Impeachment: Deux associés de l'avocat de Trump arrêtés en tentant de quitter les Etats-Unis

Drianke

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Soupçonnés d'avoir servi d'émissaires à Rudy Giuliani en Ukraine, ils ont été inculpés de violation de la loi sur le financement électoral dans une affaire distincte

Nouveau rebondissement dans l’affaire ukrainienne qui menace Donald Trump. Deux hommes d’affaires proches de l’avocat personnel du président américain, Rudy Giuliani, ont été arrêtés mercredi soir à l’aéroport international de Washington. Lev Parnas et Igor Fruman, des citoyens américains d’origine ukrainienne et biélorusse, avaient en poche un aller simple pour une destination à l’étranger, a révélé la police fédérale – pour Vienne, selon le Wall Street Journal.

Jeudi, ils ont été inculpés dans une affaire distincte de violation de la loi sur le financement électoral pour des donations versées en 2018 à une organisation soutenant des candidats républicains et Donald Trump. Sans surprise, les démocrates veulent les entendre dans le cadre de leur enquête d’impeachment, alors qu’ils sont soupçonnés d’avoir joué les intermédiaires entre Rudy Giuliani et Kiev dans sa pêche aux informations compromettantes sur Joe Biden et son fils.

« Je ne connais pas ces messieurs », assure Donald Trump

L’inculpation n’est pas liée liée à l’affaire ukrainienne. Parnas et Fruman sont accusés d’avoir dissimulé l’origine de dons octroyés en 2018 à plusieurs candidats à des élections locales et fédérales aux Etats-Unis, dont une partie venait de Russie, selon l’acte d’inculpation. D’après les médias américains, les deux entrepreneurs ont contribué à hauteur de 325.000 dollars à la campagne de Donald Trump pour 2020. Selon le procureur, Igor Fruman avait volontairement changé son nom en… Igor « Furman »..............

 

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Impeachment : Donald Trump face au témoignage « accablant » d’un diplomate

ETATS-UNIS
Bill Taylor, chargé d'affaires américain à Kiev, a assuré que la Maison Blanche avait clairement conditionné l'aide américaine à une enquête sur l'élection de 2016 et Joe Biden

Quid pro quo ou pas quid pro quo, l’impeachment de Donald Trump se joue en grande partie sur cette locution latine, avec la question suivante : le président américain a-t-il exigé une contrepartie pour débloquer 400 millions de dollars d’aide à l’Ukraine ? Mardi, un diplomate américain entendu par le Congrès a répondu par l’affirmative, livrant un témoignage accablant pour le locataire de la Maison Blanche, assurant que Donald Trump avait tenté d’utiliser la politique étrangère américaine à des fins politiques personnelles.

Les élus démocrates de la Chambre des représentants ont vu dans dans le récit de Bill Taylor, chargé d’affaires américain à Kiev, la preuve que les soupçons les ayant poussés à lancer une procédure en vue de la destitution du 45e président des Etats-Unis étaient fondés.
Lors d’une déclaration à huis clos, dont le contenu a rapidement fuité, ce diplomate de carrière a relaté comment le président de la première puissance mondiale avait essayé de faire pression sur l’Ukraine pour que ce pays enquête sur la famille de son rival démocrate Joe Biden à l’approche de l’élection de 2020. Et avait conditionné l’octroi d’une aide de Washington à Kiev à l’aboutissement de sa demande.

« Payer avant qu’il ne reçoive le chèque »

Devant la Chambre des représentants, Taylor, a relaté que Gordon Sondland, ambassadeur américain auprès de l’Union européenne (UE), lui avait clairement indiqué que Donald Trump avait lié le déblocage d’une aide à l’Ukraine à l’annonce par Kiev d’une enquête visant le fils de M. Biden, qui fut au conseil d’administration d’une entreprise ukrainienne. Gordon Sondland « m’a dit que tout était lié à une telle annonce, y compris l’aide », a-t-il raconté dans une longue déclaration de 15 pages.

« L’ambassadeur Sondland a dit qu’il avait parlé au président ukrainien Volodymyr Zelensky (…) et lui avait dit que ''même si ce n’est pas une contrepartie'', s’il ''n’éclaircissait pas les choses'' en public, nous serions dans une impasse », a-t-il raconté devant les élus. « J’ai compris ''impasse'' comme voulant dire que l’Ukraine ne recevrait pas l’assistance militaire dont elle avait cruellement besoin », a-t-il ajouté.
La diplomate a aussi souligné comment l’ambassadeur avait essayé de lui expliquer la logique « d’homme d’affaires » de Donald Trump. « Lorsqu’un homme d’affaires est sur le point de signer un chèque à quelqu’un qui lui doit quelque chose, l’homme d’affaires demande à cette personne de payer avant qu’il ne signe le chèque ».

« Témoignage accablant »

Nombre d’élus démocrates ayant assisté à l’audition ont insisté sur la force de cette déposition. « Ce que j’ai entendu aujourd’hui de la part de Bill Taylor était très troublant et explosif », a tweeté Adriano Espaillat. « C’était tout simplement le témoignage le plus accablant que j’ai entendu », a surenchéri l’élue Debbie Wasserman Schultz. « Tout y est », a ajouté Tom Malinowski. « Je ne sais pas quoi ajouter face à une déclaration aussi claire et détaillée ».

Dans un message daté de début septembre adressé à Goron Sondland, Bill Taylor s’inquiétait ouvertement des pressions exercées par la Maison Blanche sur la présidence ukrainienne. Je « trouve ça dingue de suspendre l’aide sécuritaire en échange d’un coup de main pour une campagne politique », écrivait-il.

Donald Trump n’a pas réagi directement à ce témoignage mais sa porte-parole, Stephanie Grisham, a dénoncé une « campagne de calomnies » menée « par des élus d’extrême gauche et des bureaucrates radicaux non-élus qui sont en guerre contre la Constitution ».

