Impunité pour l’assassinat de Shirin Abou Akleh

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Le 11 mai 2022, la journaliste d’Al-Jazira Shirin Abou Akleh était tuée alors qu’elle couvrait un assaut sur Jénine. L’affaire aurait pu être enterrée, elle n’était ni la première ni la dernière journaliste palestinienne tuée par les forces israéliennes sans que jamais aucun militaire n’ait été poursuivi1.

D’ailleurs dans un premier temps, Israël accusa des groupes armés palestiniens, avant finalement de reconnaitre qu’il y avait une « forte possibilité » que son armée soit responsable, mais sans prendre la moindre mesure contre les responsables de ce crime, une impunité qui est la règle dans ce pays.


La popularité régionale et internationale de Shirin, sa double nationalité palestinienne et américaine, ont rendu un peu plus difficile l’enterrement de ce forfait. D’autant qu’une enquête de CNN concluait, avec de nouvelles images, qu’il s’agissait d’une attaque délibérée. En novembre 2022, le FBI ouvrait une enquête, dénoncée par Tel-Aviv, mais elle est au point mort. Pourtant, un nouveau rapport du coordinateur américain pour Israël et l’autorité palestinienne semble confirmer le caractère délibéré de l’assassinat de Shireen ; pour l’instant, l’administration Biden refuse de le transmettre au Congrès avant de l’avoir « édité »2.

Nous republions ci-dessous notre éditorial du 16 mai 2022 « Obscénités israéliennes, complicités occidentales et arabes » sur ce crime et sur l’impunité d’Israël rendue possible par la complicité américaine, européenne — notamment française —, et arabe.

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JOURNALISME​

Correspondante en Palestine. « Le but est de nous garder hors-jeu »​

Cent trois journalistes palestiniens tués à Gaza, interdiction d’Al-Jazira : Israël est loin d’être un paradis pour les voix critiques, comme le prouve la baisse de sa note au classement Reporters sans frontières de la liberté de la presse. De son côté, le discours dominant dans les médias européens exclut souvent les Palestiniens du champ politique. Comment écrit-on sur la Palestine quand on est à Jérusalem ? Observations d’une reporter française après cinq ans sur place.

Depuis plus de sept mois, les journalistes qui travaillent sur Gaza sont privés d’accès au terrain. L’État israélien interdit aux médias étrangers de se rendre dans l’enclave palestinienne, toujours considérée par l’Organisation des Nations unies (ONU) comme un territoire occupé par Israël, même après le retrait unilatéral décidé en 2005 par le premier ministre de l’époque, Ariel Sharon.

Quiconque s’est déjà rendu à Gaza n’a de doute sur la réalité de cette occupation. On ne voyait pas de soldats ni de colons israéliens au coin des routes, cependant Israël contrôlait les cieux. En permanence, résonnait le bourdonnement des drones, encore plus obsédant la nuit lorsqu’ils volaient à basse altitude. Les pêcheurs gazaouis qui tentaient de s’aventurer au-delà du périmètre autorisé par l’armée – sans cesse modifié – se faisaient tirer dessus par la marine israélienne. Et les agriculteurs risquaient de se prendre une balle s’ils s’aventuraient trop près de la barrière séparant Gaza du territoire israélien. Depuis le 9 octobre, l’enclave est coupée du monde par Israël qui laisse entrer une infime partie de l’aide humanitaire, bien trop insuffisante.

À EREZ, UNE FOUILLE MINUTIEUSE ET SOUVENT HUMILIANTE​

Avant octobre 2023, les journalistes étaient parmi les rares à pouvoir visiter Gaza, sous blocus israélien depuis 2007. Non sans difficulté, il fallait obtenir une carte de presse israélienne, délivrée par le bureau gouvernemental de presse, qui convoquait parfois les reporters dont il n’appréciait pas beaucoup le travail pour une « discussion », avant la remise en main propre du précieux sésame. Il fallait aussi obtenir un permis auprès du Hamas. Un reportage réalisé un peu trop près du grillage séparant Gaza d’Israël sans avoir demandé d’autorisation préalable m’a valu quelques invitations à prendre un café au ministère de l’intérieur à Gaza. Dans l’enclave palestinienne, nous devions être systématiquement accompagnés d’un fixer : un journaliste gazaoui qui nous ouvrait les portes et son carnet d’adresses.

