Internet au bureau: ce qui est permis et ce qui ne l'est pas

Surfer sur le net ou consulter ses mails personnels au bureau sont autant d'activités devenues banales. Votre employeur peut-il cependant vous les reprocher ?

En 2009, les salariés auraient passé 86 minutes par jour en moyenne sur internet depuis leur lieu de travail. Dont seulement un tiers à titre professionnel, selon une étude réalisée par Olféo. De quoi déculpabiliser les salariés qui aiment à flâner sur le net entre deux plages de travail. Un tel usage d'Internet au bureau est-il permis pour autant?

Si l'utilisation d'Internet à des fins personnelles n'est de manière générale pas favorisée par les entreprises, elle est en tout cas tolérée. En partie parce qu'une interdiction pure et simple de surfer sur le web pour consulter ses e-mails, lire un article de journal, ou écouter de la musique serait techniquement très difficile à mettre en place. Nombreuses sont cependant les entreprises qui filtrent ou prohibent certains sites, via leur charte informatique. L'objectif est alors avant tout de se couvrir, pour éviter que les agissements virtuels de leurs salariés, qui engagent toujours la responsabilité de l'entreprise, ne soient à l'origine de condamnations. Une façon d'éviter aussi qu'ils ne saturent la bande passante et ne nuisent à la productivité de leurs collègues.


Un usage «raisonnable» est exigé

Mais s'il est toléré de surfer sur le web à des fins personnelles, cet usage doit rester «raisonnable», précise le code du travail. Un caractère que le juge apprécie en cas de litige. L'envoi de 156 mails personnels en deux mois a par exemple été considéré par l'employeur comme justifiant le licenciement d'un salarié pour «utilisation abusive d'internet sur son lieu de travail». Une décision confirmée par les prud'hommes.

Tout en restant dans les limites d'une utilisation raisonnable du net, «L'employeur a droit de regard sur tout mail ou fichier créé par ses employés avec les outils informatiques mis à leur disposition, à moins qu'ils ne soient explicitement «personnels»» explique Ahmed Baladi, avocat associé chez Allen & Overy. Une notion à laquelle sont a priori assimilées les boîtes mails externes (type gmail, yahoo ou orange…). Le principe du respect de la vie privée demeure donc applicable sur le lieu de travail, à la seule condition pour le salarié de préciser clairement ce qu'il veut voir relever de sa vie privée. Pas toujours évident pour autant de titrer régulièrement ses mails «PERSONNEL».

Petite parenthèse :

je soupçonne bladi d'être de connivence avec nos boss. C'est pas normal que 80% des bladinautes se connectent sur le forum durant toute la journée :rolleyes::langue:
 
Il y a c'est vrai des seuils de tolerance.

Mais nombres de fois, aller sur le net à des "fins personnelles" (sans lien avec une activités pro) peut constituer facilement des éléments de faute professionnelle ( si tu fais une betise...) pour l'employeur.

Au travail, généralement, il y a des réseaux: et des têtes chargés de les scruter et de les infiltrer...


Il faut tout de même faire la part des choses.
 

ah we nos

botoxée w bekheir :p
VIB
Surfer sur le net ou consulter ses mails personnels au bureau sont autant d'activités devenues banales. Votre employeur peut-il cependant vous les reprocher ?

En 2009, les salariés auraient passé 86 minutes par jour en moyenne sur internet depuis leur lieu de travail. Dont seulement un tiers à titre professionnel, selon une étude réalisée par Olféo. De quoi déculpabiliser les salariés qui aiment à flâner sur le net entre deux plages de travail. Un tel usage d'Internet au bureau est-il permis pour autant?

Si l'utilisation d'Internet à des fins personnelles n'est de manière générale pas favorisée par les entreprises, elle est en tout cas tolérée. En partie parce qu'une interdiction pure et simple de surfer sur le web pour consulter ses e-mails, lire un article de journal, ou écouter de la musique serait techniquement très difficile à mettre en place. Nombreuses sont cependant les entreprises qui filtrent ou prohibent certains sites, via leur charte informatique. L'objectif est alors avant tout de se couvrir, pour éviter que les agissements virtuels de leurs salariés, qui engagent toujours la responsabilité de l'entreprise, ne soient à l'origine de condamnations. Une façon d'éviter aussi qu'ils ne saturent la bande passante et ne nuisent à la productivité de leurs collègues.


