Iran : Élection présidentielle de 2013

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Mrdi Mémtou Amro Maytkhes
Modérateur
Les Iraniens se sont massivement mobilisés vendredi pour le premier tour de l'élection présidentielle, qui mettait aux prises le camp réformateur unifié et des conservateurs divisés dans un scrutin déterminant pour l'avenir du pays.

Les six candidats en lice ont appelé leurs partisans au calme, leur demandant de ne pas participer à des rassemblements avant l'annonce officielle des résultats, qui pourraient être proclamés samedi.

Les opérations de vote se sont terminées à 23H00 (18H30 GMT) à Téhéran, une heure plus tard que dans le reste du pays, après plusieurs reports en raison de l'affluence d'électeurs dans les bureaux de vote qui devaient initialement fermer à 18H00.

Plus de 50,5 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes pour la présidentielle, couplée aux élections municipales.

Le taux de participation devrait être annoncé plusieurs heures après la fin du scrutin. Il devrait atteindre 70% dans la province de Téhéran, selon le responsable des élections pour la région, voire dépassé dans d'autres régions, selon des responsables locaux cités par les médias.

En 2009, le taux de participation avait officiellement atteint 85%.

Le Conseil des gardiens de la Constitution, chargé de superviser le scrutin, a prévenu que personne n'avait "le droit de se déclarer vainqueur avant" les résultats.

Dans un communiqué commun, les représentants des six candidats ont fait part de "rumeurs" sur "l'organisation de fêtes de victoire", demandant "au peuple de ne pas y prêter attention et d'éviter tout rassemblement avant l'annonce des résultats officiels".

En 2009, l'annonce de la réélection de Mahmoud Ahmadinejad dès le premier tour avait provoqué des heurts entre police et partisans des deux candidats réformateurs, Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karoubi, puis plusieurs semaines de manifestations de masse dénonçant des fraudes massives.

Le mouvement avait été sévèrement réprimé par le pouvoir et les deux ex-candidats sont en résidence surveillée depuis 2011.

A l'étranger, le Rapporteur spécial de l'ONU sur les droits de l'Homme en Iran Ahmed Shaheed a estimé que le scrutin n'était pas "libre et équitable" et Washington a dénoncé un "manque de transparence".

Selon les autorités, 205 journalistes étrangers ont été accrédités. Jeudi, le Canada avait affirmé que seuls 3% des visas demandés par la presse avaient été accordés. La BBC a accusé Téhéran d'"intimidations" sans précédent contre les familles en Iran de ses employés.

La course semble se jouer entre Hassan Rohani, un religieux de 64 ans et candidat unique des modérés et réformateurs, et trois conservateurs qui ont refusé de former des alliances: l'ex-chef de la diplomatie Ali Akbar Velayati, le maire de Téhéran Mohammad Bagher Ghalibaf et le chef des négociateurs nucléaires Saïd Jalili.

Un second tour aura lieu le 21 juin si aucun candidat n'obtient plus de 50% des voix.

http://www.rtbf.be/info/monde/detai...-en-masse-pour-les-presidentielles?id=8018719
 

Pièces jointes

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Le modéré Hassan Rohani arrive en tête du premier tour de la présidentielle iranienne, selon des résultats provisoires diffusés samedi. Le candidat réformateur apparaît loin devant le conservateur Mohammad Bagher Ghalibaf.

Selon des résultats partiels diffusés samedi 15 juin, le modéré Hassan Rohani arrive en tête de l'élection présidentielle iranienne, avec près de 50 % des voix sur 2,920 millions de bulletins valides, soit 10 % des bureaux de vote du pays, a indiqué le ministère de l’Intérieur.

Soutenu par les courants modérés et réformateurs, M. Rohani, le plus âgé des six candidats du haut de ses 64 ans, devance ainsi pour l’instant trois conservateurs : le maire de Téhéran Mohammad Bagher Ghalibaf (16,6 %), le chef des négociateurs nucléaires Saïd Jalili (13,1 %) et un ex-commandant des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime, Mohsen Rezaïe (13,1 %), a précisé un porte-parole du ministère. Les deux autres candidats, l'ex-chef de la diplomatie Ali Akbar Velayati et Mohammad Gharazi sont, eux, hors-course.

Renouer les liens avec l’Europe et les États-Unis

Hassan Rohani était le responsable des négociations sur le dossier nucléaire entre 2003 et 2005 sous la présidence du réformateur Mohammad Khatami. Son discours modéré prône plus de souplesse dans les discussions avec l’Europe et les États-Unis afin d’alléger les sanctions décrétées contre l'Iran, à l'origine d'une grave crise économique.