Aller à Gaza était donc coûteux. On s’y rendait en général plusieurs jours, pour une série de reportages. Le terminal d’Erez, point de passage entre Israël et Gaza, n’était ouvert qu’en semaine jusqu’à 15 heures, et fermait pendant les fêtes juives. Au retour, les journalistes subissaient une fouille minutieuse et souvent humiliante : depuis leurs bureaux vitrés en hauteur, des soldats israéliens nous donnaient des ordres par interphone. En bas, avec nous, les employés du checkpoint étaient tous arabes...................

 
Pour les régimes démocratiques il y a les bons journalistes à assassiner les mauvais journalistes à assassiner, cela dépend de la définition donnée par zion.
 

Hamas : l’assassinat de journalistes par l’occupation vise à étouffer les voix libres​


Actualités

Hamas : l’assassinat de journalistes par l’occupation vise à étouffer les voix libres​

vendredi 9-août-2024

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Doha – CPI
Le Mouvement de résistance islamique Hamas a déclaré vendredi : « Aujourd’hui, l’armée criminelle d’occupation sioniste a tué les journalistes palestiniens Tamim Muammar et Abdullah Al-Susi, ainsi qu’un certain nombre de membres de leurs familles, lors de deux raids sur la ville de Khan Yunis. Il s’agit d’un nouveau crime qui s’ajoute à la longue série de crimes commis par l’occupation sioniste contre les journalistes palestiniens. »
Le mouvement a ajouté dans un communiqué : « l’occupation vise à faire taire la voix de la presse libre et à la décourager d’accomplir son devoir professionnel et humanitaire en couvrant le crime de génocide et de nettoyage ethnique qui dure depuis plus de dix mois contre notre peuple palestinien dans la bande de Gaza. »

Il a poursuivi : « Au cours de cette guerre effrénée contre les civils sans défense dans la bande de Gaza, environ cent soixante-six journalistes ont pris feu sur les flammes de l’occupation fasciste avant le crime d’aujourd’hui visant les journalistes martyrs Mouammar et Al-Soussi, ainsi que les médias et les journalistes. Les institutions et les personnalités doivent condamner ces crimes et œuvrer pour les dénoncer, et être solidaires avec l~es journalistes palestiniens et porter leur message, que l’occupation terroriste tente de tuer et d’empêcher d’atteindre le monde.

Le mouvement a appelé la communauté internationale, les Nations Unies et ses institutions à « prendre des mesures efficaces pour contraindre l’occupation criminelle à cesser de prendre délibérément pour cibler les journalistes, et} prendre des mesures pour tenir ses dirigeants fascistes responsables de leurs crimes contre l’humanité continus ».

Depuis le 7 octobre dernier, l’armée d’occupation israélienne a poursuivi son agression contre la bande de Gaza, avec le soutien américain et européen, alors que ses avions bombardent les environs des hôpitaux, des bâtiments, des tours et des maisons civiles palestiniennes, les détruisant au-dessus des têtes des habitants et empêchant l’entrée de l’eau, de la nourriture, des médicaments et du carburant.

L’agression continue de l’occupation contre Gaza a entraîné le martyre de 39 699 personnes, la blessure de 91 722 autres et le déplacement de 90 % de la population de la bande de Gaza, selon les données des Nations Unies.
 


Un tel bilan ciblant les journalistes et ONG aurait provoqué au minimum des sanctions s'il s'agissait d'un autre pays.

Mais voilà ce pays voyou...l'enfant gâté fabriqué par les Frankenstein occidentaux a tous les droits.

Tous ceux qui ont le malheur d'être ses victimes sont diabolisés...parce qu'on a lui accordé d'avance le statut du BON CAMP.


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Assassinat du journaliste Ibrahim Mouhareb à Khan Younès​

lundi 19-août-2024

Gaza – CPI

Le journaliste palestinien Ibrahim Mouhareb a été assassiné, après que les forces de l’armée d’Occupation terroriste sioniste ont pris pour cible un groupe de journalistes dans la ville de Hamad, au nord de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza.

