Jacques Chirac mis en examen pour "prise illégale d'intérêt"

Un mois et demi après son renvoi en correctionnelle pour "détournements de fonds publics", inédit pour un chef d'Etat de la Ve République, l'ancien président Jacques Chirac a été mis en examen vendredi pour "prise illégale d'intérêt" dans un autre dossier portant sur des emplois fictifs à la mairie de Paris.

L'ancien chef de l'Etat a été entendu vendredi par le juge de Nanterre Jaques Gazeaux auquel il a "réaffirmé qu'aucun système" n'avait "jamais existé à la mairie", a rapporté son entourage dans un communiqué.

Il a été mis en examen pour "prise illégale d'intérêt", un délit passible de cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.

L'entretien a eu lieu vendredi matin dans les locaux du médiateur de la République, à Paris, "un lieu totalement neutre", a expliqué à l'AFP l'avocat de Jacques Chirac, Maître Jean Veil. "L'entretien a duré 20 minutes, le juge ne lui a posé aucune question", a-t-il souligné, en ajoutant que M. Chirac avait été mis en examen pour "prise illégale d'intérêt concernant sept emplois". L'ancien maire avait déjà été entendu dans cette affaire en 2007 sous le statut de témoin assisté, un statut intermédiaire entre ceux de témoin et de mis en examen.
 
Un mois et demi après son renvoi en correctionnelle pour "détournements de fonds publics", inédit pour un chef d'Etat de la Ve République, l'ancien président Jacques Chirac a été mis en examen vendredi pour "prise illégale d'intérêt" dans un autre dossier portant sur des emplois fictifs à la mairie de Paris.

L'ancien chef de l'Etat a été entendu vendredi par le juge de Nanterre Jaques Gazeaux auquel il a "réaffirmé qu'aucun système" n'avait "jamais existé à la mairie", a rapporté son entourage dans un communiqué.

Il a été mis en examen pour "prise illégale d'intérêt", un délit passible de cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.

L'entretien a eu lieu vendredi matin dans les locaux du médiateur de la République, à Paris, "un lieu totalement neutre", a expliqué à l'AFP l'avocat de Jacques Chirac, Maître Jean Veil. "L'entretien a duré 20 minutes, le juge ne lui a posé aucune question", a-t-il souligné, en ajoutant que M. Chirac avait été mis en examen pour "prise illégale d'intérêt concernant sept emplois". L'ancien maire avait déjà été entendu dans cette affaire en 2007 sous le statut de témoin assisté, un statut intermédiaire entre ceux de témoin et de mis en examen.

"L'entretien a duré 20 minutes, le juge ne lui a posé aucune question", cela aussi c'est INEDIT. Le principe de la présomption d'innocence semble bien appliquée pour une fois. (il ne dit rien, les medias parlent, il sera libre.)
 
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