et bien moi je suis spéciale parce qu'en dehors de la religion, je me sens mieux nue devant un homme que devant une femme! je sais pas je me sens mal à l'aise avec une femme... alors qu'avec un homme ça me parait plus naturel.
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et bien moi je suis spéciale parce qu'en dehors de la religion, je me sens mieux nue devant un homme que devant une femme! je sais pas je me sens mal à l'aise avec une femme... alors qu'avec un homme ça me parait plus naturel.
Donc en partant de là, rien n'est interdit dans la religion. Au mieux, elle ne fait qu'énoncer des principes de moral barbant... N'est-ce pas ?
Y a une différence entre interpréter un texte, donc en se basant sur le texte et ce qu'il contient et INVENTER des lois qui n'apparaissent pas dans le texte.
L'interdiction de conduire ou d'apprendre, tu ne les trouveras ni dans le Coran ni dans les Hadiths ! Au contraire, dans les hadiths plus précisément, tu trouveras des exemples de femmes qui "conduisaient" des montures, et dans tous les cas, l'invitation à la science pour les deux sexes est prônée, c'est même l'une des choses les plus importantes.
Dans l'islam, il y a un principe important : tout ce qui est interdit ne peut être autorisé. Pour le reste, on a une grande liberté de choix.
Bsehtek a khti![]()
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La vie a l'envers !!!
Tu dis ce que tu veux et tu penses ce que tu veux...
peut-on en tant que musulmane consulter un gynécologue homme?
Comme je t'avais dit, tu parles de Religion en prenant les points de vue de l'orthodoxie dominante classique, en supposant qu'il y a union symbiotique entre les deux. Or si certaines fatawas te procurent de l'urticaire selon ce que tu dis, tu peux utiliser cela comme point de départ de la réflexion qu'il n'y a pas forcément adéquation entre l'Islam en tant que religion et instrumentalisation légaliste qui en est faite. Si tu me suis, tu comprendras que ton insinuation est hors-propos. Il ne s'agit pas de remise en cause de principes interdits, il s'agit de leur instrumentalisation figée dans des concepts qui quelquefois ne sont pas même en phase avec l'esprit de l'Islam. Cela est certes un discours obscurantiste eux yeux de certains rigolos sur ce site qui confondent exégèse critique et moderne avec trahison du seul Islam qu'ils comprennent, celui entre autres qui coupe la main au voleur. Mais un brin d'intelligence aide à dépasser cet apriori, surtout à révéler la motivation qui le sous-tend.
C'est justement pour cela qu'il y a lieu de saisir la différence entre le principe divin énoncé, sa motivation originale par rapport aux circonstances, et sa matérialisation dans un contexte donné. Les ulémas qui t'interdiraient d'apprendre ou de conduire t'expliqueraient assurément qu'ils interprètent l'Islam correctement, et que c'est toi qui le saisis mal. Malgré tes références aux Hadiths, ils t'en citeraient assurément d'autres qui iraient dans leur sens. Illustrant bien par la-même la question de l'interprétation et de l'importance de la raison. Ce que fustigent les auteurs modernes est justement l'immuabilité de cette interprétation décrétée par des savants, le caractère figé de la "norme" indépendante du contexte. C'est là tout le cœur du débat, dont le sujet ici présent ne constitue qu'un lointain écho, du reste pas franchement représentatif.
Les ulémas qui t'interdiraient d'apprendre ou de conduire t'expliqueraient assurément qu'ils interprètent l'Islam correctement, et que c'est toi qui le saisis mal. Malgré tes références aux Hadiths, ils t'en citeraient assurément d'autres qui iraient dans leur sens. .
Tu utilises les contextes socio-historiques pour expliquer le Coran. Je suis de ceux qui considèrent un livre de nature divine comme étant intemporel. A partir de là, on ne peut pas continuer dans le débat puisqu'on ne conçoit pas le Coran de la même manière.
Mais laisse moi juste te dire qu'il est tout à fait possible de suivre le Coran à la lettre, en respectant les contextes des versets (seulement) quand il y en a et vivre avec son temps. Je suis même de ceux qui affirment que la Révélation, parce qu'elle est d'essence divine, s'adapte à toutes les époques...et non le contraire.