Un usage «raisonnable» est exigé

Mais s'il est toléré de surfer sur le web à des fins personnelles, cet usage doit rester «raisonnable», précise le code du travail. Un caractère que le juge apprécie en cas de litige. L'envoi de 156 mails personnels en deux mois a par exemple été considéré par l'employeur comme justifiant le licenciement d'un salarié pour «utilisation abusive d'internet sur son lieu de travail». Une décision confirmée par les prud'hommes.

Tout en restant dans les limites d'une utilisation raisonnable du net, «L'employeur a droit de regard sur tout mail ou fichier créé par ses employés avec les outils informatiques mis à leur disposition, à moins qu'ils ne soient explicitement «personnels»» explique Ahmed Baladi, avocat associé chez Allen & Overy. Une notion à laquelle sont a priori assimilées les boîtes mails externes (type gmail, yahoo ou orange). Le principe du respect de la vie privée demeure donc applicable sur le lieu de travail, à la seule condition pour le salarié de préciser clairement ce qu'il veut voir relever de sa vie privée. Pas toujours évident pour autant de titrer régulièrement ses mails «PERSONNEL».

Petite parenthèse :

je soupçonne bladi d'être de connivence avec nos boss. C'est pas normal que 80% des bladinautes se connectent sur le forum durant toute la journée

Salam okhty..

C'est vrai moi aussi je me connecte souvent du travail.. Meme si j'ai pas le droit, d'apres eux pendant les heures de travail..
toutefois chez nous ils ont tt filtrer j'etais etonner de pouvoir me connecter ..parce que tt les sites avec mots de passe Sont impossible d'acces( msn,hotmail,facebook,et achat en ligne) seulement les forum ca marche! Tant mieux :)
 
Salam okhty..

C'est vrai moi aussi je me connecte souvent du travail.. Meme si j'ai pas le droit, d'apres eux pendant les heures de travail..
toutefois chez nous ils ont tt filtrer j'etais etonner de pouvoir me connecter ..parce que tt les sites avec mots de passe Sont impossible d'acces( msn,hotmail,facebook,et achat en ligne) seulement les forum ca marche! Tant mieux :)

w salam oukhty

et comment ça se fait ? y a que les forums qui marchent un peu partout, bizarre ! pourtant c'est aussi de la tchatche.
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
voici un extrait d'un site juridique et entreprise, mais qui laisse toujours la question en suspens, je crois :

""Avant l'arrivée d'Internet et le développement des nouvelles technologies, la frontière entre pouvoir de contrôle de l'employeur et droit à la vie privée des salariés était beaucoup plus nette.

Aujourd'hui, avec le cybersurveillance, cela devient de plus en plus difficile d'en tracer les contours : l'entreprise s'apparente à "un nouvel espace police, véritable ordre technologique qui n'a plus rien de commun avec l'ancienne subordination car le salarié n'est plus sous les ordres de quelqu'un. Il est surveillé par la machine, à la limite par lui-même, par tous et par personne" [3].

Cependant, les nombreuses possibilités de traçage, de contrôle et de surveillance qu'offre l'outil informatique restent encore trop peu connues des salariés. Ce qui a tendance à fournir une "arme" supplémentaire à l'employeur face à eux.

L'arrivée des nouvelles technologies de l'information et de la communication bouleverse le nécessaire équilibre entre contrôle légitime exercé par l'employeur sur l'activité de ses salariés, et respect de la vie privée et du secret des correspondances des salariés.

Certes, l'employeur a légitimement un droit de "regard" sur l'activité de ses salariés mais jusqu'où peut-il aller ? Cela peut-il se faire au dépend du droit au respect de la vie privée et du secret des correspondances des salariés ?

L'équilibre est délicat à trouver.

Plan :
1.Introduction
2.A - Un nécessaire équilibre entre les droits de l'employeur et le respect à la vie privée des salariés
3.B) La licéité de la collecte de la preuve par l'employeur""

mam
 
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