Mais oui, mais oui, quelques rochers plus hauts, plus vastes et plus variés, et plus sauvage

Mais j'ai oublié que t'étais la pendant algérien de Azawane avec qui vous vous amusiez à savoir quel pays est le plus beau avec votre super concours de photos

Le Maroc c'est l'Algérie avec une côte Atlantique en plus, et des montagnes deux fois plus élevées.
Sans rancune khouya Et vive la Kabylie et vive le Rif
Pour la culture:
Les vallées du Rif occidental : un jardin botanique
Ne revenons pas ici aux écosystèmes identifiés par le Cèdre et le Sapin et qui, aux altitudes plus hautes des grands Djebels dominant la dorsale rifaine que sont : Bouhachem, Tassaot, Tisouka, Lakraa, Tisirène et Tidiquin, ont été traités dans les chapitres plus avant. Ce sont des sanctuaires de la nature. Il s’agit maintenant de prendre connaissance du Pays rifain si particulier en s’intéressant à sa campagne et à ses vallées aux réelles valeurs de terroir.
Jusqu’à 500 m d’altitude, c’est souvent des types rudéraux qui reçoivent les biocénoses, notamment l’entomofaune que des tendances commensales orientent vers les friches, les ermes, les abords des cultures aléatoires et les vergers. Ce sont ici des biotopes essentiels car favorisés par le miraculeux maintien des « mauvaises » herbes. Les ripisylves et les berges de fonds de vallons constituent aussi d’excellentes niches de refuge sciaphile et de camouflage quand elles subissent l’envahissement des ligneux et des lianes. Les matorrals revêtent parfois dans le bas Rif une ossature remarquable où, sur silice, ils organisent de belles formations pluristratifiées à Cistes et à Bruyères, dont l’arbouseraie en pans appréciables est ici très remarquable par la densité et la hauteur de son développement. C’est à cette altitude l’une des meilleures ambiances régionales. Certains groupements préforestiers vestigiaux à figure de brousse ont comme espèces arbustives prééminentes l’Oléastre, le Caroubier et le Lentisque. Ils abritent parfois le Chêne kermès, Fagacée insigne du revers méditerranéen rifain, désormais réduit à quelques habitats préservés ou maraboutiques. Nombre d’espèces soulignent le stade de dégradation de ces groupements qui font office d’excellents havres de biodiversité. Les chênaies-liège (suberaies) ont colonisé l’essentiel du thermoméditerranéen forestier du Rif. Individualisant des groupements où règnent les Genistées et les Bruyères, elles sont néanmoins trop souvent vidées de leur contenu par une extrême exploitation. En s’élevant un peu dans le mésoméditerranéen, la chênaie verte est souvent parente de la suberaie dès 600 m et constitue de bons habitats sur les collines schisteuses du Pays Jebala. Sur sols humifères plus profonds, interviennent les chênaies caducifoliées comme la zénaie ou la tauzaie, cette dernière toujours plus dense et fermée.
Un lien intéressant:
http://homepage.mac.com/jdelacre/carnets/page8/page11/page11.html