20minutes
 

Drianke

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Impeachment : le rétropédalage d'un diplomate fragilise Donald Trump

L'ambassadeur américain auprès de l'Union européenne a admis mardi l'existence d'un lien entre la livraison d'une aide américaine à Kiev et l'annonce d'une enquête sur le démocrate Joe Biden par le président ukrainien.


Finalement, le fameux "quid pro quo" aurait bien eu lieu. Gordon Sondland, l'ambassadeur américain auprès de l'Union européenne et jusqu'ici soutien sans faille de Donald Trump, est revenu sur la déposition qu'il avait donnée devant le Congrès des États-Unis le mois dernier. Les quatre pages de sa déclaration corrigée ont été publiées mardi 5 novembre par les responsables de l'enquête pour impeachment contre le président américain, soupçonné d'abus de pouvoir.

Le diplomate a admis avoir affirmé à un haut responsable ukrainien, Andriy Yermak, que l'aide militaire américaine de près de 400 millions de dollars à Kiev ne serait débloquée que si le pays annonçait publiquement le lancement d'enquêtes anticorruption réclamées par Donald Trump.

"Je me souviens maintenant avoir parlé, en aparté, avec Yermak pour lui dire que la reprise de l'aide américaine n'arriverait sans doute pas jusqu'à ce que l'Ukraine fournisse une déclaration publique contre la corruption dont nous parlions depuis de nombreuses semaines", a-t-il précisé. Le mois dernier, Gordon Sondland avait assuré qu'il n'avait "jamais" songé à l'existence d'une pré-condition à telle assistance.

Rudy Giuliani pointé du doigt

Pourquoi ce revirement soudain ? Les témoignages d'autres responsables interrogés par les élus du Congrès auraient "rafraîchi sa mémoire", a indiqué l'ambassadeur. Ce témoignage est un coup dur pour le clan Trump, car il provient d'un allié de toujours qui a grassement contribué à la campagne 2016 du milliardaire. Ce dernier continue, lui, de clamer qu'aucun "quid pro quo" n'a eu lieu. À la suite de la publication de ces nouveaux documents, la Maison Blanche a répété mardi que "le président n'a rien fait de mal".

Les responsables de l'enquête parlementaire ont également publié mardi la retranscription du témoignage à huis clos de Kurt Volker, l'ex-émissaire américain pour l'Ukraine. Celui-ci a envoyé par SMS à Gordon Sondland des éléments de langage destinés à être transmis au président ukrainien Volodymyr Zelensky afin qu'il les utilise lors de l'annonce de ces enquêtes anticorruption. Parmi les cibles de ces enquêtes : les activités en Ukraine de Hunter Biden, fils du candidat démocrate à la présidentielle 2020 Joe Biden, ainsi qu'une théorie du complot au sujet de l'élection américaine de 2016. Selon Kurt Volker, c'est Rudy Giuliani, l'avocat personnel de Donald Trump, qui a mis ces sujets sur la table. "Giuliani était intéressé par Biden", a-t-il affirmé aux élus.

> À lire : Comprendre l'affaire ukrainienne derrière la procédure "d'impeachment" contre Trump

Vendredi, c'est Mick Mulvaney, le chef de cabinet par intérim de la Maison Blanche, qui est appelé à témoigner devant les commissions du Congrès chargées de l'enquête. Il est cependant peu probable qu'il réponde à la convocation. L'enquête pour impeachment, démarrée le 24 septembre et validée la semaine dernière par la Chambre des représentants, doit entamer le mois prochain une nouvelle étape, avec des auditions publiques et télévisées.

Compte tenu des forces en présence à la Chambre des représentants, à majorité démocrate, l'impeachment, c'est-à-dire la mise en accusation de Donald Trump, risque fort d'être voté. Se tiendra ensuite un procès en destitution au Sénat, dominé lui par la droite. Le président peut pour l'instant dormir tranquille : le chef des républicains à la chambre haute, Mitch McConnell, a assuré mardi qu'il ne serait pas destitué.

https://www.france24.com/fr/20191106-impeachment-retropedalage-diplomate-fragilise-donald-trump
 

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« Impeachment » : Des conseillers de la Maison Blanche avaient sonné l’alarme avant l’appel de Trump

ETATS-UNIS Ils s’inquiétaient des pressions sur Kiev, et John Bolton, qui n’a pas encore témoigné, a des informations « pertinentes » à ce sujet

Inquiets d’un chantage exercé sur Kiev par un proche de Donald Trump, des conseillers à la Maison Blanche avaient sonné l’alarme deux semaines avant que le président américain ne demande à son homologue ukrainien d’enquêter sur un de ses rivaux, ce qui lui vaut d’être visé par une procédure d’impeachment. Et vendredi, l’avocat de l’ex-conseiller à la sécurité nationale John Bolton a fait du teasing, affirmant que son client avait des informations « sur de nombreuses réunions et conversations pertinentes » qui n’ont pas encore été rendues publiques.

John Bolton va-t-il témoigner ? Il ne s’est pas présenté l’audition devant le Congrès, jeudi. Son avocat réclame une assignation officielle à comparaître, mais les démocrates refusent pour l’instant. La raison : s’ils lui adressent une « subpoena » alors que la Maison Blanche a interdit à tous les protagonistes de témoigner, un juge serait amené à trancher qui prime entre le pouvoir exécutif et législatif. Cette bataille prendrait du temps, et les démocrates estiment avoir assez d’éléments pour présenter des articles d’impeachment rapidement, potentiellement d’ici la fin de l’année.

Une invitation à la Maison Blanche conditionnée à une enquête sur Biden
Fiona Hill et Alexander Vindman, membres de l’influent Conseil de sécurité nationale, ont expliqué lors de témoignages à huis clos au Congrès qu’ils avaient saisi les services juridiques de la Maison Blanche dès le 10 juillet, selon les transcriptions de leurs auditions rendues publiques vendredi.