Mouhareb faisait partie d’un groupe de journalistes qui ont été directement abattus par les forces de l’armée d’Occupation hier, dimanche, alors qu’ils couvraient l’incursion sioniste dans la ville de Hamad. Ses traces ont été perdues sur place alors qu’ils tentaient de se mettre à l’abri des tirs nourris par des véhicules militaires.

Hier soir, des sources médicales ont rapporté que la journaliste palestinienne Salma Al-Qaddoumi avait été blessée, après avoir été prise pour cible dans la ville de Khan Younès, au sud de la bande de Gaza.

L’agence Anadolu a cité des témoins oculaires disant que l’armée d’Occupation nazie sioniste avait tiré avec ses avions et son artillerie sur un groupe de journalistes, près de la ville de Hamad, au nord-ouest de Khan Younès, blessant le journaliste Al-Qaddoumi.

Selon des témoins, des véhicules militaires sionistes ont avancé depuis la zone « Al-Hawz » vers le côté nord-ouest de la ville de Hamad, ce qui a coïncidé avec des tirs nourris et des bombardements.......

 
Bizarrement silence total de la part des journalistes européens qui sont toujours les premiers à gueuler si l'iran, la chine ou la russie commentait les mêmes crimes
 
Bizarrement silence total de la part des journalistes européens qui sont toujours les premiers à gueuler si l'iran, la chine ou la russie commentait les mêmes crimes
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Ils font du bruit pour UN journaliste détenu qlq part dans un pays avec lequel ils n'ont pas d'affinités...alors qu'ici c avec leurs armes qu'au moins 145 journalistes ont été visés délibérément ...massacrés...en silence.

Occident hypocrite complice de crimes contre l'humanité...c dans l'histoire désormais.

Les génocidaires ne visent pas les journalistes et ONG par hasard...plus de témoins

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Un journaliste palestinien assassiné et deux autres blessés à Jabalia, nord de Gaza

9 octobre 2024ACTUALITÉS, VIDÉOS
Un tireur d’élite israélien a abattu Mohammed Al-Tanani, photojournaliste de la télévision Al-Aqsa, tandis que deux autres journalistes, Tamer Lubbad et le caméraman d’Al Jazeera, Fadi Al-Wheidi, ont été blessés mercredi par un drone israélien dans le nord de Gaza. Ceci porte à 177, le nombre de journalistes assassinés par Israel en un an dans […]

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En direct de Palestine

mercredi 30 octobre 2024


27 octobre 2024 : l’armée israélienne élimine 5 journalistes en moins de 24h


La guerre génocidaire menée contre le peuple palestinien dans la Bande de Gaza aspire à détruire méthodiquement toutes les composantes et les aspects de la société palestinienne. Parmi les corps de métiers qui ont payé, et paient encore le plus lourd tribut de cette guerre sale, les enseignant·es, les soignant·es, les humanitaires, secouristes et les journalistes sont celles et ceux qui ont été le plus méthodiquement attaqué·es.

Les journalistes ont constamment été attaqué·es et ciblé·es au cours des 13 derniers mois. Au moins 182 ont été assassiné·es depuis octobre 2023, 186 autres ont été blessé·es dans la même période. Les troupes israéliennes en ont arrêté plus d’une centaine.

L’agression actuelle contre le nord de Gaza ne déroge pas à la règle. Des journalistes sont touché·es quotidiennement et le 27 octobre 2024, les troupes israéliennes en ont abattu cinq.

Les victimes s’appelaient : Saed Radwan, Hamza Abu Salmiya, Haneen Mahmoud Baroud, Nadia Imad Al-Sayed et Abdul Rahman Samir al-Tanani.
 

L'UNESCO : Le meurtre de journalistes à Gaza dépasse celui de toute autre guerre depuis des décennies​



New York, le 2 novembre, 2024,WAFA- L'UNESCO a déclaré que la grande majorité des meurtres de journalistes restent impunis dans le monde, dans un rapport à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre l'impunité pour les crimes commis contre les journalistes.

