Le hadîth en arabe avec une traduction personnelle inspirée de celle déjà disponible sur le marché:
لَعَنَ اللَّهُ الْوَاشِمَاتِ ‏وَالْمُسْتَوْشِمَاتِ ،‏ ‏وَالنَّامِصَاتِ ‏ ‏وَالْمُتَنَمِّصَاتِ ،‏ ‏وَالْمُتَفَلِّجَاتِ ‏ ‏لِلْحُسْنِ، الْمُغَيِّرَاتِ خَلْقَ اللَّهِ. فَبَلَغَ ذَلِكَ امْرَأَةً مِنْ ‏ ‏بَنِي أَسَدٍ ‏ ‏يُقَالُ لَهَا :‏ ‏أُمُّ يَعْقُوبَ ‏، ‏وَكَانَتْ تَقْرَأُ الْقُرْآنَ، فَأَتَتْهُ فَقَالَتْ: مَا حَدِيثٌ بَلَغَنِي عَنْكَ أَنَّكَ لَعَنْتَ الْوَاشِمَاتِ ‏ ‏وَالْمُسْتَوْشِمَاتِ ،‏ ‏وَالْمُتَنَمِّصَاتِ ‏، ‏وَالْمُتَفَلِّجَاتِ ‏ ‏لِلْحُسْنِ، الْمُغَيِّرَاتِ خَلْقَ اللَّهِ، فَقَالَ ‏ ‏عَبْدُ اللَّهِ :‏ ‏وَمَا لِي لَا أَلْعَنُ مَنْ لَعَنَ رَسُولُ اللَّهِ ‏‏صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ؟! ‏ ‏وَهُوَ فِي كِتَابِ اللَّهِ ، فَقَالَتْ الْمَرْأَةُ: لَقَدْ قَرَأْتُ مَا بَيْنَ لَوْحَيْ الْمُصْحَفِ فَمَا وَجَدْتُهُ، فَقَالَ لَئِنْ كُنْتِ ‏ ‏قَرَأْتِيهِ؛ لَقَدْ ‏ ‏وَجَدْتِيهِ قَالَ اللَّهُ عَزَّ وَجَلَّ وَمَا آتَاكُمْ الرَّسُولُ فَخُذُوهُ وَمَا نَهَاكُمْ عَنْهُ فَانْتَهُوا [الحشر: 7]. فَقَالَتْ الْمَرْأَةُ: فَإِنِّي أَرَى شَيْئًا مِنْ هَذَا عَلَى امْرَأَتِكَ الْآنَ، قَالَ اذْهَبِي فَانْظُرِي، قَالَ: فَدَخَلَتْ عَلَى امْرَأَةِ ‏ ‏عَبْدِ اللَّهِ ‏ ‏فَلَمْ تَرَ شَيْئًا، فَجَاءَتْ إِلَيْهِ فَقَالَتْ: مَا رَأَيْتُ شَيْئًا، فَقَالَ: أَمَا لَوْ كَانَ ذَلِكَ لَمْ نُجَامِعْهَا
« Allah a maudit celles qui tatouent et celles qui se font tatouer, celles qui épilent et celles qui se font épiler, et celles qui liment leurs dents pour se faire belles, parce qu’elles changent la création d’Allah ». Une femme des Banû Asad, surnommée ’Um Ya‘qûb- elle récitait le Coran - ayant été informée de cela, vint trouver Ibn Mas‘ûd et lui dit: " Quelle est la véracité de ce que j’ai entendu à ton propos, à savoir que tu as maudit celles qui tatouent, celles qui se font tatouer, celles qui épilent et celles qui se font épiler, et celles qui liment leurs dents pour se faire belles, parce qu’elles changent la création d’Allah ?". Il lui répondit: "Pourquoi ne maudirais-je pas celles que le Messager d'Allah a lui-même maudites, alors que le Livre d'Allah m’y enjoint?". La femme répliqua- "J'ai déjà lu tout ce qui est entre les deux tablettes du Mushaf et je n'ai rien trouvé [de tout ce que tu dis]". Ibn Mas‘ûd répondit : - "Si tu l'avais vraiment lu, tu l'y aurais sûrement trouvé, Allah dit: « Prenez ce que le Messager vous donne; et ce qu’il vous interdit, abstenez-vous en » (le Coran, al-Hashr : 7), La femme demanda: "Peut-être trouverais-je une chose de cela sur ta femme !". Ibn Mas‘ûd lui répondit: "Va et regarde !". ’Um Ya‘qûb se rendit chez la femme d’Ibn Mas‘ûd et ne trouva rien [de ce qu'elle supposait], elle revint chez lui et lui dit: "Je n'en ai rien trouvé". Il lui répondit: "Certes, si elle pratiquait cela, nous ne trouverions plus sous le même toit".
Rapporté par al-Bukhârî t.4, p.44, Muslim t.3, p.1676, Ahmad t.1, pp.434, 443 et 465, Abû Dâwûd n°4169, al-Tirmidhî n°2782, al-Nasâî t.8, p.146 et Ibn Mâjah d’après Mansûr, d’après Ibrâhîm, d’après ‘Alqama, d’après Ibn Mas‘ûd.
L'imam al-Dhahabî rahimahullâh classe l'épilation des sourcils avec les grands péchés dans son livre qui porte le même nom. Pour les sunnites, il ne fait aucun doute que cela en fait partie.