Jallal Hami, ce sous-lieutenant mort noyé à l'école Saint Cyr dans l'indifférence

Etait-ce un crime raciste?

http://www.liberation.fr/societe/2012/10/31/saint-cyr-l-avocate-indique-qu-il-a-fallu-une-heure-pour-signaler-la-disparition-du-noye_857265


Élève noyé à Saint-Cyr : le procureur pointe un défaut de surveillance
31 octobre 2012

Libération


Après la traversée d'un étang à la nage dans le noir, à laquelle participaient douze élèves, une heure s'est écoulée avant le signalement de la disparition de l'un d'entre eux, selon l'avocate de la famille.
La famille du Saint-Cyrien mort noyé lors d’un exercice d’intégration à la prestigieuse école d’officiers a dénoncé mercredi «des zones d’ombre» autour de son décès et des manquements aux règles de prudence qui nécessitent, selon elle, une enquête pour homicide involontaire.

Le sous-lieutenant Jallal Hami, 24 ans, est mort dans la nuit de lundi à mardi lors de la traversée d’un étang de 50 mètres dans le cadre d’une soirée de transmission des traditions, selon le procureur de la République de Vannes, Thierry Phelippeau, qui a ouvert une enquête. Une association de défense des militaires, l’Adefdromil, a estimé que cet exercice était «ni plus, ni moins qu’un bizutage».


D’après le procureur, douze élèves ont participé à la traversée, lors de laquelle l'éclairage de l'étang a sauté pendant «quelques minutes». Après cette coupure, des recherches ont été lancées pour retrouver le sous-lieutenant qui manquait à l’appel et dont le corps sans vie a finalement été découvert.

L’autopsie pratiquée mardi a confirmé que la mort avait été provoquée par noyade, a indiqué à l’AFP l’avocate de la famille de la victime, Marie-Laure Ingouf. Cette dernière a évoqué «des zones d’ombre» dans la mort du jeune homme, «sur la durée de la panne d'électricité et sur le délai entre la noyade et la découverte du corps». Selon elle, les camarades du jeune homme ont mis près d’une heure avant de s’apercevoir de sa disparition. «D’après la famille, lors de l’annonce du décès, on lui a dit que les autres se seraient inquiétés presque une heure après la fin de l’exercice», a déclaré l’avocate.

La famille souhaite que l’enquête soit ouverte pour homicide involontaire. «Notre intime conviction, c’est qu’il y a eu un vrai manquement aux règles de sécurité et de prudence», a déclaré l’avocate. «Les gens qui encadraient l’exercice étaient des élèves de deuxième année. Ça ne correspond pas du tout aux règles de sécurité», a-t-elle estimé, ajoutant qu’il y aurait dû y avoir du personnel à bord d’un bateau afin de superviser l’exercice.
 
Ben oui c'est un crime raciste: le gars s'appelle Jallal Hami donc c'est un musulman, donc c'est une crime raciste.
Je me réfère à votre logique sur le gars qui veut ouvrir une mosquée gay et qui s'appelle Ludovic-...... vous en déduisiez que c'était un français converti...
 
A

AncienMembre

Non connecté
Bizutage de *****!! :fou:

Quand est-ce qu'ils vont cesser cette saloperie??

Ce genre d'accidents arrivent et même le Maroc n'y échappe pas, j'ai entendu des histoires de morts et même de perte de raison (le type est devenu fou...) à cause de ces conneries!
 
A

AncienMembre

Non connecté
la fille qui dit "le bizutage n'existe pas chez nous".
Ca me fait toujours rire cette maniere de generaliser. Chez nous qui? les arabeq? les musulmans?

Si si, je sais qu'elle vit dans le déni et que son "chez elle" peut être n'importe où mais la notion même de "chez soi" est bizarre... surtout quand on vit ailleurs.
 
Ce qui intrigue est le manque de solidarité que le groupe de volontaires pour la traversée de l’étang a manifesté pour l’Arabe.

Partie pour une expédition risquée, les élèves officiers qui en principe devaient être soudés au cours de l’exercice et soucieux de la sécurité de chacun des membres de l’équipe, une fois l’épreuve terminée, prétendent ne pas avoir vérifié que personne ne manquait.

Rentrés dans leurs quartiers ce n’est qu’une heure après que l’absence de leur collègue fut constatée.

Les recherches furent d’abord entreprises dans les bâtiments – premier retard – avant de revenir en pleine nuit, sur l’étang, pour être handicapées une seconde fois par une panne d’éclairage.

S’il ne s’agit pas d’un règlement de compte, ce n’est que le mektoub sur une non adaptation du nord-africain aux conditions climatiques et à la survie en milieu pour lequel son organisme n’était pas programmé.
En 2004 des élèves officiers de la même école, encadrés de chasseurs alpins, partis en exercice pour un bivouac de nuit en altitude dans les Alpes avaient perdu, par hypothermie, deux camarades, africains. L’un était le fils du chef d’Etat Major du Togo L’autre était nigérien. Les deux victimes découvraient la neige pour la première fois.
 
