moi je n'ai pas fait allusion à la politique, je fais allusion à la conception des gens eux-même d'abord.
mais la liberté de tous a des limites, et peut-être que pour ces personnes, l'homosexualité est une étape à ne pas atteindre?
Je ne vois pas pourquoi il faudrait renoncer à l'homosexualité, alors que cette forme de sexualité et, oui, d'amour, n'est ni la cause ni la conséquence d'un déséquilibre mental ou d'une perversion quelconque. Ni d'ailleurs une cause ou un effet de la décadence de la société. Dans la Polis, les lois doivent être justifiées de quelque façon, parce que nos démocraties libérales sont fondées sur le principe que les gens ont autant de droits que possible, c'est-à-dire qu'ils peuvent faire au minimum tout ce qui ne porte pas préjudice à autrui ou au milieu. L'État n'a pas à imposer sa vision, fût-elle majoritaire, de la vie bonne à tous les citoyens, bien que, naturellement, il veuille transmettre un minimum de valeurs civiles indispensable à la cohésion sociale.
je veux dire par là -par exemple- qu'un garçon qui a toujours aimé les femmes, un bon jour par l'argent se laisse corrompre par un homme qui a plutôt un penchant pour les hommes.
je pense justement qu'on ne peut accorder que très peu de crédit, ou pas du tout, à un rapport qui fait de la plupart des gens des bisexuels.
Oui on peut s'abaisser à bien des choses pour de l'argent, mais je ne pense pas que de sauter la clôture par appât du gain aurait un effet quelconque sur l'orientation sexuelle. Bien sûr la personne était peut-être intrinsèquement bisexuelle.
Bien sûr à ce point on peut m'accuser d'être irréfutable: je dis que l'homosexualité n'est pas un choix, puis quand on me présente un exemple d'une personne qui change pour un partenaire de sexe différent, je dis qu'elle est bisexuelle. Je vais réfléchir à ce point. Ma connaissance du dossier n'est pas aussi bonne que je le voudrais. Cela n'empêche pas que même quand des homos veulent devenir hétéros, la plupart du temps ça ne marche pas. Si tout était une question de choix, il suffirait de dire «Fiat!» et ça serait fait. Ça ne se passe pas ainsi, et même avec toutes sortes de «thérapies réparatrices», on n'a jamais trop bien réussi à «guérir» l'homosexualité (mais on a créé d'autres problèmes).
les parents sont condamnables du fait de leur crime, mais pas du fait qu'ils ne supportent pas l'homosexualité.
Tu ne donnes aucune preuve de ton affirmation. Si le parent est croyant, il sera déçu que son fils commette ce qui lui semble être des péchés, mais si le parent croyant est vraiment mature, il va comprendre que sa foi est une affaire privée et personnelle, et que d'autres personnes peuvent avoir d'autres opinions et d'autres pratiques, tout en étant aussi sincères.
je t'ai dit, je ne connaît pas d'homos et comme je le pensais, deux personnes de même sexe ne pourront JAMAIS avoir d'enfants... tu viens de me le confirmer.
Je ne comprends pas en quoi cela guiderait notre appréciation de l'homosexualité. On ne force pas les célibataires à se marier, et on ne force pas les mariés à avoir des enfants. En quoi est-ce différent pour les homos?
Jésus t'a fait quoi pour que tu l'insultes ainsi? par le fait de lui prêter ce genre de choses tu le rends impur, défectueux, imparfait, ce serait encore plus supportable que tu parles de femmes, c'est ignominieux et blasphématoire. sa "continence" est tout simplement expliquée par son impeccabilité, sa pureté, son ministère qu'il devait mener, donc devait se "détacher des choses du monde".
je ne vois pas ce que ce Jésus t'a fait pour mériter de telles insultes.
Insulter Jésus? Je ne l'accuse pas d'avoir péché. De l'aveu même des croyants: les penchants homosexuels ne sont pas des péchés, c'est l'acte qui est péché. Dire que Jésus peut avoir été homosexuel ne devrait pas choquer.
Associer la continence à la pureté souligne la haine judéo-chrétienne du sexe. Je ne dis pas que la continence soit inférieure à l'acte en soi, mais on aurait un peu plus de nuances. La virginité n'est pas intrinsèquement supérieure à l'activité sexuelle; ça dépend de la manière dont on vit sa sexualité.