Selon ce rapport, la directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulay, a affirmé qu'un journaliste est tué tous les quatre jours dans le monde au cours des deux dernières années, simplement pour avoir exercé son devoir fondamental de recherche de la vérité. Dans la plupart des cas, personne n'est tenu pour responsable de ces meurtres.

Elle a souligné que 85 % des meurtres de journalistes recensés par l'UNESCO depuis 2006 demeurent non résolus. En 2023, les territoires palestiniens ont été désignés comme les pays les plus dangereux pour la vie des journalistes, avec 24 meurtres signalés.

Dans le même contexte, le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a déclaré dans un message à cette occasion : « Ces dernières années ont connu un taux de mortalité alarmant dans les zones de conflit, notamment à Gaza, qui a enregistré le plus grand nombre de meurtres de journalistes et de travailleurs des médias dans un conflit depuis des décennies».

Guterres a rappelé que la Charte du futur, adoptée en septembre, appelle au respect et à la protection des journalistes, des médias et de leur personnel travaillant dans des situations de conflit armé.

Il a également exhorté les gouvernements à mettre en œuvre ces engagements, en prenant des mesures urgentes, pour protéger les journalistes, enquêter sur les crimes commis contre eux et poursuivre leurs auteurs partout dans le monde.

K.R
 
Les journalistes de Gaza sous le feu du génocide ... Ciblage, déplacement et manque d'équipement



Gaza, le 10 novembre 2024, WAFA- Les journalistes et les militants des réseaux sociaux de Gaza souffrent de conditions difficiles dans le contexte de la guerre de génocide israélienne depuis le 7 octobre 2023.

Les journalistes et les influenceurs à Gaza continuent de chercher un refuge pour eux et leurs familles pendant le déplacement, et malgré tout, ils n'ont pas cessé de travailler pour faire passer leur message malgré le danger de mort qu'ils affrontent chaque jour.

Une expérience de déplacement douloureux

Les frères Mohamed et Khalil Naïm, journalistes et acteurs de plateformes de médias sociaux comme TikTok, Facebook et YouTube, ont vécu une expérience traumatisante avec le déplacement de la ville de Beit Hanoun, dans l'extrême nord de la bande de Gaza, vers les provinces du sud, passant d'une ville à l'autre et des camps de déplacement dans des conditions de vie difficiles, et travaillant sur différentes plateformes pour transmettre les événements et les souffrances humaines causées par la guerre.

Mohammed, le grand frère, a rapporté à WAFA : "Notre déplacement a commencé dans les dernières heures du premier jour de la guerre, précisément dans la soirée du 7 octobre, depuis la ville de Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza. C'était une nuit très difficile sur le plan de la sécurité, car nous avons reçu des messages de l'occupation demandant une évacuation immédiate. "

Il ajoute : " Nous avons eu du mal à accepter l'idée de quitter nos maisons et leurs souvenirs, notre lieu de travail, notre studio, équipé de caméras et de sonorisation. Ces moments m'ont rappelé l'émigration de nos ancêtres en 1948".

Il a suivi : ‘ J'avais l'intention de documenter ces moments importants et terribles de ma vie et de celle de ma famille pour les publier sur TikTok, mais la peur et la terreur extrêmes que nous vivions m'ont empêché de le faire. Je me souviens que je portais mes enfants sur ma poitrine, que d'autres s'accrochaient à mes vêtements, que ma femme aussi fondait de peur, tenant dans ses mains des sacs pour nos papiers importants et des vêtements...........

 

Un journaliste tombé en martyr dans une attaque de drone israélien dans le nord de Gaza



Gaza, le 16 novembre Octobre ,2024, WAFA- Un journaliste est tombé en martyr samedi, après avoir été abattu par un drone israélien dans le camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, selon des sources locales.
Les sources ont rapporté que les forces israéliennes ont tiré depuis un drone sur le journaliste ,Mohammed Saleh Al-Sharif, entraînant son assassinat. Al-Sharif, qui avait récemment été contraint d'évacuer sa maison dans la région de Tel Al-Zaatar, à l'est de Jabalia, en raison des bombardements israéliens en cours, avait cherché refuge chez un proche à Beit Lahia, à proximité.
Quelques jours plus tard, Al-Sharif et son cousin sont retournés chez eux, pour évaluer les dégâts, mais alors qu'ils s'approchaient, un drone israélien les a ciblé, son cousin est tombé en martyr directement, et Al-Sharif blessé, saignant pendant plus de deux heures avant de succomber à la suite ses blessures.
K.R
 