Ils venaient d’assister à une réunion au cours de laquelle l’ambassadeur américain auprès de l’Union européenne, Gordon Sondland, avait annoncé à une délégation ukrainienne que leur nouveau président Volodymyr Zelensky serait reçu à la Maison Blanche s’il annonçait des investigations sur le démocrate Joe Biden, bien placé pour affronter Donald Trump lors de la présidentielle de 2020.

« L’ambassadeur Sondland a expliqué en présence des Ukrainiens qu’il avait un accord avec le chef de cabinet du président Mick Mulvaney pour une rencontre s’ils avançaient avec des investigations » politiques, a déclaré Fiona Hill, collaboratrice du conseiller à la Sécurité nationale John Bolton.

Ce dernier, qui a été démis de ses fonctions en septembre, s’était « raidi » et « avait mis un terme de manière abrupte à la réunion », selon Fiona Hill et AlexanderVindman.

Gordon Sondland, un homme d’affaires qui a donné de larges sommes pour la cérémonie d’investiture de Donald Trump, avait poursuivi l’échange avec les Ukrainiens dans une autre salle de la Maison Blanche. Selon Vindman, l’ambassadeur avait alors explicitement mentionné Joe Biden, dont le fils Hunter a longtemps fait des affaires en Ukraine.

Giuliani la « grenade dégoupillée qui va tout faire sauter »

Furieux, John Bolton avait ensuite demandé à Fiona Hill d’aller faire un signalement auprès de l’avocat du Conseil de sécurité. « Dites-lui que je ne suis pas dans l’espèce de trafic de drogues que Sondland et Mulvaney préparent », avait-il intimé à sa collaboratrice. En parallèle, Vindman, avait lui aussi « relaté l’incident » à ce juriste, s’inquiétant que des pressions politiques « entrent dans une discussion de sécurité nationale ».............................

https://www.20minutes.fr/monde/2647...maison-blanche-sonne-alarme-avant-appel-trump
 

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Destitution de Trump : Avant les 1ères auditions publiques, les démocrates dévoilent leur calendrier pour la suite

En tout, pas moins d'une dizaine de témoins, pour certains proches du président, témoigneront de nouveau devant les caméras, après l'avoir fait à huis clos.

INTERNATIONAL - À la veille de premières auditions publiques très attendues dans l’enquête pour destituer Donald Trump, les démocrates ont dévoilé mardi 12 novembre dans la soirée le calendrier de huit autres témoignages prévus la semaine prochaine devant les caméras, au Congrès américain.

Avec ce tempo rapide, l’opposition signale qu’elle ne veut pas perdre de temps en vue d’un possible vote sur la mise en accusation ― “impeachment” en anglais ― du président américain dans l’affaire ukrainienne.

Tous les témoins annoncés mardi ont déjà été entendus à huis clos dans le cadre de cette exceptionnelle procédure de destitution lancée par les démocrates fin septembre à la Chambre des représentants, où ils sont majoritaires.

Compte tenu de la majorité républicaine au Sénat, il est toutefois peu probable que Donald Trump soit destitué, car la chambre haute, qui sera chargée de le juger, aura le dernier mot.

Quatre proches de Trump entendus

Mardi prochain, les parlementaires siégeant à la commission du Renseignement de la Chambre entendront d’abord Jennifer Williams, une conseillère du vice-président américain Mike Pence, puis le lieutenant-colonel Alexander Vindman, membre du Conseil de sécurité nationale.

Mardi après-midi, ce sera au tour de Kurt Volker, envoyé spécial des États-Unis pour l’Ukraine jusqu’à sa démission fin septembre, puis de Tim Morrison, conseiller à la Maison Blanche spécialiste de la Russie.

Après avoir livré l’un des témoignages les plus accablants dans l’affaire ukrainienne, Gordon Sondland, l’ambassadeur américain auprès de l’Union européenne et proche de Donald Trump, sera entendu mercredi matin. Il avait reconnu début novembre avoir lié une aide militaire destinée à l’Ukraine à l’ouverture d’une enquête sur un rival politique du milliardaire, le démocrate Joe Biden.

Mercredi après-midi, la commission entendra Laura Cooper, chargée de la Russie, l’Ukraine et l’Europe centrale au Pentagone puis David Hale, secrétaire d’État américain adjoint aux Affaires politiques.

Jeudi matin enfin, les parlementaires entendront Fiona Hill. Cette ancienne conseillère à la Maison Blanche et collaboratrice de l’ex-conseiller à la Sécurité nationale John Bolton a également livré un témoignage frappant à huis clos et son audition publique devrait être très attendue.

Une destitution “avant la fin de l’année”?

Les auditions publiques démarreront ce mercredi à 10H00 avec deux diplomates: William Taylor, chargé d’affaires américain à Kiev, et George Kent, haut responsable du département d’État spécialiste de l’Ukraine.

Vendredi, ce sera au tour de l’ex-ambassadrice des États-Unis à Kiev, Marie Yovanovitch.

La procédure de destitution lancée contre l’actuel président n’en est encore qu’à ses débuts. Et du côté des républicains du Sénat comme chez certains démocrates à la Chambre, des voix se sont fait entendre pour accélérer les choses, afin d’aboutir à un impeachment “avant la nouvelle année”.

C’est notamment “ce qu’espère” le numéro 2 des démocrates de la Chambre, tout comme le chef des Sénateurs républicains Mitch McConnell qui avait laissé entendre à ses troupes qu’elles devaient se préparer à siéger (et à trancher) entre Thanksgiving le 28 novembre et les fêtes de fin d’années.

Mais la chef des démocrates Nancy Pelosi, également présidente des députés, a rejeté toute échéance imposée par l’une ou l’autre des deux chambres du Congrès.