Ce qui intrigue est le manque de solidarité que le groupe de volontaires pour la traversée de l’étang a manifesté pour l’Arabe.

Partie pour une expédition risquée, les élèves officiers qui en principe devaient être soudés au cours de l’exercice et soucieux de la sécurité de chacun des membres de l’équipe, une fois l’épreuve terminée, prétendent ne pas avoir vérifié que personne ne manquait.

Rentrés dans leurs quartiers ce n’est qu’une heure après que l’absence de leur collègue fut constatée.

Les recherches furent d’abord entreprises dans les bâtiments – premier retard – avant de revenir en pleine nuit, sur l’étang, pour être handicapées une seconde fois par une panne d’éclairage.

S’il ne s’agit pas d’un règlement de compte, ce n’est que le mektoub sur une non adaptation du nord-africain aux conditions climatiques et à la survie en milieu pour lequel son organisme n’était pas programmé.
En 2004 des élèves officiers de la même école, encadrés de chasseurs alpins, partis en exercice pour un bivouac de nuit en altitude dans les Alpes avaient perdu, par hypothermie, deux camarades, africains. L’un était le fils du chef d’Etat Major du Togo L’autre était nigérien. Les deux victimes découvraient la neige pour la première fois.


Ca craint... :(



.................
 
Ben oui c'est un crime raciste: le gars s'appelle Jallal Hami donc c'est un musulman, donc c'est une crime raciste.
Je me réfère à votre logique sur le gars qui veut ouvrir une mosquée gay et qui s'appelle Ludovic-...... vous en déduisiez que c'était un français converti...


Ben oui, en même temps, y a pas beaucoup d'arabes qui s'appellent Ludovic...

:wazaa:
 
Etait-ce un crime raciste?

http://www.liberation.fr/societe/2012/10/31/saint-cyr-l-avocate-indique-qu-il-a-fallu-une-heure-pour-signaler-la-disparition-du-noye_857265


Élève noyé à Saint-Cyr : le procureur pointe un défaut de surveillance
31 octobre 2012

Libération


Après la traversée d'un étang à la nage dans le noir, à laquelle participaient douze élèves, une heure s'est écoulée avant le signalement de la disparition de l'un d'entre eux, selon l'avocate de la famille.
La famille du Saint-Cyrien mort noyé lors d’un exercice d’intégration à la prestigieuse école d’officiers a dénoncé mercredi «des zones d’ombre» autour de son décès et des manquements aux règles de prudence qui nécessitent, selon elle, une enquête pour homicide involontaire.

Le sous-lieutenant Jallal Hami, 24 ans, est mort dans la nuit de lundi à mardi lors de la traversée d’un étang de 50 mètres dans le cadre d’une soirée de transmission des traditions, selon le procureur de la République de Vannes, Thierry Phelippeau, qui a ouvert une enquête. Une association de défense des militaires, l’Adefdromil, a estimé que cet exercice était «ni plus, ni moins qu’un bizutage».


D’après le procureur, douze élèves ont participé à la traversée, lors de laquelle l'éclairage de l'étang a sauté pendant «quelques minutes». Après cette coupure, des recherches ont été lancées pour retrouver le sous-lieutenant qui manquait à l’appel et dont le corps sans vie a finalement été découvert.

L’autopsie pratiquée mardi a confirmé que la mort avait été provoquée par noyade, a indiqué à l’AFP l’avocate de la famille de la victime, Marie-Laure Ingouf. Cette dernière a évoqué «des zones d’ombre» dans la mort du jeune homme, «sur la durée de la panne d'électricité et sur le délai entre la noyade et la découverte du corps». Selon elle, les camarades du jeune homme ont mis près d’une heure avant de s’apercevoir de sa disparition. «D’après la famille, lors de l’annonce du décès, on lui a dit que les autres se seraient inquiétés presque une heure après la fin de l’exercice», a déclaré l’avocate.

La famille souhaite que l’enquête soit ouverte pour homicide involontaire. «Notre intime conviction, c’est qu’il y a eu un vrai manquement aux règles de sécurité et de prudence», a déclaré l’avocate. «Les gens qui encadraient l’exercice étaient des élèves de deuxième année. Ça ne correspond pas du tout aux règles de sécurité», a-t-elle estimé, ajoutant qu’il y aurait dû y avoir du personnel à bord d’un bateau afin de superviser l’exercice.

ils ont rien d'autre a faire.Tu vas travaillé pour gagné ta vie et ta toujours des salopars pour mettre ta vie en danger ou te rendre malade.
 