Avant la proclamation des premiers résultats, M. Rohani a remercié dans un communiqué ses partisans qui se sont mobilisés pour "créer cette merveille". "Cette participation et l'unité (des réformateurs et modérés) aidera l'Iran à prendre une nouvelle voie", a-t-il déclaré.

Le prochain président sera le deuxième personnage de l'État selon la Constitution iranienne, mais il n'aura que peu d'influence sur les dossiers stratégiques comme le nucléaire, qui sont sous l'autorité directe du Guide suprême.

http://www.france24.com/fr/20130615...te-premier-tour-selon-resultats-partiels-vote
 
La fin de huit ans de pouvoir exécutif conservateur en Iran? Avec la majorité absolue des voix dès le premier tour, c'est le religieux modéré Hassan Rohani a remporté samedi l'élection présidentielle iranienne, succédant à Mahmoud Ahmadinejad.

Soutenu par les camps modéré et réformateur, l'ayatollah a obtenu 50,68% des voix au premier tour du scrutin disputé vendredi face à cinq candidats conservateurs, a indiqué le ministre iranien de l'Intérieur, citant des résultats définitifs. Le taux de participation s'est élevé à 72,7%.

Hassan Rohani, 64 ans, devance très largement le maire conservateur de Téhéran Mohammad Bagher Ghalibaf et le chef des négociateurs nucléaires Saïd Jalili, soutenu par l'aile dure du régime.


Volonté de discussion avec les Etats-Unis


Représentant du guide suprême Ali Khamenei au Conseil suprême de la sécurité nationale, le président élu est connu pour prôner un discours de souplesse dans le dialogue avec l'Occident. Durant la campagne, il avait évoqué de possibles discussions directes avec les Etats-Unis, ennemi historique de l'Iran.

Dans la foulée des résultats officiels, le ministère des Affaires étrangères français a indiqué avoir "pris acte" de l'élection d'Hassan Rohani, et s'est dit "prêt à travailler" avec lui.

BFM
 
UN BON CALCUL
des glaçons pour certains pays

le peuple Iraniens sort de ses élections tête haute en douceur dans ce monde
 
C'est l'ultime quenelle de Mahmoud, deux mandats et puis sans va, sans demander au parlement de revoir les règles ou sans organiser une manif bidon d'un peuple réclamant qu'il règne jusqu'à 6 mois après sa mort :D.

Et en passant, l'alibi pour attaquer l'Iran vient de sauter.
 
Hassan Rohani élu président de la République islamique d'Iran dès le premier tour

C'est une suprise : le religieux modéré Hassan Rohani remporte la présidentielle iranienne dès le premier tour ce samedi 15 juin 2013. C'est le ministère de l'Intérieur qui l'annonce, confirmant ainsi les premières tendances qui le laissaient penser. Hassan Rohani obtient 50,68% des voix.


http://www.rfi.fr/moyen-orient/2013...sident-republique-islamique-iran-premier-tour
 
La Turquie et sa république laïque; l'Iran et sa république théocratique; le Pakistan et sa république militaire, soit autant de beau monde qui étonnamment élise un chef d'état.

Finalement, ce n'est peut-être pas l'islam qui est insoluble dans la démocratie mais l'ar...ité.
 
La fin de huit ans de pouvoir exécutif conservateur en Iran? Avec la majorité absolue des voix dès le premier tour, c'est le religieux modéré Hassan Rohani a remporté samedi l'élection présidentielle iranienne, succédant à Mahmoud Ahmadinejad.

Soutenu par les camps modéré et réformateur, l'ayatollah a obtenu 50,68% des voix au premier tour du scrutin disputé vendredi face à cinq candidats conservateurs, a indiqué le ministre iranien de l'Intérieur, citant des résultats définitifs. Le taux de participation s'est élevé à 72,7%.

Hassan Rohani, 64 ans, devance très largement le maire conservateur de Téhéran Mohammad Bagher Ghalibaf et le chef des négociateurs nucléaires Saïd Jalili, soutenu par l'aile dure du régime.


Volonté de discussion avec les Etats-Unis


Représentant du guide suprême Ali Khamenei au Conseil suprême de la sécurité nationale, le président élu est connu pour prôner un discours de souplesse dans le dialogue avec l'Occident. Durant la campagne, il avait évoqué de possibles discussions directes avec les Etats-Unis, ennemi historique de l'Iran.

Dans la foulée des résultats officiels, le ministère des Affaires étrangères français a indiqué avoir "pris acte" de l'élection d'Hassan Rohani, et s'est dit "prêt à travailler" avec lui.