Gaza rend hommage à ses journalistes

18 novembre 2024ACTUALITÉS
Le Bureau des médias du gouvernement a organisé lundi une veillée de solidarité à Gaza pour rendre hommage aux journalistes palestiniens tués, blessés ou enlevés par Israël. L’armée tant admirée par nos dirigeants a tué tué 188 journalistes, en a blessé 396 et détient actuellement 40 journalistes de Gaza. Le gouvernement de Gaza a appelé […]

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Israël a assassiné 10% des journalistes de Gaza​

Depuis plus d’un an à Gaza, l’armée israélienne assassine des journalistes à Gaza et détruit leurs infrastructures. Aux frontières de l’enclave palestinienne, Israël interdit l’entrée aux journalistes internationaux qui demandent à couvrir l’actualité gazaouie, arrête massivement les journalistes palestiniens en Cisjordanie et dans les territoires de 48, et interdit des médias internationaux comme Al-Jazeera, qui couvre en continu les attaques israéliennes.

Par l’Agence Média Palestine, le 26 novembre 2024

Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), qui cite des données du Syndicat des journalistes (PJS) palestiniens, près de 10 % des journalistes opérant à Gaza ont été tués depuis le début des hostilités. Contactée par l’Agence Média Palestine, la porte-parole du PJS Suruq As’ad confirme que le nombre de journalistes palestinien-nes tué-es à Gaza s’élève à 182, auxquels s’ajoutent 164 blessé-es. 136 journalistes ont été arrêté-es à Gaza et en Cisjordanie depuis le 7 octobre 2023, dont 58 sont toujours en détention. 88 établissements de presse palestiniens ont été détruits, dont 73 dans la bande de Gaza.

Dans son allocution au séminaire international des médias sur la paix au Moyen-Orient, qui s’est tenu le 1er novembre à Genève, le secrétaire général des Nations unies a fait remarquer que « le nombre de journalistes tués à Gaza a atteint un niveau sans précédent dans les conflits modernes ». Il a qualifié d’« inacceptable » l’interdiction faite aux journalistes internationaux d’entrer dans la bande de Gaza, soulignant que « les voix des journalistes doivent être protégées et la liberté de la presse défendue ».

Le 16 novembre, le journaliste Mohammed Saleh Al-Sharif a été assassiné par un drone israélien, qui lui a tiré dessus près de l’hôpital Kamal Adwan, dans le nord de la bande de Gaza, rapportent le syndicat des journalistes palestiniens (PJS).

Al-Sharif avait récemment été contraint d’évacuer sa maison dans le quartier de Tal Al-Zaatar, à l’est de Jabalia, en raison des bombardements israéliens en cours, et s’était réfugié chez un parent à Beit Lahia. Les médias locaux indiquent que le journaliste et son cousin rentraient chez eux pour évaluer les dégâts lorsqu’un drone israélien les a pris pour cible. Al-Sharif a saigné pendant deux heures avant de succomber à ses blessures, tandis que son cousin a été tué sur le coup.

Le 19 novembre, l’agence WAFA annonçait la mort violente dans un bombardement israélien d’une enfant et du journaliste Ahmed Abu Sharia, à proximité de la mosquée Al-Iman dans le sud de la ville de Gaza.

Le 23 novembre, le bureau des médias de Gaza a déclaré dans un communiqué de presse la mort du journaliste Wael Ibrahim Abu Quffa, professeur au département du journalisme et des médias de l’Université islamique, qui travaillait également comme journaliste pour la radio éducative du Coran – la Voix de l’Université islamique.

Crimes de guerre

Le comité de protection des journaliste (CPJ) affirmait au début du mois enquêter sur plus de 130 cas de journalistes tué·es par Israël à Gaza, dont la mort semble avoir été délibérée et directement liée à leur profession, ce qui constitue un crime de guerre. Le CPJ ajoute que ces enquêtes sont extrêmement difficiles à réaliser en raison des conditions du terrain......



 
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