En effet, nous n'avons pas du tout la même compréhension. Je comprends mieux ton amitié avec Shirkless en te lisant
Tu parles de "vivre avec son temps" et en même temps de "suivre à la lettre", et "'adapter". Peux-tu donner des exemples précis d'un cas que tu cites ou tu respectes la lettre tout en vivant avec ton temps ? L'esclavage est mentionné dans le Coran, pour prendre un exemple de "contexte", adoptes-tu aussi une attitude littéraliste au sujet des versets qui en traitent ? Tu ne les considères pas comme circonstanciés à l'époque da la révélation dans leur lettre ?
Sincèrement donnes nous tes exemples d'interprétation :
Je suis pour être un courant orthodoxe, n'empêche je suis contre l'esclavage,la lapidation ou couper la main du voleur, je suis contre l'homosexualité,
avec toi j'ai l'impression qu'il a les modernes et les arrièrés dans l'Islam
En effet, nous n'avons pas du tout la même compréhension. Je comprends mieux ton amitié avec Shirkless en te lisant
Penser que le discours coranique, au niveau de son aspect normatif, est indépendant du contexte socio-culturel de l'auditoire récipiendaire, est faire acte d'ignorance quant aux circonstances de "descente" de certains versets qui correspondaient à des besoins précis de la communauté, en particulier à Médine. Figer la lettre en la considérant comme intemporelle, c'est ignorer cette évidence et refuser toute possibilité d'évolution de mise en pratique de ces valeurs coraniques selon un contexte obligatoirement changeant, ne serait-ce qu'au niveau des moeurs.
Je ne sais pas si tu de celles qui trouvent encore légitime l'amputation de la main du voleur, mais cela constitue un exemple flagrant de discours adapté au contexte, diont il faut savoir extraire le principe (punition du vol) sans se rendre prisionnier d'une "copie" figée quant à sa mise en oeuvre.
Tu parles de "vivre avec son temps" et en même temps de "suivre à la lettre", et "'adapter". Peux-tu donner des exemples précis d'un cas que tu cites ou tu respectes la lettre tout en vivant avec ton temps ? L'esclavage est mentionné dans le Coran, pour prendre un exemple de "contexte", adoptes-tu aussi une attitude littéraliste au sujet des versets qui en traitent ? Tu ne les considères pas comme circonstanciés à l'époque de la révélation dans leur lettre ?
Sincèrement donnes nous tes exemples d'interprétation :
Je suis pour être un courant orthodoxe, n'empêche je suis contre l'esclavage,la lapidation ou couper la main du voleur, je suis contre l'homosexualité, contre le concubinage, avec toi j'ai l'impression qu'il a les modernes et les arrièrés dans l'Islam.
Je suis contre l'homosexualité aussi (cela ne veut pas dire que j'irai en exterminer les partisans) et contre le concubinage... Je suis contre la lapidation, le Coran faisant allusion au fouet (mais pour Sinear c'est du pareil au même), je défends donc l'application du châtiment par le fouet en cas de relations sexuelles hors mariage SI toutes les conditions sont réunies. Je ne vois pas où est le problème dans ce cas.
Je suis également pour la peine de mort SI toutes les conditions sont respectées sauf si la famille pardonne, et je ne vois pas non plus ce qu'il y a de choquant. Les lois coraniques sont justes si leurs conditions d'application sont respectées strictement. Qui dit Justice et Ordre social maintenu dit aussi sévérité et punition.
Je ne vois pas en quoi cette prise de position fait de moi une arriérée. Je pense être très moderne pourtant, très ouverte et très favorable au progrès (scientifique, technologique...)
Je suis contre l'homosexualité aussi (cela ne veut pas dire que j'irai en exterminer les partisans) et contre le concubinage...
Je suis contre la lapidation, le Coran faisant allusion au fouet (mais pour Sinear c'est du pareil au même),
je défends donc l'application du châtiment par le fouet en cas de relations sexuelles hors mariage SI toutes les conditions sont réunies. Je ne vois pas où est le problème dans ce cas.
Je suis également pour la peine de mort SI toutes les conditions sont respectées sauf si la famille pardonne, et je ne vois pas non plus ce qu'il y a de choquant. Les lois coraniques sont justes si leurs conditions d'application sont respectées strictement. Qui dit Justice et Ordre social maintenu dit aussi sévérité et punition.
Ah, voilà le sujet que je cherchais :
http://www.bladi.info/168138-vol-selon-coran/
@ Raynnar, je sais mais j'avais la flemme de re citer Sinear lol
peut-on en tant que musulmane consulter un gynécologue homme?
