salam
La commission centrale dépêchée dans la ville devra mener des investigations sur le terrain et puiser les informations auprès de lensemble des acteurs avant délaborer un rapport sur les événements.
Après les affrontements qui ont secoué Taza mercredi dernier, la ville a repris sa vie normale en fin de semaine. Le calme règne dans les environs du siège de la préfecture de Taza qui étaient le théâtre des incidents, les premiers du genre après la nomination du gouvernement Abdelilah Benkirane.
Selon un bilan qui est toujours provisoire, et en plus des dégâts matériels, pas moins de quarante membres des forces de lordre ont été blessés en plus dune vingtaine parmi les protestataires. Selon des sources locales, une commission centrale du ministère de lintérieur devait entamer hier, dimanche, une enquête sur les incidents qua connus la ville. Les versions des faits divergent.
Des ONG de défense des droits de lHomme reprochent aux autorités locales de la ville davoir eu à un recours excessif à la force contre les protestataires. De lautre côté, on soulève le recours à la force par ces derniers contre les forces de lordre et la dévastation des biens publics, notamment par jet de pierres et de cocktails Molotov. Jusquà présent, la réaction officielle du ministère de la justice et des libertés se fait toujours attendre.
Toutefois, une source au sein du département de Mustafa Ramid a tenu à apporter des éclaircissements à propos de ce qui est arrivé à Taza. «On ne peut parler dun recours illégitime à la force contre les protestataires à Taza. Généralement, lusage de la violence contre les manifestants pacifiques ne peut être que condamnable. Mais il faut dire aussi que le recours à la force par les manifestants contre les forces de lordre par jet de cocktails Molotov ne peut être toléré.
A Taza, nous avons beaucoup plus de blessés parmi les forces de lordre que parmi les protestataires», souligne notre interlocuteur qui a souhaité garder lanonymat. Dailleurs, même auprès des acteurs associatifs au niveau de la ville de Taza, on ne renie pas le recours à la violence par les protestataires. «Depuis plusieurs mois, des diplômés chômeurs organisent un sit-in de protestation devant le siège de la wilaya. Et tout a commencé mercredi dernier, lorsquun groupe de diplômés chômeurs a tenté daccéder par la force au siège de la wilaya. Les forces de lordre sont intervenues pour les en dissuader. Et au moment où une fille protestataire est tombée par terre à cause de laccrochage, les affrontements ont éclaté. Il y a eu recours à la force de la part de lun et de lautre côté», souligne Mustapha Elouizi, acteur associatif au niveau de la province de Taza.
A noter que la commission centrale dépêchée dans la ville par le département de Mohand Laenser devra mener des investigations sur le terrain et puiser les informations auprès de lensemble des acteurs avant délaborer un rapport sur les événements. Les incidents de Taza auraient suscité plusieurs points dinterrogation à propos du mode de gestion des mouvements de protestation qui sera adopté par le gouvernement dirigé par les islamistes du PJD.
Par : Mohamed Aswab
La commission centrale dépêchée dans la ville devra mener des investigations sur le terrain et puiser les informations auprès de lensemble des acteurs avant délaborer un rapport sur les événements.
Après les affrontements qui ont secoué Taza mercredi dernier, la ville a repris sa vie normale en fin de semaine. Le calme règne dans les environs du siège de la préfecture de Taza qui étaient le théâtre des incidents, les premiers du genre après la nomination du gouvernement Abdelilah Benkirane.
Selon un bilan qui est toujours provisoire, et en plus des dégâts matériels, pas moins de quarante membres des forces de lordre ont été blessés en plus dune vingtaine parmi les protestataires. Selon des sources locales, une commission centrale du ministère de lintérieur devait entamer hier, dimanche, une enquête sur les incidents qua connus la ville. Les versions des faits divergent.
Des ONG de défense des droits de lHomme reprochent aux autorités locales de la ville davoir eu à un recours excessif à la force contre les protestataires. De lautre côté, on soulève le recours à la force par ces derniers contre les forces de lordre et la dévastation des biens publics, notamment par jet de pierres et de cocktails Molotov. Jusquà présent, la réaction officielle du ministère de la justice et des libertés se fait toujours attendre.
Toutefois, une source au sein du département de Mustafa Ramid a tenu à apporter des éclaircissements à propos de ce qui est arrivé à Taza. «On ne peut parler dun recours illégitime à la force contre les protestataires à Taza. Généralement, lusage de la violence contre les manifestants pacifiques ne peut être que condamnable. Mais il faut dire aussi que le recours à la force par les manifestants contre les forces de lordre par jet de cocktails Molotov ne peut être toléré.
A Taza, nous avons beaucoup plus de blessés parmi les forces de lordre que parmi les protestataires», souligne notre interlocuteur qui a souhaité garder lanonymat. Dailleurs, même auprès des acteurs associatifs au niveau de la ville de Taza, on ne renie pas le recours à la violence par les protestataires. «Depuis plusieurs mois, des diplômés chômeurs organisent un sit-in de protestation devant le siège de la wilaya. Et tout a commencé mercredi dernier, lorsquun groupe de diplômés chômeurs a tenté daccéder par la force au siège de la wilaya. Les forces de lordre sont intervenues pour les en dissuader. Et au moment où une fille protestataire est tombée par terre à cause de laccrochage, les affrontements ont éclaté. Il y a eu recours à la force de la part de lun et de lautre côté», souligne Mustapha Elouizi, acteur associatif au niveau de la province de Taza.
A noter que la commission centrale dépêchée dans la ville par le département de Mohand Laenser devra mener des investigations sur le terrain et puiser les informations auprès de lensemble des acteurs avant délaborer un rapport sur les événements. Les incidents de Taza auraient suscité plusieurs points dinterrogation à propos du mode de gestion des mouvements de protestation qui sera adopté par le gouvernement dirigé par les islamistes du PJD.
Par : Mohamed Aswab