Gouv japonais de collabos avec sa planche à billets aussi comme en Corée du Sud .
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Reuters -
Plus de 30.000 militants pacifistes ont manifesté dimanche à Naha, la capitale d'Okinawa, pour dénoncer le projet de relocalisation d'une base militaire américaine sur cet archipel du sud du Japon, selon les organisateurs.
Les manifestants protestaient à nouveau contre le projet controversé de transfert de la base aérienne US de Futenma, non loin de Naha, à Henoko, dans le nord d'Okinawa. Ce plan remonte à 1996.
"Le gouvernement (central) nous accuse de l'impasse qui traîne depuis 19 ans et nous demande de trouver un autre endroit (pour la relocalisation de la base). C'est scandaleux", a lancé à la foule Susumu Inamine, le maire de Nago, commune voisine du site de la future base américaine.
"Le gouvernement se débarrasse de ses responsabilités sur nous", a déploré M. Inamine.
Selon les organisateurs, cités par les médias locaux, au moins 35.000 personnes ont pris part au rassemblement qui s'est déroulé sans incident. Des marches, de moindre importance, avaient déjà eu lieu ces dernières semaines à Okinawa.
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a réitéré sa volonté de procéder au transfert de la base de Futenma lors de son sommet avec le président américain Barack Obama le 29 avril à Washington, dans le cadre du pacte de défense nippo-américain.
Mais les habitants d'Okinawa s'opposent depuis des années à la présence militaire américaine et à la volonté du gouvernement de droite de M. Abe de mener à bien les travaux de relocalisation de la base, un déplacement réclamé par l'allié américain.
Archipel occupé par les Américains après-guerre et rétrocédé au Japon en 1972, Okinawa héberge plus de la moitié des 47.000 GI's stationnés au Japon, une cohabitation forcée qui est mal vécue par la population locale.
Les habitants se plaignent de nuisances sonores et des risques d'accident. Ils estiment aussi que la présence de tant de Marines américains constitue une porte ouverte à la criminalité, notamment aux viols, s'appuyant sur plusieurs faits divers ces dernières années.
Pour M. Abe, le déplacement de la base de Futenma, implantée dans une zone urbaine, vers la région littorale peu peuplée de Henoko est "la seule solution". Mais les habitants d'Okinawa, conduit par leur gouverneur anti-base Takeshi Onaga, n'en veulent plus du tout sur leur territoire.
"Le gouvernement actuel pousse à la roue. Vit-on réellement dans un pays démocratique ?", s'est insurgée dimanche une Okinawaïenne de 86 ans, Kiku Nakayama, qui a assisté adolescente à la sanglante bataille d'Okinawa à la fin de la campagne du Pacifique en 1945.
"Il faut supprimer tous les risques d'exposer de nouveau Okinawa à la guerre", a plaidé l'octogénaire pacifiste, citée par les médias locaux.
Le plus célèbre réalisateur japonais de films d'animation, Hayao Miyazaki, a récemment apporté un appui remarqué aux opposants de la base.
Le cofondateur du studio Ghibli a ainsi décidé de contribuer à un nouveau fonds de soutien visant à lutter contre l'implantation américaine à Okinawa.
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Reuters -
Plus de 30.000 militants pacifistes ont manifesté dimanche à Naha, la capitale d'Okinawa, pour dénoncer le projet de relocalisation d'une base militaire américaine sur cet archipel du sud du Japon, selon les organisateurs.
Les manifestants protestaient à nouveau contre le projet controversé de transfert de la base aérienne US de Futenma, non loin de Naha, à Henoko, dans le nord d'Okinawa. Ce plan remonte à 1996.
"Le gouvernement (central) nous accuse de l'impasse qui traîne depuis 19 ans et nous demande de trouver un autre endroit (pour la relocalisation de la base). C'est scandaleux", a lancé à la foule Susumu Inamine, le maire de Nago, commune voisine du site de la future base américaine.
"Le gouvernement se débarrasse de ses responsabilités sur nous", a déploré M. Inamine.
Selon les organisateurs, cités par les médias locaux, au moins 35.000 personnes ont pris part au rassemblement qui s'est déroulé sans incident. Des marches, de moindre importance, avaient déjà eu lieu ces dernières semaines à Okinawa.
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a réitéré sa volonté de procéder au transfert de la base de Futenma lors de son sommet avec le président américain Barack Obama le 29 avril à Washington, dans le cadre du pacte de défense nippo-américain.
Mais les habitants d'Okinawa s'opposent depuis des années à la présence militaire américaine et à la volonté du gouvernement de droite de M. Abe de mener à bien les travaux de relocalisation de la base, un déplacement réclamé par l'allié américain.
Archipel occupé par les Américains après-guerre et rétrocédé au Japon en 1972, Okinawa héberge plus de la moitié des 47.000 GI's stationnés au Japon, une cohabitation forcée qui est mal vécue par la population locale.
Les habitants se plaignent de nuisances sonores et des risques d'accident. Ils estiment aussi que la présence de tant de Marines américains constitue une porte ouverte à la criminalité, notamment aux viols, s'appuyant sur plusieurs faits divers ces dernières années.
Pour M. Abe, le déplacement de la base de Futenma, implantée dans une zone urbaine, vers la région littorale peu peuplée de Henoko est "la seule solution". Mais les habitants d'Okinawa, conduit par leur gouverneur anti-base Takeshi Onaga, n'en veulent plus du tout sur leur territoire.
"Le gouvernement actuel pousse à la roue. Vit-on réellement dans un pays démocratique ?", s'est insurgée dimanche une Okinawaïenne de 86 ans, Kiku Nakayama, qui a assisté adolescente à la sanglante bataille d'Okinawa à la fin de la campagne du Pacifique en 1945.
"Il faut supprimer tous les risques d'exposer de nouveau Okinawa à la guerre", a plaidé l'octogénaire pacifiste, citée par les médias locaux.
Le plus célèbre réalisateur japonais de films d'animation, Hayao Miyazaki, a récemment apporté un appui remarqué aux opposants de la base.
Le cofondateur du studio Ghibli a ainsi décidé de contribuer à un nouveau fonds de soutien visant à lutter contre l'implantation américaine à Okinawa.