Babouchemasquee
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Trois adolescents, dont le plus âgé a 15 ans et demi et le plus jeune tout juste 12 ans et demi, ont été interpellés pour avoir lynché un camarade selon le Dauphiné.com. La victime souffre de deux larges plaies au visage qui ont nécessité 52 points de suture.
En raison de la gravité des faits et de l’âge des agresseurs, les enquêteurs et le parquet ont dû faire appel à plusieurs procédures dérogatives. Tous trois ont été mis en examen pour violences aggravées sur mineur de 15 ans, avec armes, en réunion et avec préméditation. Ils encourent jusqu’à trois ans et demi d’emprisonnement.
Les faits d'une rare violence remontent à mercredi dernier, dans l'après-midi, à Saint-Quentin-Fallavier (Isère). Selon un témoin, un garçon de 14 ans était assis sur un muret et discutait avec un groupe de filles lorsqu'un jeune lui a cherché des noises, sans mobile apparent. Ce dernier a ensuite été rapidement rejoint par six autres garçons, qui ont tous frappé l’adolescent de 14 ans. La victime a reçu deux coups de lame au visage et au cou. Finalement, les trois principaux protagonistes, demeurant à Villefontaine, ont été identifiés au bout de quelques jours et interpellés au cours du week-end.
Scolarisés et inconnus des services de police
Le procureur de la République de Vienne, Matthieu Bourrette, souligne dans le Dauphiné que cette agression est d'autant plus plus alarmante que «ces jeunes gens n’étaient pas sous l’emprise de l’alcool ou des stupéfiants, qu'ils sont scolarisés, et totalement inconnus de la justice.» Et d'insister : « Cet après-midi là, désœuvrés, ils ont choisi de lyncher un gamin de 14 ans et demi. Il s’agit d’un acte relativement prémédité, l’un s’était armé d’un couteau de type aztèque, les autres de bandanas et d’écharpes pour se masquer le visage ».
L’aîné des agresseurs, inconnu des services de police jusqu'alors, qui a reconnu avoir porté ses coups avec un couteau, a été placé sous contrôle judiciaire en centre éducatif fermé. Les deux autres bénéficient d’une liberté surveillée et seront suivis comme le premier par les services de la PJJ, protection judiciaire de la jeunesse.
Tous ont échappé de peu à une mise en examen pour tentative d’homicide car le pronostic vital de la victime n’est été engagé.
Source leparisien.
En raison de la gravité des faits et de l’âge des agresseurs, les enquêteurs et le parquet ont dû faire appel à plusieurs procédures dérogatives. Tous trois ont été mis en examen pour violences aggravées sur mineur de 15 ans, avec armes, en réunion et avec préméditation. Ils encourent jusqu’à trois ans et demi d’emprisonnement.
Les faits d'une rare violence remontent à mercredi dernier, dans l'après-midi, à Saint-Quentin-Fallavier (Isère). Selon un témoin, un garçon de 14 ans était assis sur un muret et discutait avec un groupe de filles lorsqu'un jeune lui a cherché des noises, sans mobile apparent. Ce dernier a ensuite été rapidement rejoint par six autres garçons, qui ont tous frappé l’adolescent de 14 ans. La victime a reçu deux coups de lame au visage et au cou. Finalement, les trois principaux protagonistes, demeurant à Villefontaine, ont été identifiés au bout de quelques jours et interpellés au cours du week-end.
Scolarisés et inconnus des services de police
Le procureur de la République de Vienne, Matthieu Bourrette, souligne dans le Dauphiné que cette agression est d'autant plus plus alarmante que «ces jeunes gens n’étaient pas sous l’emprise de l’alcool ou des stupéfiants, qu'ils sont scolarisés, et totalement inconnus de la justice.» Et d'insister : « Cet après-midi là, désœuvrés, ils ont choisi de lyncher un gamin de 14 ans et demi. Il s’agit d’un acte relativement prémédité, l’un s’était armé d’un couteau de type aztèque, les autres de bandanas et d’écharpes pour se masquer le visage ».
L’aîné des agresseurs, inconnu des services de police jusqu'alors, qui a reconnu avoir porté ses coups avec un couteau, a été placé sous contrôle judiciaire en centre éducatif fermé. Les deux autres bénéficient d’une liberté surveillée et seront suivis comme le premier par les services de la PJJ, protection judiciaire de la jeunesse.
Tous ont échappé de peu à une mise en examen pour tentative d’homicide car le pronostic vital de la victime n’est été engagé.
Source leparisien.