Huffpost
 

Drianke

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Comment Donald Trump s'est embourbé dans l'affaire ukrainienne

L'affaire ukrainienne, c'est l'histoire d'une diplomatie parallèle qui prend le pas sur la politique officielle des Etats-Unis. Jusqu'à pousser Donald Trump à prononcer des mots qui lui valent aujourd'hui la pire infamie pour un président américain, une procédure de destitution pour abus de pouvoir.

Alors que le milliardaire républicain rejette toutes les accusations, voici le récit des pressions exercées sur l'Ukraine, sur fond de considérations de politique intérieure à l'approche des élections américaines de 2020.

- Giuliani allume la mèche -

D'après les témoignages recueillis par le Congrès, c'est l'irruption de Rudy Giuliani qui allume une mèche explosive.

Maire de New York respecté pendant les attentats du 11 septembre 2001, le truculent septuagénaire a rejoint l'équipe d'avocats personnels du 45e président des Etats-Unis. Et s'intéresse à l'Ukraine -- par le prisme de la politique américaine.

Déterminé à démonter les soupçons de collusion avec Moscou qui empoisonnent Donald Trump depuis sa victoire de 2016, Rudy Giuliani exhume, malgré l'absence de faits avérés, une thèse de certains cercles trumpistes selon laquelle c'est en fait l'Ukraine qui se serait ingérée dans le scrutin américain, et au profit des démocrates.

Ses cibles: les démocrates en général et Joe Biden en particulier, dont le fils Hunter est entré en 2014 au conseil d'administration d'une société gazière ukrainienne, Burisma. Il se trouve que l'ancien vice-président de Barack Obama est aussi le favori pour affronter Donald Trump aux élections de 2020...

Rudy Giuliani clame que Joe Biden a demandé le limogeage d'un procureur ukrainien pour sauver son fils d'investigations visant Burisma. Et obtient la tête de l'ambassadrice américaine à Kiev, Marie Yovanovitch, elle-même accusée sans preuves d'avoir voulu protéger les démocrates.

Dépêché à sa place comme chargé d'affaires, William Taylor craint de mettre les pieds dans "une toile de machinations politiques".

Il en découvre aussitôt l'étendue.

23 mai, Maison Blanche. De retour de l'investiture du nouveau président ukrainien Volodymyr Zelensky, l'envoyé spécial pour l'Ukraine Kurt Volker et l'ambassadeur auprès de l'Union européenne Gordon Sondland pressent, "emballés", Donald Trump de le rencontrer.

Récalcitrant, l'ex-homme d'affaires finit par lâcher: "Parlez à Rudy".

Sous l'impulsion présidentielle, naît ainsi un "canal irrégulier" pour la politique ukrainienne.

- Enquêtes contre invitation -

De Volker à Taylor en passant par Sondland, tous assurent avoir éprouvé un malaise face à "l'ordre" du président d'impliquer son conseil. Mais ils s'accommodent de l'intrus en espérant qu'il plaide pour une rencontre Trump-Zelensky.

D'emblée, Rudy Giuliani émet une condition pour accorder au président ukrainien une entrevue dans le Bureau ovale: il doit promettre des enquêtes anticorruption avec, pour cibles, le rôle ukrainien dans les élections américaines de 2016, et Burisma.

Les diplomates avalent cette nouvelle couleuvre car, après tout, la lutte contre la corruption en Ukraine est une priorité américaine. Sans dissimuler une certaine gêne.

Le chargé d'affaires Taylor prévient en juillet dans un SMS que Kiev ne veut pas être "un simple instrument de Washington et ses jeux politiques internes en vue de la réélection". L'émissaire Volker est plus direct: "Ce qui intéressait Giuliani, c'est Biden" et son "fils", se souvient-il.

- L'aide suspendue -


Donald Trump accepte de parler à Volodymyr Zelensky et, à l'approche du coup de fil, la pression monte sur Kiev.

Le 10 juillet, lors d'une réunion à Washington, Gordon Sondland, nommé ambassadeur après avoir financé la campagne Trump, conditionne devant des responsables ukrainiens une future rencontre au sommet aux fameuses enquêtes.

Surpris, John Bolton, conseiller à la sécurité nationale du président américain, met fin à la réunion. Et fait saisir les services juridiques de la présidence, dénonçant des méthodes dignes d'un "trafic de drogue".

Puis, juste avant l'appel, Kurt Volker rapporte par texto à un responsable ukrainien ce qu'il a "entendu à la Maison Blanche": "Si le président Z convainc Trump qu'il va enquêter, découvrir ce qui s'est passé en 2016, nous trouverons une date pour une visite à Washington".

Ce que le trio Volker-Taylor-Sondland ne dit pas encore aux Ukrainiens, c'est qu'il a appris le 18 juillet le gel d'une importante aide militaire américaine pourtant déjà actée pour épauler l'Ukraine face à la Russie. Pourquoi? Pas de réponse.

- L'appel -

Le 25 juillet, c'est l'appel Trump-Zelensky.......................................................

 

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Impeachment : Donald Trump accusé d’intimidation sur un témoin en direct


Le président américain a mis en cause des compétences de l’ex-ambassadrice Marie Yovanovitch, lors de son témoignage au Congrès. Un autre motif de destitution ?

Donald Trump s’en est pris très vivement vendredi 15 novembre sur Twitter à une ancienne ambassadrice américaine en Ukraine au moment même où elle témoignait au Congrès dans le cadre de l’enquête en vue de l’ouverture éventuelle d’une procédure de destitution du président des États-Unis.

Marie Yovanovitch, limogée au printemps, a dit ne rien avoir à se reprocher et a jugé que son éviction avait été très dommageable pour la diplomatie américaine. "Partout où Marie Yovanovitch est allée, les choses ont mal tourné. Elle a commencé en Somalie et que s’est-il passé ?", a tweeté Donald Trump pendant son audition.