BFM
Je me demande tjr si les gens qui écrivent ce genr d'écrit ils y croien vraimen ce qu'ils écrivent où c'est pr le prestige d'avoir à détourner des esprits faiblr
 
Revient le roi de perse et il détruira le monde
Au cours d'une visite au ministère des Renseignements, il a ajouté que le monopole des grandes puissances dans les domaines scientifique et militaire devait également cesser, selon Irna.
Le Conseil des gardiens de la Constitution a confirmé la réélection de Mahmoud Ahmadinejad pour un nouveau mandat de quatre ans malgré les protestations des candidats de l'opposition qui demandaient l'annulation du scrutin.
Mahmoud Ahmadinejad, un ultraconservateur s'était attiré pendant son premier mandat de quatre ans le courroux des grandes puissances à cause de sa rhétorique agressive à l'égard particulièrement des Etats-Unis et d'Israël.
 
La Turquie et sa république laïque; l'Iran et sa république théocratique; le Pakistan et sa république militaire, soit autant de beau monde qui étonnamment élise un chef d'état.

Finalement, ce n'est peut-être pas l'islam qui est insoluble dans la démocratie mais l'ar...ité.

S'il suffisait pour être une démocratie d'élire un chef d'état, les ex-républiques d'Union Soviétique ou nombres de pays africains seraient des démocraties...

On ne peut pas comparer la Turquie, qui a encore une pluralité représentée lors des élections, et l'Iran, farce dans laquelle les électeurs ont le droit de choisir entre partis musulmans +++ ou partis musulmans +++++.
 
S'il suffisait pour être une démocratie d'élire un chef d'état, les ex-républiques d'Union Soviétique ou nombres de pays africains seraient des démocraties...

On ne peut pas comparer la Turquie, qui a encore une pluralité représentée lors des élections, et l'Iran, farce dans laquelle les électeurs ont le droit de choisir entre partis musulmans +++ ou partis musulmans +++++.


Ça, c'est leur problème, je doute qu'un parti qui aurait pour programme la bible puisse se présenter en France. et Il n'empêche qu'ici, Ahmadinedjad comme Khatami et Rafsandjani avant lui , s'en va, sans demander son reste, sans essayé de faire un coup à la Poutine. Cela fait de lui un homme plus que respectable.
 
salam

Le candidat religieux ouvert au dialogue l'a emportée dès le premier tour, hier, avec 50,68 % des voix. Les Iraniens ont créé la surprise en se déplaçant massivement aux urnes.

Surprise. C'est sans doute le sentiment qui a dominé, hier, le premier tour de la présidentielle iranienne. À commencer par le taux de participation, proche des 73 %. Une mobilisation saluée par les journaux, comme Jam-e jam, pour qui « le peuple a créé l'épopée ».

Il faut dire qu'Hassan Rohani n'avait, au départ, que peu de chances d'arriver en tête, tant le scrutin semblait favorable aux conservateurs. Plusieurs éléments peuvent toutefois expliquer sa victoire. D'abord, le retrait du réformateur Mohammad Reza Aref a fait de lui l'unique candidat pour les réformateurs et les modérés, alors que ses trois principaux concurrents, tous proches du Guide suprême Ali Khamenei, ne parvenaient pas à s'entendre

http://www.ouest-france.fr/actu/int...residentielle-iranienne_3637-2203043_actu.Htm
 
Modéré comme ta signature quoi ?! : islamiste....mais cool!!!!!


salam

Le candidat religieux ouvert au dialogue l'a emportée dès le premier tour, hier, avec 50,68 % des voix. Les Iraniens ont créé la surprise en se déplaçant massivement aux urnes.

Surprise. C'est sans doute le sentiment qui a dominé, hier, le premier tour de la présidentielle iranienne. À commencer par le taux de participation, proche des 73 %. Une mobilisation saluée par les journaux, comme Jam-e jam, pour qui « le peuple a créé l'épopée ».

Il faut dire qu'Hassan Rohani n'avait, au départ, que peu de chances d'arriver en tête, tant le scrutin semblait favorable aux conservateurs. Plusieurs éléments peuvent toutefois expliquer sa victoire. D'abord, le retrait du réformateur Mohammad Reza Aref a fait de lui l'unique candidat pour les réformateurs et les modérés, alors que ses trois principaux concurrents, tous proches du Guide suprême Ali Khamenei, ne parvenaient pas à s'entendre

http://www.ouest-france.fr/actu/int...residentielle-iranienne_3637-2203043_actu.Htm
 
Le modéré Rohani reelu avec la benediction du grand guide pour calmer le jeu ,le regime d'iran se trouve sous haute pression interne et externe. donc ce n'est qu'un tactique ce changement de president
 
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