Le Coran prône-t-il l'esclavage ?? Quand je lis le Coran, est-ce que je tombe sur un verset me disant "va prendre des esclaves, va réduire les Hommes en esclavage" ? Non. L'esclavage n'existe plus (officiellement) mais s'il existait encore, comme on le conçois, je suivrais à la lettre les recommandations du Coran quant à comment traiter un esclave et surtout.... délier son joug le plus vite et quand il m'en est possible. "Rédigez un contrat daffranchissement pour ceux de vos esclaves qui le désirent si vous reconnaissez en eux des qualités..." , "Qui te dira ce qu'est la voie difficile[...]c'est délier un joug..." dixit le Coran. Et j'en passe mais on en a déjà parlé sur un autre topic, n'est-ce pas ?
Le Coran fait allusion à l'esclavage, il le réglemente, appelle même à libérer les esclaves progressivement et reconnaît donc l'existence de ce fléau mais il ne le prône pas. Il ne faut pas confondre.
Tu n'as pas saisi... je te citais cet exemple pour te montrer une illustration de la dimension 'temporelle' du Coran, en ce qu'il s'exprimait par rapport à une pratique en vigueur à l'époque et au lieu. Il est évident que le Coran appelle à affranchir les esclaves. La question n'est pas là. Elle est que les versets qui en parlent ne sont pas dégagés de tout contexte historique, social, ils s'inscrivent pleinement en tant que réponse circonstanciée à la situation en vigueur en Arabie à ce sujet. Le Coran ne s'inscrit pas, dans cet exemple et ailleurs, hors du temps et de l'espace. Si tu admets cette temporalité-là, tu peux commencer à réfléchir sur les implications qu'elle interpelle sur le niveau de discours employé et l'historicité du discours. Ce sera un point de départ pour réfléchir à ce dont on débat.
En cela tu es adepte d'une lecture littéraliste, non-circonstanciée. Tu ne vas pas plus loin que la lettre, que tu sacralises autant que la finalité à laquelle elle appelle compte tenu des schémas cognitifs de l'auditoire qui a reçu la révélation. Tu t'obstines par confort mental sans doute à penser que l'exégèse coranique ne se doit pas de tenir compte du cadre socio-culturel de la Révélation, ni des multiples preuves de l'évidence que le discours est aussi une réponse circonstanciée à des problèmes ponctuels survenus.
Oui, qu'y a-t-il donc de choquant à continuer d'applique au 21ème siècle des peines corporelles qui étaient celles de l'Arabie du 7ème siècle..... Oui, qu'y a-t-il de choquant à considérer aujourd'hui qu'il est moins digne d'éduquer un voleur à ne plus voler, à élever sa conscience à un niveau différent, à faire disparaître l'envie de voler, que de lui couper simplement la main pour l'avoir fait, ou de le fouetter ? Tu as raison, vraiment on se demande...
Grand bien t'en fasse![]()
Tu dois être mal renseignée, vu que nulle part je l'ai dit. La pratique de la lapidation se base sur deux sources aussi discutables l'une que l'autre, d'une part un verset abrogé non-inclus dans le mushaf officiel mais néanmoins retenu par certains, et de l'autre un Hadith du Prophète qui recommandait de punir les fornicateurs de coup de fouet ou de la lapidation. Des deux, les ulémas ont retenu la peine la plus dure.
[...]
En cela tu es adepte d'une lecture littéraliste, non-circonstanciée. Tu ne vas pas plus loin que la lettre, que tu sacralises autant que la finalité à laquelle elle appelle compte tenu des schémas cognitifs de l'auditoire qui a reçu la révélation. Tu t'obstines par confort mental sans doute à penser que l'exégèse coranique ne se doit pas de tenir compte du cadre socio-culturel de la Révélation, ni des multiples preuves de l'évidence que le discours est aussi une réponse circonstanciée à des problèmes ponctuels survenus.
J'imagine dès lors que des auteurs tels que Mohamed Arkoun, Abu Zayd ou Mohamed Charfi ne doivent pas te dire grand-chose.
Oui, qu'y a-t-il donc de choquant à continuer d'applique au 21ème siècle des peines corporelles qui étaient celles de l'Arabie du 7ème siècle..... Oui, qu'y a-t-il de choquant à considérer aujourd'hui qu'il est moins digne d'éduquer un voleur à ne plus voler, à élever sa conscience à un niveau différent, à faire disparaître l'envie de voler, que de lui couper simplement la main pour l'avoir fait, ou de le fouetter ? Tu as raison, vraiment on se demande...
