Après le haut et le moyen standing, cest autour du logement social dessuyer des méventes. Hormis laxe Casablanca-Rabat, la demande se fait de moins en moins consistante dans plusieurs villes, selon des professionnels. «Dans des villes comme Marrakech, Kénitra et Tanger, lon a noté une certaine stagnation», concède-t-on du côté du ministère de lHabitat. La Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI) pour sa part reste prudente, «trop tôt pour se prononcer». Les majors, eux, se disent «pas touchées» par ces baisses, à linstar dAlliances Développement qui a livré au premier semestre quelque 24.000 unités.
«Tout comme le haut et le moyen standing, nous avons enregistré un ralentissement des transactions sur le logement économique», confirme quant à lui Mohamed Alami, président délégué du Conseil national des notaires. «Le segment nest pas en crise, mais les ménages sont de plus en plus frileux», poursuit le notaire. La conjoncture économique plutôt morose y est évidemment pour quelque chose, mais certains parlent aussi «dinadéquation entre loffre et la demande». Le ministère de lHabitat est dailleurs en train de mener une étude sur la demande de logement. «Cela nous permettra de mieux comprendre les besoins des ménages», précise Mustapha Balambo, chef de la Division de la promotion immobilière au ministère de lHabitat.
Quel bilan pour le logement social depuis la relance du programme en 2010? A en croire le ministère de lHabitat et de lUrbanisme, le chantier est sur la bonne voie. La révision du seuil des exigences, notamment celle relative au nombre de logements à construire (500 unités en 5 ans, contre 1.500 en 2008 et 2.500 en 2001) a permis à plus de promoteurs dinvestir ce segment. «Grâce à la stimulation de la concurrence, loffre sest nettement améliorée», explique Balambo. «Les prix ont également été tirés vers le bas dans certaines régions», poursuit-il.
http://www.leconomiste.com/article/899351-immobilier-la-d-prime-gagne-le-social
«Tout comme le haut et le moyen standing, nous avons enregistré un ralentissement des transactions sur le logement économique», confirme quant à lui Mohamed Alami, président délégué du Conseil national des notaires. «Le segment nest pas en crise, mais les ménages sont de plus en plus frileux», poursuit le notaire. La conjoncture économique plutôt morose y est évidemment pour quelque chose, mais certains parlent aussi «dinadéquation entre loffre et la demande». Le ministère de lHabitat est dailleurs en train de mener une étude sur la demande de logement. «Cela nous permettra de mieux comprendre les besoins des ménages», précise Mustapha Balambo, chef de la Division de la promotion immobilière au ministère de lHabitat.
Quel bilan pour le logement social depuis la relance du programme en 2010? A en croire le ministère de lHabitat et de lUrbanisme, le chantier est sur la bonne voie. La révision du seuil des exigences, notamment celle relative au nombre de logements à construire (500 unités en 5 ans, contre 1.500 en 2008 et 2.500 en 2001) a permis à plus de promoteurs dinvestir ce segment. «Grâce à la stimulation de la concurrence, loffre sest nettement améliorée», explique Balambo. «Les prix ont également été tirés vers le bas dans certaines régions», poursuit-il.
http://www.leconomiste.com/article/899351-immobilier-la-d-prime-gagne-le-social