt du Mans, dans la Sarthe, ont indiqué samedi les services de police. Vers 8h50, la femme qui avait donné rendez-vous à des journalistes de la presse locale s'est aspergée le corps d'essence avant d'y mettre le feu. Selon un correspondant de l'AFP, elle aurait voulu protester contre l'incarcération et l'expulsion de son compagnon sans-papiers vers l'Arménie.

La victime, brûlée au 3e degré sur la quasi-totalité du corps, a été emmenée à l'hôpital du Mans puis transférée dans un état "très grave" à l'unité "grands brûlés" de l'hôpital de Tours, selon la préfecture. "Nous avons des inquiétudes très fortes sur son état de santé", a précisé le préfet de la Sarthe, Michel Camux lors d'un point-presse. Deux journalistes ayant assisté à la scène ont été également transportés en état de choc vers l'hôpital. L'un d'entre eux est brûlé à une main.

Le compagnon de la victime purge une peine de deux ans à la maison d'arrêt du Mans pour avoir refusé à 18 reprises de monter dans l'avion qui devait le reconduire en Arménie, selon les informations recueillies sur place par un correspondant de l'AFP. Il devait être transféré samedi au Centre de rétention administrative (CRA) de Rennes en vue d'une nouvelle expulsion. Selon l'un des journalistes témoins de la scène, la jeune femme avait convoqué la presse pour attirer l'attention sur le sort de son compagnon sans préciser ses intentions. Les journalistes se sont immédiatement portés au secours de la victime sans toutefois pouvoir empêcher son geste désespéré. "Elle a sorti la bouteille d'alcool, quand on s'est approché d'elle, c'était trop tard", a rapporté la même source.
 
Immigration - Décès de la femme qui s'était immolée

La femme qui s'est immolée samedi devant la maison d'arrêt du Mans pour protester contre l'expulsion de son compagnon sans-papiers est décédée dimanche matin au centre hospitalier de Tours.

Josiane Nardi, 60 ans, avait été grièvement blessée après s'être immolée devant la maison d'arrêt du Mans (Sarthe) en présence de journalistes pour protester contre l'expulsion de son compagnon sans-papiers menacé d'expulsion vers l'Arménie. Brûlée au troisième degré sur la quasi-totalité du corps, elle avait été emmenée à l'hôpital du Mans puis transférée dans un état "très grave" à l'unité "grands brûlés" de l'hôpital de Tours.

Son compagnon relâché

Elle avait donné rendez-vous en début de matinée à des journalistes de la presse locale pour attirer l'attention sur le sort de son compagnon avant de s'asperger le corps d'essence et d'y mettre le feu. Son compagnon, Henrik Orujyan, 31 ans, a été relâché, samedi soir, sur avis médical, du centre de rétention de Rennes pour être assigné à résidence dans la Sarthe, selon un collectif de soutien aux sans-papiers.

Le maire du Mans, Jean-Claude Boulard (PS), a demandé l'ouverture d'une enquête sur les circonstances du drame "dans une société qui peut conduire une femme jusqu'au bout du sacrifice pour sauver son compagnon".

:(
 

nwidiya

Moulate Chagma Lmech9o9a 🤣
Super Modératrice
waw :eek: c'est chaud....


bon bah elle avait 60 ans elle était jeune quand meme, et amoureuse au point de s'immoler meskina c'est trop triste

amoureuse d'un jeunot de 31 ans.....

question: son geste en valait il réellement la peine? en tout cas ce mec il aura ça sur la conscience à vie.... j ose esperer
 
Il faut espérer que l'amour de cet homme de 31 ans pour cette femme de 60 ans était sincère. Peut-être mais c'est vrai que la différence d'age questionne ....
 
Madame Nardi est morte de ses brûlures ce matin au CHU de Tours. Son compagnon arménien a été placé en résidence surveillée (après un passage au CRA de St-Jacques de la Lande). Les soutiens manceaux aux sans-papier s'en occupent. J'écris que l'intégration doit être réciproque. Je m'incline devant celle qui l'avait compris.
 

redaune44

Hala Madrid !
VIB
Madame Nardi est morte de ses brûlures ce matin au CHU de Tours. Son compagnon arménien a été placé en résidence surveillée (après un passage au CRA de St-Jacques de la Lande). Les soutiens manceaux aux sans-papier s'en occupent. J'écris que l'intégration doit être réciproque. Je m'incline devant celle qui l'avait compris.

