Importance de l’olivier au Maroc

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion el jadida
  • Date de début Date de début

el jadida

el jadida/mazagan beach
Au Maroc, l’olivier constitue la principale espèce fruitière et couvre environ 500.000 ha. C’est une espèce très adaptée au climat méditerranéen et occupe des étages bioclimatiques divers allant des zones de montagne aux zones arides et sahariennes. Au-delà de son rôle socio-économique, elle assure des fonctions écologique et environnementale très importantes en contribuant à la lutte contre l’érosion et à la temporisation des microclimats régionaux et permet une valorisation à long terme des terres agricoles.

Problématique de la conduite de l’olivier au Maroc Si des efforts incontestables ont été consentis par le Maroc ces dernières années en matière de plantation et de réhabilitation des oliveraies, il n’en demeure pas moins que l’encadrement technique pour le raisonnement d’opérations culturales adaptées et pour la maîtrise des réglages des équipements agricoles ont été et restent encore insuffisants. Les insuffisances dans la maîtrise des techniques de travail du sol, de fertilisation (au niveau du sol ou foliaire), de traitements phytosanitaires et de récolte sont liées essentiellement, d’une part au manque de travaux de recherches en la matière, à la nature des réglages qui nécessitèrent un haut niveau de technicité, de l’insuffisance ou même de la quasi-absence d’un encadrement technique adéquat par manque de techniciens spécialisés en la matière et au niveau d’instruction très faible de nos agriculteurs pour la plupart analphabètes d’autre part. Ceci laisse la place à l’introduction d’une mécanisation anarchique non maîtrisée et qui continue à dégrader un écosystème déjà fragile par la destruction de la structure du sol, par l’érosion de la couche arable, par la pollution de la nappe phréatique par les pesticides et la prolifération des maladies, par l’affaiblissement des arbres à cause d’une récolte dégradante et non maîtrisée.

Le travail du sol

Au Maroc, sous un climat où la pluviométrie est caractérisée par son irrégularité et sa mauvaise répartition, l’entretien du sol par les façons culturales est primordial pour la bonne croissance et la fructification de l’olivier. Les façons culturales de travail du sol permettent :
- De recevoir et d’emmagasiner au maximum les eaux de pluie : Le travail du sol a pour but majeur d’ameublir le sol par l’accroissement de sa porosité. II permet ainsi de meilleurs infiltration et stockage des eaux de pluie ou même d’une irrigation d’appoint.

- d’’exploiter au maximum le volume du sol dans lequel l’arbre il est implanté : (Le pouvoir rhizogénique de l’olivier permet le développement d’un chevelu racinaire dense juste quelques centimètres au-dessous de la couche arable ; de même qu’un système puissant pouvant explorer le sol en profondeur).
- de limiter le développement de la végétation adventice et favorisent a meilleure infiltration de l’eau dans le sol : (En conditions d’aridoculture, la présence du chiendent par exemple entrave la bonne croissance des oliviers et réduit de 30% leurs productions).

- de remédier aux défauts de compactage du sol par les tassements successifs des engins agricoles et aux façons culturales mal raisonnées (travail du sol à l’état plastique après une pluie ou une irrigation d’appoint par exemple).
- d’empêcher, après une pluie ou une irrigation d’appoint, la formation d’une croûte structurale de battance qui induit une forte décroissance de l’infiltration de l’eau dans le sol pour les eaux pluviales ou d’irrigation suivante.
 
- de réduire les ruissèlements et les pertes en sol : En effet, le travail du sol, si il est réalisé correctement (travail selon les courbes de niveau, des mottes laissées en surface par l’action de triage d’un outil à dents par exemple : les mottes agissant comme des micro-barrages et des petites brise-vent, de la matière organique incorporée correctement) peut réduire le ruissèlement et l’érosion du sol.

des olives par manque de formation de base pour la connaissance des exigences de l’arbre et du fruit ainsi que par la non maîtrise du geste et des instruments utilisés.

Pour la récolte des olives, on utilise aussi de sorte de peignes et de râteaux pour des arbres plus courts ou pour les branchages les plus bas. Toutefois, il faudra les utiliser avec délicatesse de l’intérieur vers l’extérieur de la branche. On utilise également des outils mécaniques, tels que des brosses rotatives ou des vibreurs télescopiques animés par un moteur électrique. Il y’a aussi des vibreurs du tronc de l’arbre animés par un moteur hydraulique ou par la prise de force du tracteur. Ces machines animées nécessitent pour leur choix et efficacité la connaisse et le réglage de la fréquence de résonance du complexe pédoncule-fruit qui se comporte comme une masse-ressort et dont dépend l’efficacité et la qualité de la récolte. Les mauvais réglages et la dérive des fréquences d’un matériel usé par exemple rendent inefficace et même néfaste l’opération de récolte des olive pour l’arbre. Voilà encore une opération délicate que beaucoup de nos techniciens et agriculteurs ne maîtrisent pas et ignorent ses paramètres clés de réussite.