Une enquête sur Rudy Giuliani

Adam Schiff, président démocrate de la commission du Renseignement de la Chambre des représentants, l’a ensuite invitée à réagir à ce tweet. Marie Yovanovitch l’a qualifié de "très intimidant". "Je ne peux pas dire ce que le président essaie de faire, mais je pense qu’il s’agit d’intimider", a-t-elle déclaré. "Eh bien, sachez, Madame l’ambassadrice, que certains d’entre nous ici prennent l’intimidation des témoins très, très au sérieux", a répondu Adam Schiff. Plus tard, le représentant démocrate Eric Swalwell a annoncé que l’intervention de Donald Trump pourrait tomber sous le coup d’un autre article de la procédure de destitution du président, cette fois pour obstruction.

Marie Yovanovitch a été démise de ses fonctions d’ambassadrice à Kiev, en mai, après avoir été mise en cause par Rudy Giuliani, l’avocat de Donald Trump, alors qu’il cherchait à obtenir des autorités ukrainiennes l’ouverture de deux enquêtes susceptibles de compromettre l’ancien vice-président Joe Biden, rival le plus en vue du chef de l’État pour la présidentielle de 2020..........................

https://www.midilibre.fr/2019/11/16...imidation-sur-un-temoin-en-direct,8544432.php



 

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Impeachment : « C’est ''lieutenant-colonel'' Vindman », un témoin recadre un allié de Trump devant le Congrès

Depuis plusieurs semaines, cet ex-soldat américain décoré fait l’objet de critiques et d’insinuations de la part des défenseurs de Donald Trump, qui ont mis en doute sa loyauté car il est né en Ukraine. En uniforme, Alexander Vindman, l’un des témoins de l’appel entre Donald Trump et le président ukrainien Zelensky, a livré sa version des événements face aux élus du Congrès, mardi. Et alors que le républicain Devin Nunes commençait sa question par « Monsieur Vindman », l’intéressé l’a sèchement recadré, lui rappelant son grade : « C’est ''lieutenant-colonel'' Vindman, merci. » Un moment remarqué qui illustre les tensions des auditions publiques de la procédure d’impeachment contre Donald Trump, qui devraient s’achever d’ici vendredi sans avoir fondamentalement fait bouger les lignes.

Alexander Vindman, né à Kiev et arrivé à 3 ans aux Etats-Unis alors que son père fuyait le communisme, est accusé par certains républicains de manquer de patriotisme – voire d’être un espion. Les démocrates le présentent comme un modèle de bravoure, blessé pendant la guerre d’Irak et décoré d’une médaille « Purple heart ». L’intéressé, lui, a assuré que c’était par « sens du devoir » qu’il a signalé à ses supérieurs du Conseil de sécurité nationale l’appel dans lequel Donald Trump a demandé au président ukrainien de se « pencher » sur les activités du fils de Joe Biden (qui a siégé au conseil d’administration de la compagnie gazière Burisma).

« Je n’ai jamais vu cet homme », a répondu Donald Trump à la Maison Blanche, qualifiant les investigations de « farce ». Alors qu’un élu républicain lui demandait s’il se considérait comme un « Never Trumper » (le surnom des républicains opposés au président américain), le lieutenant-colonel a répondu : « Je me considère comme un Never partisan ».

Les témoignages se suivent, les positions ne bougent pas

Alexander Vindman, tout comme Jennifer Williams, conseillère spéciale du vice-président américain Mike Pence, a indiqué avoir jugé la requête de Donald Trump « inapproprié ». Mardi après-midi, l’émissaire américain en Ukraine, Kurt Volker, a dénoncé les « théories du complot » promues en Ukraine par l’avocat de Donald Trump, Rudy Giuliani. Surtout, il a reconnu avoir travaillé avec les Ukrainiens pour qu’ils s’engagent publiquement à enquêter sur Burisma, l’entreprise qui employait le fils de Joe Biden, Hunter, afin d’obtenir une invitation à la Maison Blanche pour leur président.

Mais après dix jours d’auditions publiques, les deux partis campent fermement sur leurs positions et les républicains serrent les rangs derrière Donald Trump. Alors que les élus conservateurs avaient fini par lâcher Nixon, précipitant sa chute, le scénario semble cette fois plus proche de l’impeachment contre Bill Clinton. Sauf surprise, la Chambre contrôlée par les démocrates devrait voter pour mettre en accusation le président américain, mais le Sénat, où les républicains sont majoritaires, devrait le sauver d’une destitution. Et c’est le peuple américain qui sera amené à trancher par les urnes le 3 novembre 2020.............................

https://www.20minutes.fr/monde/2654...ner-democrates-enquetent-savoir-menti-mueller
https://www.20minutes.fr/monde/2655...nt-colonel-vindman-temoin-recadre-allie-trump
 

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États-Unis: l'heure de l'audition tant attendue de Gordon Sondland est arrivée

Une importante audition est prévue ce mercredi 20 novembre à la Chambre américaine des représentants. Gordon Sondland était directement en contact avec le président américain au sujet de l’Ukraine.

L’ambassadeur américain auprès de l’Union européenne est un personnage clé dans l’affaire qui a conduit les démocrates à entamer la procédure de destitution contre Donald Trump. Le nom de Gordon Sondland est constamment évoqué depuis le début des auditions publiques.
Ce riche homme d’affaires a obtenu son poste d’ambassadeur après avoir financé à hauteur d’un million de dollars la cérémonie d’investiture du président. C’est le premier témoin auditionné qui était en lien direct avec le président cet été, au moment où l’aide militaire destinée à l’Ukraine a été suspendue.

Jusqu'à présent, tous les témoins appelés à comparaître dans la procédure de destitution du président républicain, assurent qu’il a exercé des pressions sur Kiev pour obtenir l’ouverture d’une enquête sur Joe Biden. Même ceux convoqués par le camp républicain, comme Tony Morrisson, qui était entendu mardi.

