Israël exporte son savoir-faire meurtrier vers les pays africains
Assis nerveusement au coin dune table, Samuel Sternfeld avise une dernière fois son équipe. Dans quelques heures, cet habile homme daffaires israélien reconverti en marchand darmes doit accueillir une délégation officielle de Centrafrique. Bien que lÉtat hébreu nentretienne aucun lien diplomatique avec Bangui, tout est organisé comme une visite dÉtat  : accueil des ministres à laéroport Ben-Gourion, transport avec chauffeur, rencontre avec des officiers de létat-major de Tsahal et inspection des principaux sites darmements israéliens.
Chaque étape du voyage est minutieusement planifiée. Soudain, le téléphone de Sternfeld retentit. Des rebelles viennent dattaquer un détachement des forces centrafricaines dans la région de Ndélé, frontalière du Soudan. Il y a des morts, la visite est annulée. Coup dur pour cet homme daffaires mandaté par le ministère israélien de la Défense et qui avait financé de sa poche le déplacement de la délégation envoyée par le président François Bozizé. Pour parfaire son « opération séduction », Samuel Sternfeld avait même sollicité le général Amos Gilad, alors négociateur israélien dans les pourparlers avec le Hamas. Gilad était chargé de transmettre lassentiment officiel de son gouvernement et de mettre en confiance la délégation centrafricaine.
Fini leldorado subsaharien ?
Complexe à réaliser sans laval de la France, qui a toujours soutenu militairement les troupes de François Bozizé, laccord avec Israël ne verra finalement jamais le jour. Lenjeu était pourtant de taille pour le président centrafricain. Confronté à diverses rébellions aux frontières nord et est, le général sétait laissé convaincre par Samuel Sternfeld de la nécessité de bâtir une armée plus imposante que sa garde présidentielle composée dun petit millier dhommes. Bozizé y voyait aussi loccasion de se détacher de la pesante tutelle fran*çaise. Pour ce faire, lindustrie militaire israélienne était prête à tourner à plein régime  : drones, blindés, armes légères et vedettes de la marine ont été proposés au régime de Bangui, de même que du matériel découte et de renseignement. Sans grandes ressources financières, le gouvernement centrafricain envisageait en contrepartie de régler lÉtat hébreu en bois et en diamants.
ce n'est pas fini
Assis nerveusement au coin dune table, Samuel Sternfeld avise une dernière fois son équipe. Dans quelques heures, cet habile homme daffaires israélien reconverti en marchand darmes doit accueillir une délégation officielle de Centrafrique. Bien que lÉtat hébreu nentretienne aucun lien diplomatique avec Bangui, tout est organisé comme une visite dÉtat  : accueil des ministres à laéroport Ben-Gourion, transport avec chauffeur, rencontre avec des officiers de létat-major de Tsahal et inspection des principaux sites darmements israéliens.
Chaque étape du voyage est minutieusement planifiée. Soudain, le téléphone de Sternfeld retentit. Des rebelles viennent dattaquer un détachement des forces centrafricaines dans la région de Ndélé, frontalière du Soudan. Il y a des morts, la visite est annulée. Coup dur pour cet homme daffaires mandaté par le ministère israélien de la Défense et qui avait financé de sa poche le déplacement de la délégation envoyée par le président François Bozizé. Pour parfaire son « opération séduction », Samuel Sternfeld avait même sollicité le général Amos Gilad, alors négociateur israélien dans les pourparlers avec le Hamas. Gilad était chargé de transmettre lassentiment officiel de son gouvernement et de mettre en confiance la délégation centrafricaine.
Fini leldorado subsaharien ?
Complexe à réaliser sans laval de la France, qui a toujours soutenu militairement les troupes de François Bozizé, laccord avec Israël ne verra finalement jamais le jour. Lenjeu était pourtant de taille pour le président centrafricain. Confronté à diverses rébellions aux frontières nord et est, le général sétait laissé convaincre par Samuel Sternfeld de la nécessité de bâtir une armée plus imposante que sa garde présidentielle composée dun petit millier dhommes. Bozizé y voyait aussi loccasion de se détacher de la pesante tutelle fran*çaise. Pour ce faire, lindustrie militaire israélienne était prête à tourner à plein régime  : drones, blindés, armes légères et vedettes de la marine ont été proposés au régime de Bangui, de même que du matériel découte et de renseignement. Sans grandes ressources financières, le gouvernement centrafricain envisageait en contrepartie de régler lÉtat hébreu en bois et en diamants.
ce n'est pas fini