"J'ai dû aggraver mon surendettement" : des parents racontent leurs difficultés pour aider leurs enfants à faire des études

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Nina saute un repas par jour, Jean-Pierre travaille 60 heures par semaine, Franck a pris un crédit renouvelable... Ils ont fait d'énormes sacrifices pour soutenir financièrement leurs enfants étudiants et ont accepté de témoigner.

Est-il encore possible de bénéficier du soutien financier de ses parents lorsque l'on part étudier loin du domicile familial ? Pour 48% des jeunes de 17 à 23 ans interrogés par l'Ifop à la demande de l'Institut Jean Jaurès, dans une étude dévoilée par franceinfo mercredi 20 novembre, la réponse est tout simplement "non".
Vendredi 8 novembre, Anas K., un étudiant lyonnais, s'immolait par le feu devant les locaux du Crous pour protester contre la précarité dans laquelle il se trouvait contraint de vivre. Dans les jours qui ont suivi, des rassemblement et manifestatons étudiants se sont déroulés dans plusieurs villes de France. Partout, le même slogan : "La précarité tue."

Quelles sont les difficultés financières rencontrées par les parents lorsque leurs enfants quittent le nid pour aller faire leurs études ? Alors qu'Emmanuel Macron effectue un déplacement consacré à la jeunesse à Amiens (Somme), jeudi 21 novembre, franceinfo a lancé un appel à témoignages pour donner la parole à ceux qui se trouvent en première ligne pour soutenir ces jeunes adultes confrontés à la précarité.

"Ma fille a fini par faire une dépression"

"Aujourd'hui, si vous parlez à ma fille, vous allez trouver une jeune femme équilibrée. Mais elle a enfermé en elle une telle rage", confie Nina, 50 ans. Lorsque sa fille unique se lance dans un cursus de psychologie à La Sorbonne, elle fait tout ce qu'elle peut pour pouvoir l'aider à financer ses études. Quitter la Seine-et-Marne pour Paris ? Inenvisageable. "Au début, elle partait, tous les jours, à 5 heures du matin. Quand elle a eu son permis, elle dormait dans un sac de couchage dans sa voiture."

Pour assumer les dépenses liées aux études de sa fille, Nina s'est "privée de tout". Cette mère célibataire, qui ne touche qu'une maigre pension d'invalidité, "même pas 1 000 euros depuis 2007", n'a eu d'autre choix que de "supprimer le déjeuner. Depuis des années, je ne prends plus qu'un seul repas par jour. Terminés les médicaments qui ont été déremboursés, terminés les soins dentaires. Terminée la culture, je ne me souviens même pas de la dernière fois que j'ai mis le pied au cinéma." ...................

https://www.francetvinfo.fr/societe...leurs-enfants-a-faire-des-etudes_3711109.html
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Je ne vais pas y aller par quatre chemins : il faut arrêter de croire que les études garantissent un avenir. Ce que je veux dire, c’est que ce n’est pas la peine de faire tels sacrifices pour des études, et que c’est encore plus dommage de se tuer pour ça. Mieux vaut apprendre des choses utiles à soi plutôt que de se sacrifier à apprendre des choses utiles à des gens qui font des promesses de retours qui n’engagent que ceux qui y croient (*). C’est la réalité du monde contemporain.


(*) Ça vaut autant pour le gens qui disent qu’il n’y a qu’à travailler gratuitement pour eux (l’extrême‑gauche) et que le Père Noël ou la petite souris finira par passer pour les en récompenser ; ces promesses là sont autant du vent.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Non les études ne garantissent pas toujours un avenir.....que ce soit à gauche ou à droite d'ailleurs....
 
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