Paix à son âme .
 
waw :eek: c'est chaud....

question: son geste en valait il réellement la peine? en tout cas ce mec il aura ça sur la conscience à vie.... j ose esperer

Pour quoi y est-il, Henryk ? Il était serré par les Pafistes, derrière des murs. C'est sûr qu'il l'aura au moins longtemps dans la tête, mais il n'est pas responsable. En revanche, ceux qui le serraient et ceux qui avaient donné l'ordre de le serrer ... mais ont-ils une conscience ?
 
Une femme dont le compagnon sans-papiers est menacé d'expulsion vers l'Arménie a été grièvement blessée après s'être immolée devant la maison d'arrêt du Mans, dans la Sarthe, ont indiqué samedi les services de police. Vers 8h50, la femme qui avait donné rendez-vous à des journalistes de la presse locale s'est aspergée le corps d'essence avant d'y mettre le feu. Selon un correspondant de l'AFP, elle aurait voulu protester contre l'incarcération et l'expulsion de son compagnon sans-papiers vers l'Arménie.

La victime, brûlée au 3e degré sur la quasi-totalité du corps, a été emmenée à l'hôpital du Mans puis transférée dans un état "très grave" à l'unité "grands brûlés" de l'hôpital de Tours, selon la préfecture. "Nous avons des inquiétudes très fortes sur son état de santé", a précisé le préfet de la Sarthe, Michel Camux lors d'un point-presse. Deux journalistes ayant assisté à la scène ont été également transportés en état de choc vers l'hôpital. L'un d'entre eux est brûlé à une main.

Le compagnon de la victime purge une peine de deux ans à la maison d'arrêt du Mans pour avoir refusé à 18 reprises de monter dans l'avion qui devait le reconduire en Arménie, selon les informations recueillies sur place par un correspondant de l'AFP. Il devait être transféré samedi au Centre de rétention administrative (CRA) de Rennes en vue d'une nouvelle expulsion. Selon l'un des journalistes témoins de la scène, la jeune femme avait convoqué la presse pour attirer l'attention sur le sort de son compagnon sans préciser ses intentions. Les journalistes se sont immédiatement portés au secours de la victime sans toutefois pouvoir empêcher son geste désespéré. "Elle a sorti la bouteille d'alcool, quand on s'est approché d'elle, c'était trop tard", a rapporté la même source.

La pauvre, quand je pense qu'elle l'a aimé au point de donner sa vie... Elle avait du cran pour être passée à l'acte, il faut vraiment être au-dessus de la douleur pour pour voir s'immoler...

J'espère qu'il est conscient de l'amour que lui avait porté sa compagne...:(

Qu'elle puisse reposer en paix !!!!
 
Paix a son ame

Sans faire de ce post un sujet a polemique, la mort de cette femme etant un drame, il n'esn reste pas moins que l homme en question n'estait pas un enfant de coeur :

- Condamne pour "violence avec armes" et "violence familliale"
- Il a deja une épouse et des enfants en armenie :rolleyes:
 

nwidiya

Moulate Chagma Lmech9o9a 🤣
Super Modératrice
Pour quoi y est-il, Henryk ? Il était serré par les Pafistes, derrière des murs. C'est sûr qu'il l'aura au moins longtemps dans la tête, mais il n'est pas responsable. En revanche, ceux qui le serraient et ceux qui avaient donné l'ordre de le serrer ... mais ont-ils une conscience ?

il n'est pas responsable... mais il connaissait le risque encouru je pense:rolleyes:

EN REVANCHE ladite relation amoureuse, je pense qu il y a eu abus de naiveté de la part de l'un des deux:rolleyes:
 
EN REVANCHE ladite relation amoureuse, je pense qu il y a eu abus de naiveté de la part de l'un des deux:rolleyes:

Ecoute le poète, nwydiya

Quand l’aimée me jure être toute sincérité,
Je veux la croire, tout en sachant bien qu’elle ment,
Afin de lui sembler un jeune homme ingénu,
Ignorant de ce monde les faux-semblants subtils.
Ainsi croyant en vain me faire croire jeune,
Alors qu’elle sait bien mes beaux jours révolus,
Ma simplesse se fie à sa langue menteuse ;
Par chacun donc la simple vérité est tue.
Mais pourquoi ne dit-elle qu’elle n’est point honnête ?
Et moi, pourquoi ne dis-je point que je suis vieux ?
C’est qu’en amour mieux vaut simuler la confiance
Et qu’un vieil amant n’aime avouer ses années.
Ainsi, faisant l’amour, nous mentons l’un à l’autre,
Tous deux fautifs, mais confortés par nos mensonges.

William Shakespeare, sonnet 138
 
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