« Qu’est ce que Gordon Sondland vous a dit sur ce qu’il a demandé au conseiller du président ukrainien ? », a-t-on demandé à M. Morisson. Réponse : « Que les Ukrainiens devaient obtenir une déclaration du procureur général de l’Ukraine sur l’ouverture d’une enquête pour obtenir l’aide militaire. »

Lors de sa première audition à huis clos, Gordon Sondland a plusieurs fois déclaré ne pas se souvenir de réunions au sujet de l’Ukraine. Il n’a pas mentionné en avoir discuté avec le président. Mais cette fois, la pression sera énorme sur l’ambassadeur des États-Unis auprès de l'UE.
Les démocrates veulent absolument l’entendre dire publiquement que le président Trump a clairement conditionné, auprès de son homologue Volodymyr Zelenskiy, le déblocage de l’aide militaire destinée à Kiev à l’ouverture d’une enquête sur le fils de son opposant politique Joe Biden, qui faisait des affaires en Ukraine.

http://www.rfi.fr/ameriques/20191120-etats-unis-audition-gordon-sondland-ukraine-trump-biden
 

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Fin des auditions sur l'impeachment de Donald Trump : que faut-il en retenir ?

Aux États-Unis, après huit jours d'auditions publiques, les élus de la Chambre des représentants doivent décider s'ils réclament une mise en accusation du président républicain devant le Sénat

Dix témoins, qui avaient déjà été entendus à huis clos par les élus de la Chambre des représentants, se sont succédé depuis mercredi 13 novembre pour témoigner de nouveau lors des audiences publiques dans le cadre de la procédure d'impeachment à l'encontre du président Donald Trump. Des auditions marathon retransmises intégralement par plusieurs chaines de télévision américaines. Objectif des élus démocrates, majoritaires à la Chambre : prouver que Donald Trump utilisé sa position à la Maison Blanche à des fins personnelles afin de faire une proposition de "donnant-donnant" au président ukrainien.

Que doit-on retenir de ces entretiens menés par le démocrate Adam Schiff, président de la commission avec, à ses cotés, le républicain Devin Nunes ?


La chef des démocrates à la Chambre des représentants Nancy Pelosi s'est en tout cas déjà fait une opinion à l'issue des auditions :
Les preuves sont claires : le président a utilisé sa fonction à des fins personnelles.
Le coup de fil qui dérange.............................

https://www.franceinter.fr/monde/qu...eachment-de-trump-qui-se-sont-terminees-jeudi
 

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Procédure de destitution contre Donald Trump : les démocrates brandissent des "preuves accablantes"

En s'appuyant un rapport de 300 pages, les élus démocrates sont ouvert la voie à la mise en accusation du président américain au Congrès. Ils reprochent à Donald Trump d'avoir demandé à l'Ukraine d'enquêter sur un de ses potentiels adversaires à la présidentielle de 2020.

"C'est très dangereux pour un pays d'avoir un président sans éthique, qui croit être au-dessus des lois", a commenté l'élu démocrate Adam Schiff, président de la commission du Renseignement. Les démocrates américains ont ouvert la voie, mardi 3 décembre, à la mise en accusation de Donald Trump au Congrès. Ils ont approuvé un rapport d'enquête qui, selon eux, contient des "preuves accablantes" de la "conduite inappropriée" du président républicain.

L'opposition démocrate, forte de sa majorité à la Chambre des représentants, a initié une procédure en destitution contre Donald Trump après avoir découvert qu'il avait demandé à l'Ukraine d'enquêter sur un de ses potentiels adversaires à la présidentielle de 2020. Les démocrates l'accusent d'avoir formulé un donnant-donnant pour arriver à ses fins. "Le président a conditionné (...) une aide militaire à l'Ukraine à l'annonce d'enquêtes favorables à sa campagne", écrivent les auteurs du rapport.

"Il a cherché à miner l'intégrité du processus électoral"

Pendant deux mois, la commission du Renseignement de la Chambre a mené les investigations, en interrogeant une quinzaine de hauts responsables afin de déterminer si le président avait abusé de ses pouvoirs pour faire pression sur Kiev. Elle a conclu, dans un rapport d'enquête de 300 pages, qu'il avait "placé ses intérêts personnels et politiques au-dessus des intérêts nationaux, cherché à miner l'intégrité du processus électoral américain et mis en danger la sécurité nationale"..........................

https://www.francetvinfo.fr/monde/u...-accablantes-contre-donald-trump_3729893.html
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Etats-Unis : cinq questions sur la procédure de destitution contre Donald Trump après la publication du rapport des élus démocrates

Dans un document de 300 pages, les élus démocrates affirment détenir des "preuves accablantes" de la "conduite inappropriée" de Donald Trump dans l'affaire ukrainienne. Une "blague", selon le président américain.

La procédure de destitution contre Donald Trump avance. Les démocrates américains ont ouvert la voie, mardi 3 décembre, à la mise en accusation du président des Etats-Unis devant le Congrès. Ils ont approuvé un rapport d'enquête qui, selon eux, contient des "preuves accablantes" de la "conduite inappropriée" du locataire de la Maison Blanche.

L'opposition démocrate, forte de sa majorité à la Chambre des représentants, a initié cette procédure d'"impeachment" (destitution) contre Donald Trump après avoir découvert qu'il avait demandé à l'Ukraine d'enquêter sur le fils du démocrate Joe Biden, un de ses potentiels adversaires à la présidentielle de 2020. Franceinfo répond à cinq questions sur cette procédure.

Que contient le rapport ?