Oui, qu'y a-t-il de choquant à considérer aujourd'hui qu'il est moins digne d'éduquer un voleur à ne plus voler
Oui, certains courants dont tu te récries sûrement en refusant qu'on t'assimile à eux, procèdent par des dogmes et des analogies exactement similaires. [...].
Tu n'as pas saisi... je te citais cet exemple pour te montrer une illustration de la dimension 'temporelle' du Coran, en ce qu'il s'exprimait par rapport à une pratique en vigueur à l'époque et au lieu. Il est évident que le Coran appelle à affranchir les esclaves. La question n'est pas là. Elle est que les versets qui en parlent ne sont pas dégagés de tout contexte historique, social, ils s'inscrivent pleinement en tant que réponse circonstanciée à la situation en vigueur en Arabie à ce sujet. Le Coran ne s'inscrit pas, dans cet exemple et ailleurs, hors du temps et de l'espace. Si tu admets cette temporalité-là, tu peux commencer à réfléchir sur les implications qu'elle interpelle sur le niveau de discours employé et l'historicité du discours. Ce sera un point de départ pour réfléchir à ce dont on débat.
En quoi le fait que les Écritures soient circonstanciées leur enlève leur universalité?
Comme toute loi, les lois divines ne peuvent par essence être dégagée de toute historicité; simplement, elles doivent toujours êtres considérées comme étant des principes et sur ce point là, je suis d'accord pour dire qu'elles sont indépendantes du lieu et de l'époque.
Mais qui a dit qu'amputer le voleur était plus digne que l'éduquer, élever sa conscience, et faire disparaître son envie de voler?
Au contraire, une étude poussée du Livre Saint m'a amené à penser que les lois décrites dans le Coran ont beaucoup plus un caractère dissuasif plutôt qu'une règle faite pour être appliquée (cf. les 4 témoins de l'adultère, ou la quantité et la gravité du vol, etc...); dès lors, il n'y a rien de choquant à prendre ces lois de manière littérale mais en employant les moyens pour pouvoir éviter d'arriver à l'application proprement dite.
Je suis d'accord avec le début seulement.Salam Aleikoum,
dire qu'il faut emputer la main du voleur n'est pas du tout Coranique!
Si un voleur vous vole mille euros, et vous le mettez en prison, quobtenez-vous ? Si le voleur a une femme et des enfants, quel est leur crime ? Pourquoi devraient-ils être privé de leur père ? Le Quran résout ce problème, aussi bien que les problèmes associés aux systèmes de la justice criminelle qui prévalent dans notre monde daujourdhui.
Léquivalence est la loi (2 : 178 179)
Selon la justice criminelle Coranique, le voleur qui est déclaré coupable de vous avoir volé mille euros doit travailler pour vous jusquà ce que vous soyez entièrement remboursé des mille dollars que vous avez perdus, plus tous les autres dommages et préjudices que le voleur a pu vous causer. Au même moment, la femme et les enfants innocents du voleur ne sont pas privé de leur homme, et le coûteux système carcéral est éliminé. Lemprisonnement est une peine inhumaine et cruelle qui a démontré son inutilité pour tous les concernés.
Contrairement à la croyance commune, la main du voleur ne doit pas être sectionner, la main du voleur doit être marquée. Marquer la main du voleur est statué en 5 : 38 (concernant la peine du voleur), lautre endroit dans le Quran où « la main est coupée » se trouve en 12 :31. Cest le verset où nous voyons les femmes qui parce quelles admirèrent tellement Joseph, elles « se coupent » les mains. Evidemment, elles ne se sont pas rompues les mains ; personne ne peut faire cela. La punition en Islam (Soumission) est basée sur léquivalence et la pression sociale (2 : 178, 5 : 38, 24 : 2).
Le blasphème appelé « Hadith & Sunna » a institué la lapidation à mort comme punition pour les mariés adultères. Ceci nest pas une loi de Dieu. Comme statué en 24 : 2, la peine pour ladultère est le fouettement en public ; une centaine de coups de fouet symboliques. Comme il est montré ci-dessus, la punition de base est la pression sociale et de choquer le criminel. Le fouettement en public atteint cet objectif.
