Sans se voir ni se rencontrer, des Palestiniens et des Israéliens commencent à échanger sur le net via Facebook. Créée il y a un peu plus d’un mois, et portée au grand jour par un article du "New-York Times" daté du 9 juillet, la page "Yala-Young Leaders" ambitionne de devenir un espace de travail et d'échanges qui obligerait les politiques à choisir la voie de la paix.
Des rencontres virtuelles certes, mais bien réelles. Grâce à une page Facebook, des Palestiniens et Israéliens apprennent à se connaître et à échanger. Créée par Uri Savir, homme politique israélien et président du Centre Peres pour la paix, « Yala-Young Leaders » totalise à ce jour un peu plus de 7 000 fans. Même si le chiffre n'est pas extraordinaire, l’enthousiasme des contributeurs est là, à l’image de cet utilisateur Facebook :
"Cela pourrait être le site le plus important sur Internet", s'enthousiasme Leon Feder
Un article du New-York Times du 9 juillet explique comment la diversité des sujets abordés sur la page a retenu l’attention de Moad Arqoub, jeune étudiant palestinien et militant pacifiste. « J’ai tout de suite rejoint le groupe, explique-t-il, car il est très important que les Israeliens et les Palestiniens, dépourvus de processus de paix et séparés physiquement, puissent échanger sans barrière. »
« Toute la communication aujourd’hui se fait sur internet – sexe, guerre, affaires – pourquoi pas la paix ? », confie Uri Savir au New-York Times. « Aujourd’hui, nos dirigeants ne sont pas courageux, que ce soit d’un côté ou de l’autre, alors je me tourne vers une nouvelle génération, celle de la place Tahrir et celle de Facebook ». À 58 ans, le fondateur du groupe « Yala Young Leaders » affirme que son « but est d’avoir 100 000 personnes qui travaillent à des projets collectifs sur Yala afin d’obliger nos politiques à faire la paix ».
Apprendre à se connaître
Yala - qui signifie « allons-y » en arabe - affiche sur son « mur » des messages de bienvenue de Shimon Peres, président d’Israël, et de Mahmoud Abbas, président de l’Autorité Palestinienne, ainsi que de Tony Blair, l’ex-Premier ministre britannique, et de l’actrice Sharon Stone. La plupart des publications sur la page sont en anglais, mais aussi en hébreu et en arabe. Certaines sont drôles, d’autres poétiques.
Des rencontres virtuelles certes, mais bien réelles. Grâce à une page Facebook, des Palestiniens et Israéliens apprennent à se connaître et à échanger. Créée par Uri Savir, homme politique israélien et président du Centre Peres pour la paix, « Yala-Young Leaders » totalise à ce jour un peu plus de 7 000 fans. Même si le chiffre n'est pas extraordinaire, l’enthousiasme des contributeurs est là, à l’image de cet utilisateur Facebook :
"Cela pourrait être le site le plus important sur Internet", s'enthousiasme Leon Feder
Un article du New-York Times du 9 juillet explique comment la diversité des sujets abordés sur la page a retenu l’attention de Moad Arqoub, jeune étudiant palestinien et militant pacifiste. « J’ai tout de suite rejoint le groupe, explique-t-il, car il est très important que les Israeliens et les Palestiniens, dépourvus de processus de paix et séparés physiquement, puissent échanger sans barrière. »
« Toute la communication aujourd’hui se fait sur internet – sexe, guerre, affaires – pourquoi pas la paix ? », confie Uri Savir au New-York Times. « Aujourd’hui, nos dirigeants ne sont pas courageux, que ce soit d’un côté ou de l’autre, alors je me tourne vers une nouvelle génération, celle de la place Tahrir et celle de Facebook ». À 58 ans, le fondateur du groupe « Yala Young Leaders » affirme que son « but est d’avoir 100 000 personnes qui travaillent à des projets collectifs sur Yala afin d’obliger nos politiques à faire la paix ».
Apprendre à se connaître
Yala - qui signifie « allons-y » en arabe - affiche sur son « mur » des messages de bienvenue de Shimon Peres, président d’Israël, et de Mahmoud Abbas, président de l’Autorité Palestinienne, ainsi que de Tony Blair, l’ex-Premier ministre britannique, et de l’actrice Sharon Stone. La plupart des publications sur la page sont en anglais, mais aussi en hébreu et en arabe. Certaines sont drôles, d’autres poétiques.