Le sous-lieutenant Jallal Hami "voulait rendre à la France un peu de ce qu'elle lui avait donné" Saint-Cyr était l'accomplissement de ses rêves d'intégration. Il est mort noyé dans la nuit du 29 octobre.


Par Emmanuel Berretta
Dans la nuit de lundi à mardi, un jeune officier-élève de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr à Guer (Morbihan), le sous-lieutenant Jallal Hami, trouvait la mort par noyade au cours d'une soirée d'"intégration". Une enquête judiciaire est en cours, qui devrait être prochainement confiée au parquet de Rennes. L'avocate de la famille de l'officier défunt, Me Marie-Laure Ingouf, explique dans une interview au Point qui était ce jeune homme immigré algérien naturalisé français qui voulait servir sous les armes son nouveau pays : l'excellence de ses études, la promotion sociale qu'illustrait son parcours exceptionnel, son intégration directe en troisième année en raison du niveau de ses titres universitaires. Marie-Laure Ingouf fait également le point sur les interrogations nombreuses qui se font jour quant aux circonstances de ce drame et demande l'ouverture d'une information judiciaire pour "homicide involontaire".

Le Point : Qui était le sous-lieutenant Jallal Hami, noyé durant un exercice entre élèves à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr ?

Me Marie-Laure Ingouf : Ce jeune homme d'origine algérienne est issu d'une famille modeste vivant dans la région parisienne. Il a connu un parcours scolaire excellent, avant de brillamment réussir le concours de Sciences Po Paris. Il s'est toujours senti redevable envers la France, il était extrêmement reconnaissant. Il avait été interrogé par l'émission de France 2 Envoyé spécial, dans le cadre d'un reportage sur l'ouverture de l'école aux jeunes venus des ZEP, et avait déclaré que c'était la France qui lui avait permis de s'élever socialement, par l'enseignement supérieur. Il était boursier. Saint-Cyr s'inscrivait dans ce schéma : il voulait rendre à la France un peu de ce qu'elle lui avait donné. Il était très patriotique au point de s'être engagé dans la réserve durant ses études. Jallal était un immigré algérien. Il souhaitait protéger ce pays qui l'avait adopté. Saint-Cyr était dans ses projets depuis très longtemps.

suite:

http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-...lle-lui-avait-donne-01-11-2012-1523799_53.php
 
Le sous-lieutenant Jallal Hami "voulait rendre à la France un peu de ce qu'elle lui avait donné" Saint-Cyr était l'accomplissement de ses rêves d'intégration. Il est mort noyé dans la nuit du 29 octobre.


Par Emmanuel Berretta
Dans la nuit de lundi à mardi, un jeune officier-élève de l'école spéciale militaire de Saint-Cyr à Guer (Morbihan), le sous-lieutenant Jallal Hami, trouvait la mort par noyade au cours d'une soirée d'"intégration". Une enquête judiciaire est en cours, qui devrait être prochainement confiée au parquet de Rennes. L'avocate de la famille de l'officier défunt, Me Marie-Laure Ingouf, explique dans une interview au Point qui était ce jeune homme immigré algérien naturalisé français qui voulait servir sous les armes son nouveau pays : l'excellence de ses études, la promotion sociale qu'illustrait son parcours exceptionnel, son intégration directe en troisième année en raison du niveau de ses titres universitaires. Marie-Laure Ingouf fait également le point sur les interrogations nombreuses qui se font jour quant aux circonstances de ce drame et demande l'ouverture d'une information judiciaire pour "homicide involontaire".

Le Point : Qui était le sous-lieutenant Jallal Hami, noyé durant un exercice entre élèves à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr ?

Me Marie-Laure Ingouf : Ce jeune homme d'origine algérienne est issu d'une famille modeste vivant dans la région parisienne. Il a connu un parcours scolaire excellent, avant de brillamment réussir le concours de Sciences Po Paris. Il s'est toujours senti redevable envers la France, il était extrêmement reconnaissant. Il avait été interrogé par l'émission de France 2 Envoyé spécial, dans le cadre d'un reportage sur l'ouverture de l'école aux jeunes venus des ZEP, et avait déclaré que c'était la France qui lui avait permis de s'élever socialement, par l'enseignement supérieur. Il était boursier. Saint-Cyr s'inscrivait dans ce schéma : il voulait rendre à la France un peu de ce qu'elle lui avait donné. Il était très patriotique au point de s'être engagé dans la réserve durant ses études. Jallal était un immigré algérien. Il souhaitait protéger ce pays qui l'avait adopté. Saint-Cyr était dans ses projets depuis très longtemps.

suite:

http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-...lle-lui-avait-donne-01-11-2012-1523799_53.php

c'est vraiment malheureux de mourir pour des betise comme ca. a cause de tradition débile
 
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