Pendant deux mois, la commission du renseignement de la Chambre des représentants a mené des investigations, en interrogeant une quinzaine de hauts responsables afin de déterminer si le président avait abusé de ses pouvoirs pour faire pression sur l'Ukraine. Elle a conclu, dans son rapport d'enquête, que le président avait "placé ses intérêts personnels et politiques au-dessus des intérêts nationaux, cherché à miner l'intégrité du processus électoral américain et mis en danger la sécurité nationale"......................

https://www.francetvinfo.fr/monde/u...n-du-rapport-des-elus-democrates_3731667.html
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Destitution de Donald Trump : une mise en accusation historique au Congrès

Les démocrates ont retenu mardi 10 décembre deux chefs d'accusation dans la procédure de destitution visant Donald Trump : abus de pouvoir et entrave à la bonne marche du Congrès.

Dans un tournant historique, les démocrates ont retenu mardi 10 décembre 2019 deux chefs d’accusation dans la procédure de destitution visant Donald Trump : abus de pouvoir et entrave à la bonne marche du Congrès.

Le milliardaire deviendra, selon toutes les probabilités, le troisième président de l’histoire des Etats-Unis mis en accusation au Congrès quand la Chambre des représentants, contrôlée par les démocrates, adoptera ces chefs d’accusation, sans doute avant Noël.

Il ne sera toutefois vraisemblablement pas destitué, puisque le Sénat, chargé de le juger ensuite, est contrôlé par les républicains qui font largement bloc autour de lui.

Des accusations « ridicules », a réagi le président américain, dénonçant une nouvelle fois une « chasse aux sorcières ».................

 

Drianke

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L’impeachment de Trump est “mauvais pour l’Amérique”


La démocratie américaine va-t-elle pâtir de la procédure d’impeachment lancée contre Donald Trump ? The Economist, qui titre On trial (En procès) avec une caricature représentant le président américain en une de son édition du 12 décembre, a son idée sur la question.

Alors que la commission des affaires judiciaires de la Chambre des représentants a “formellement accusé” le 10 décembre le président Trump “d’abus de pouvoir et d’entrave à la bonne marche du Congrès”, l’issue ne fait désormais guère de doute : Trump deviendra le troisième président américain à faire l’objet d’un impeachment à la Chambre des représentants. Mais il sera “très certainement” acquitté des faits qui lui sont reprochés lors de son procès au Sénat.

Trump “mérite d’être destitué”
Pour The Economist, le locataire de la Maison-Blanche “mérite d’être destitué pour avoir tenté de faire basculer l’élection de 2020. Mais la procédure d’impeachment de ces trois derniers mois laissera les républicains sans voix, les électeurs divisés et M. Trump au pouvoir. C’est mauvais pour l’Amérique.”

L’hebdomadaire considère que le refus des républicains “de prendre au sérieux toute allégation contre Trump” est “méprisable” :

En privé, de nombreux sénateurs républicains détestent le président et ses méthodes. Mais ils ne risqueront pas leur carrière en rompant avec lui dans l’intérêt national.”
The Economist se montre également très critique de la stratégie des démocrates, qui ont opté pour un impeachment accéléré et n’ont pas souhaité se tourner vers la justice pour obtenir davantage de témoignages et de preuves contre Trump.

Le calcul des démocrates est que s’ils ne parviennent pas à démettre Trump de ses fonctions, l’enquête de destitution sera “suffisamment dissuasive” en vue des élections 2020. Pour l’hebdomadaire, les démocrates, “ont le droit de donner la priorité à leurs propres calculs électoraux”. Mais ils doivent avoir conscience d’une chose : “même si leur parti en profite, l’Amérique en supportera le coût.”

https://www.courrierinternational.c...peachment-de-trump-est-mauvais-pour-lamerique
 

Drianke

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Etats-Unis: La Chambre vote l'«impeachment» de Donald Trump, qui devrait être jugé au Sénat

Donald Trump est devenu le troisième président américain de l'histoire mis en accusation mais il devrait échapper à la destitution grâce à la majorité républicaine au Sénat.

  • La Chambre a voté ce mercredi pour mettre en accusation Donald Trump pour « abus de pouvoir » et « entrave au Congrès ».
  • Son procès aura lieu au Sénat où les républicains sont majoritaires, sans doute en janvier (à moins que les démocrates jouent la montre)
  • Sauf retournement de situation, Donald Trump devrait échapper à une destitution et pourra défendre ses chances lors de la présidentielle du 4 novembre 2020.
C’est un vote à la fois historique et, au final, sans surprise. Donald Trump est devenu ce mercredi le troisième président « impeached » de l’histoire américaine. La Chambre des représentants a officiellement voté pour mettre en accusation le locataire de la Maison Blanche pour « abus de pouvoir » et «entrave au Congrès», les démocrates estimant que Donald Trump a fait pression sur l’Ukraine pour enquêter sur son rival Joe Biden.
Le procès du président américain devrait se dérouler au Sénat début 2020, où il est certain d'échapper à une destitution grâce à la majorité républicaine qui fait bloc autour de lui. En meeting dans le Michigan, le président américain a accusé les démocrates de vouloir «annuler le vote de 63 millions d'Américains». Selon lui, l'opposition «en paiera le prix» lors de l'élection du 4 novembre 2020.

Le Congrès plus divisé que jamais

Après plus de six heures d'un débat où l'impeachment a été comparé à la crucifixion du Christ et à Pearl Harbor, les élus ont validé l'«abus de pouvoir» par 230 contre 197 contre, et l'«entrave au Congrès» par 229 voix contre 198. Après avoir officialisé le résultat d'un coup de marteau, Nancy Pelosi a fait les gros yeux alors que quelques applaudissements se faisaient entendre...............................


Vidéo et suite de l'article dans le lien https://www.20minutes.fr/monde/2676...ciellement-mis-accusation-proces-lieu-janvier
 

Southpaw

Rebel without a Cause
Mercredi, 12/18/2019.