Conclusion

A travers ma randonnée technique en tant que spécialiste en machinisme agricole dans les quelques oliveraies du pays, je n’ai pas rencontré un seul agriculteur, technicien et même un seul gérant maîtrisant correctement les réglages des équipements agricoles de travail du sol, de fertilisation, de traitement phytosanitaire ou de récolte y compris le tracteur. Certaines oliveraies sont conduites en forêt. La plupart d’entre eux sont cantonnés, par habitude, dans des gestes techniques non raisonnés et croient acquérir de l’expérience empiriquement, par autoformation ou à l’occasion de formations officielles. Toutefois, les gestes techniques que moi j’ai observés et analysés chez ces personnes, ne font pas honneur à la profession. C’est dire qu’on planté un beau décor, alors qu’il y’a une anarchie dans la symphonie. source tanmia.com
 
Les particularités de l'olivier peuvent se résumer
son importance économique. AU fur et mesure
que les revenus augmentent, et que les gens
deviennent de plus en plucos nscientS.de la valeur
diététique des différents aliments, un nombre
toujours croissant de consommateurs est prêt à
payer des prix élevés pour des produits naturels.
Mais ils doivent être conscients et en mesure de
reconnaître ces qualités. L'huile d'olive semble
avoir de bonnes perspectives dans cette optique.
On doit aussi évaluer l'importance de l'olivier en
tant que partie intégrante de l'environnement.
Qui, par exemple, pourrait dire que la Crète,
Corfou ou les îles Egéesd e la Grèce seraient aussi
attirants pour les touristeso, u que l'on pourrait y
maintenir le même climat si ces lieux etaient
dominés non pas par des oliveraies mais par des
pâturages.urisme).
 
cette annee la recolte a ete rare, l olive est super chere. et personnelleemnt cette annee les olives que j ai goutees ou plus precisement dont j ai mange l huile avaientt un gout presque sucre, ah l olive marocaine wallah c est une des meilleures... :love:
 
(...)

Le travail du sol

Au Maroc, sous un climat où la pluviométrie est caractérisée par son irrégularité et sa mauvaise répartition, l’entretien du sol par les façons culturales est primordial pour la bonne croissance et la fructification de l’olivier. Les façons culturales de travail du sol permettent :
- De recevoir et d’emmagasiner au maximum les eaux de pluie : Le travail du sol a pour but majeur d’ameublir le sol par l’accroissement de sa porosité. II permet ainsi de meilleurs infiltration et stockage des eaux de pluie ou même d’une irrigation d’appoint.

- d’’exploiter au maximum le volume du sol dans lequel l’arbre il est implanté : (Le pouvoir rhizogénique de l’olivier permet le développement d’un chevelu racinaire dense juste quelques centimètres au-dessous de la couche arable ; de même qu’un système puissant pouvant explorer le sol en profondeur).
- de limiter le développement de la végétation adventice et favorisent a meilleure infiltration de l’eau dans le sol : (En conditions d’aridoculture, la présence du chiendent par exemple entrave la bonne croissance des oliviers et réduit de 30% leurs productions).

- de remédier aux défauts de compactage du sol par les tassements successifs des engins agricoles et aux façons culturales mal raisonnées (travail du sol à l’état plastique après une pluie ou une irrigation d’appoint par exemple).
- d’empêcher, après une pluie ou une irrigation d’appoint, la formation d’une croûte structurale de battance qui induit une forte décroissance de l’infiltration de l’eau dans le sol pour les eaux pluviales ou d’irrigation suivante.
deux chose

le travail du sol empeiche surtout l'évaporation du sol

mon pére disait que un binage vaut deux arrosage (a mon avis plus que cela) mais je n'arrivais pas a comprendre le processus
pour moi ce n'était pas logique parfois meme , en binant on exposait de la terre fraiche au soleil qui se désechait, => comment cela pouvait valoir un arrosage ?

et un jour dans un vieu livre d'agriculture, j'ai vu l'explication
l'eau remonte du sol par capillarité et s'évapore a la surface
la capillarité est plus important dans un sol tassé, en binant on casse cette capillarité en surface => ce qui limite l'évapo-transpiration du sol

seconde chose, je ne connais pas les espèce d'olivier, mais j'ai entendu dire que dans le sud, la mise en valeur devrait se faire surtout par des greffes de variété plus nobles
je ne sais pas si c'est d'actualité
 
Retour
Haut