En ce qui concerne le meurtre, le Quran décourage définitivement la peine capitale (2 : 179). « Le libre pour le libre, lesclave pour lesclave, et la femelle pour la femelle » (2 : 178). À cause de la méchanceté et de linjustice humaine, beaucoup de gens ne peuvent pas se rendre compte de ce que cette loi Coranique dit. Ils refusent daccepter les claires injonctions que la stricte équivalence doit être observée si une femme tue un homme, ou un homme tue une femme, ou un esclave tue une personne libre ou une personne libre tue un esclave, la peine capitale ne peut pas être appliquée. Le Quran préfère que le meurtrier compense la famille de la victime. Tuer le meurtrier ne ramène pas la victime, et la famille de la victime ne bénéficie pas de lexécution du meurtrier. La compensation, cependant, doit être suffisamment dissuasive pour les autres. En Islam (Soumission), la victime et/ou la famille de la victime sont les juges pour tous les crimes, ils décident quelle devra être la punition sous la supervision dune personne qui connaît le Quran.
Et Dieu est le Meilleur Juge.
Salam Aleikoum.
Mais qui a dit qu'amputer le voleur était plus digne que l'éduquer, élever sa conscience, et faire disparaître son envie de voler?
Au contraire, une étude poussée du Livre Saint m'a amené à penser que les lois décrites dans le Coran ont beaucoup plus un caractère dissuasif plutôt qu'une règle faite pour être appliquée (cf. les 4 témoins de l'adultère, ou la quantité et la gravité du vol, etc...); dès lors, il n'y a rien de choquant à prendre ces lois de manière littérale mais en employant les moyens pour pouvoir éviter d'arriver à l'application proprement dite.
Prendre le cadre socio-culturel de la Révélation, c'est admettre que les lois de Dieu ne sont pas immuables. Accepter cela, c'est sous-entendre que ce Coran est l'uvre d'un dieu dont les lois sont imparfaites par nature puisqu'elle ne correspondrait qu'à un groupe de personne donné, un époque ou une nation.
Le Coran, en tant que dernier Livre révélé, se doit d'être applicable pour les restants des hommes suivant sa descente, autrement il impliquerait le besoin d'un Nouveau Message. Ce qui est en contradiction avec le fait que Muhammad est présenté comme le sceau des prophètes.
Ouais.
Oui, donc je suppose que le fouet c'est idem pour toi... C'est ça que je voulais dire, ça ne change rien, le châtiment te paraît de toute façon "abominable".
Comment peut-on dévier dans l'obscurantisme quand on prend le Coran à la lettre en respectant les contextes des versets (s'il y en a, exemple avec la sourate 9, très controversée) et en ayant une parfaite connaissance du Coran ? Je n'arrive pas à saisir ce qui te gêne réellement...
Je sais qu'il y a eu des circonstances dans lesquelles des versets précis ont été révélés (Le Coran est descendu graduellement...) mais en quoi ces circonstances doivent-elles rendre caduque des lois censées être générales et intemporelles ? Des lois censées préserver la morale et l'ordre de la société ?
Le Coran donne beaucoup de libertés à l'Homme dans le choix de son gouvernement par exemple ou dans l'élaboration de certaines lois ou d'autres choses encore mais il élabore des repères à observer strictement pour garder une société saine. Les punitions contre les relations hors mariage en font partie, la réprimande envers le voleur ou le meurtrier en font partie...
J'ai l'impression que tu veux garder du Coran que les belles phrases d'appel au pardon et au respect... Mais le Coran c'est plus que ça.
Je les connais (Charfi et Arkoun surtout), je les trouve intéressants mais je ne partage pas leurs convictions sur le sujet.
Va te renseigner sur les conditions d'application des peines corporelles et leur aboutissement et si tu veux on en rediscute... Comme si les sociétés modernes proposaient des peines juridiques plus douces... Bein voyons.
Il n'a jamais été dit qu'il fallait laisser l'Homme à son ignorance. J'espère que tu as compris que l'islam se bat pour l'éducation et la science.
Mais on ne vit pas dans le monde des bisounours. Alors les voleurs doivent être punis si ce qui les a amené à voler le permet et en prenant en compte un tas de paramètres, la guerre doit être menée si la paix est menacée, les punitions doivent être appliquées si la turpitude et la débauche font leur apparition au point de transformer les Hommes en bêtes...
Le problème de ces courants c'est qu'ils se basent sur d'autres textes, hors du corpus coranique. Ce qui amène à établir des lois non-coraniques ou à dénaturer les lois coraniques.