La chambre des Representants a mis en accusation le president Trump pour Abus de Pouvoir et Obstruction au Congres americain, faisant de lui le 3eme president de l'histoire des Etats-Unis a etre accuse de crimes et delits graves et force d'etre renvoye par le Senat.
Sur la premiere accusation, Abus de Pouvoir qui a accuse Mr. Trump d'utiliser les leviers du gouvernement pour solliciter l'assisstance electorale de l'Ukraine sous la forme d'enquetes visant a discrediter ses rivaux politiques Democrates.
Cette acharge est passee 230 - 197 pour les Democrates.
Sur la deuxieme charge, Obstruction au Congres, le vote etait 229 - 198 pour les Democrates.

Les votes de mise en accusation ont ouvert la voie a un process historique debutant au debut de l'annee prochaine au Senat, qui aura le dernier mot sur la question de savoir s'il doit revoquer le president ou le condemner et le demettre de ses fonctions de president des Etats-Unis.

ps.

I predicted Donald Trump's impeachment back in 2016 when he got elected :p
 

raynox

I was so glad to see u
VIB
ça fait un moment qu'on parle de sa destitution, il reste moins d'un an avant la prochaine élection présidentielle, le seul intérêt de le destituer c'est de l'empêcher de se représenter, personnellement, je n'y crois pas trop.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
ça fait un moment qu'on parle de sa destitution, il reste moins d'un an avant la prochaine élection présidentielle, le seul intérêt de le destituer c'est de l'empêcher de se représenter, personnellement, je n'y crois pas trop.
Il ne peut pas se présenter temps que la procédure est en cours ?
 

Drianke

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Contributeur
Etats-Unis : Un démocrate opposé à l’impeachment devient républicain, Trump jubile

MERCATO L'élu Jeff Van Drew, qui a voté contre la mise en accusation du président américain, a décidé de changer de parti pour aider sa réélection dans un district conservateur

Un élu démocrate du New Jersey, Jeff Van Drew, qui a voté mercredi contre l’impeachment de Donald Trump, a confirmé jeudi depuis la Maison Blanche, en présence du président américain, qu’il allait devenir républicain.

« Jeff va rejoindre le parti républicain (…) C’est une grande nouvelle ! », a lancé le président américain, tout sourire, depuis le Bureau ovale. « Nous sommes très heureux d’avoir Jeff avec nous », a-t-il ajouté. Assis au côté du président, l’élu démocrate a assuré l’ancien homme d’affaires qu’il pourrait désormais compter sur un appui sans failles. « Vous avez mon soutien éternel », a-t-il lancé à l’attention de M. Trump. « Pareil pour moi », a répondu le président américain en lui serrant la main. « Je lui apporte mon soutien », a-t-il ajouté.

Jeff Van Drew, 66 ans, a été élu au Congrès en 2018 dans un district qui était représenté par un républicain depuis 1995. « Je pense que c’est tout simplement plus adapté pour moi », a-t-il déclaré en évoquant son changement de parti.

« Je n’ai pas quitté le parti, le parti m’a quitté »

L’élu a cité l’ancien président Ronald Regan, l’un de ses « héros », qui était initialement enregistré comme démocrate avant de devenir républicain au début des années 60, longtemps avant d’accéder à la Maison Blanche en 1981. « Je n’ai pas quitté le parti démocrate, le parti m’a quitté », avait-il lancé dans une phrase restée célèbre......................

 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Sujet ouvert et suivi depuis octobre et vous vous réveillez? :eek:

Apparemment il ne sera pas destitué, personne ne semble y croire, parce que les gens qui jugeront l’affaire au final, le soutiennent tous.
ça fait un moment qu'on parle de sa destitution, il reste moins d'un an avant la prochaine élection présidentielle, le seul intérêt de le destituer c'est de l'empêcher de se représenter, personnellement, je n'y crois pas trop.
 

zigotino

FluCtuAt NeC MeRgitUr
VIB
Trump n'est pas le premier et ne sera pas le dernier à entrevoir la possibilité d'une destitution.

Après l'acharnement de Nancy Pelosi, présidente de la chambre des représentants qui était pleine de trémolos (sans doute l'envie d'en découdre ou la solennité du moment ou les deux) il y a peu, elle qui se veut la chantre de la constitution américaine tout en étant démocrate n'y arrivera certainement pas.

Désormais, c'est le Sénat qui prend le relais et il est tout (ou presque) acquis à la cause de Trump qui n'en déplaise a de très bons résultats économiques à son actif et risque d'être réélu même si la première fois, je pense qu'il a vécu ça comme une surprise pour lui-même. Il suffisait de voir le dispositif qu'il avait prévu aussi bien que sa mine de gagnant du loto pour s'en convaincre.

++
 
Dernière édition:
Mercredi, 12/18/2019.

La chambre des Representants a mis en accusation le president Trump pour Abus de Pouvoir et Obstruction au Congres americain, faisant de lui le 3eme president de l'histoire des Etats-Unis a etre accuse de crimes et delits graves et force d'etre renvoye par le Senat.
Sur la premiere accusation, Abus de Pouvoir qui a accuse Mr. Trump d'utiliser les leviers du gouvernement pour solliciter l'assisstance electorale de l'Ukraine sous la forme d'enquetes visant a discrediter ses rivaux politiques Democrates.
Cette acharge est passee 230 - 197 pour les Democrates.
Sur la deuxieme charge, Obstruction au Congres, le vote etait 229 - 198 pour les Democrates.

Les votes de mise en accusation ont ouvert la voie a un process historique debutant au debut de l'annee prochaine au Senat, qui aura le dernier mot sur la question de savoir s'il doit revoquer le president ou le condemner et le demettre de ses fonctions de president des Etats-Unis.

ps.

I predicted Donald Trump's impeachment back in 2016 when he got elected :p

Yeah, well... although I would like to see him destituted... it just won't happen.. mais c la vie
 
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