Ni Mohammed ni Jésus ne vinrent pour apporter des changements à la doctrine de base selon laquelle on ne doit croire qu'en un seul Dieu, doctrine qui fut prêchée par d'autres prophètes avant eux; il vinrent plutôt pour la confirmer et la renouveler
«*Tu crois que Dieu est un*; tu fais bien*: les démons aussi croient, et ils frissonnent.*» (Injil, Jacques 2:19)
Le monothéisme pur est bon mais n'est pas suffisant.
Iblis et les djinns savent que Dieu est Un et ils attendent néanmoins d'être jetés en Enfer.
Ce que dit Zohra est pertinent. Dieu a permis cela et c'est en harmonie avec l'ensemble de la révélation divine qui traverse la Torah, le Zabbour et l'évangile. Le sacrifice d'une victime innocente et parfaite.
"ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache,... [Dieu] l'a ressuscité des morts" (Injil, 1 Pierre 1:19)
Le messie avait aussi annoncé à ses disciples le sens de sa venue dans l'évangile:
A trois reprises, il leur annonce qu'il doit mourir:
"Dès lors Jésus commença à faire connaître à ses disciples qu'il fallait qu'il allât à Jérusalem, qu'il souffrît beaucoup de la part des anciens, des principaux sacrificateurs et des scribes, qu'il fût mis à mort, et qu'il ressuscitât le troisième jour." (Matthieu 16:21)
Comme le mouton amené par Dieu est mort à la place du fils d'Ibrahim, 'Issa est l'agneau de substitution qui permet le salut des croyants par son sacrifice.
Jésus est donc l'"agneau de Dieu" (c'est un des noms dont il est appelé par Yahia ibn Zakaria dans l'évangile).
Cette notion de la substitution (nécessité d'un sacrifice expiatoire) traverse toute la Tora, le Zabour et l'Evangile.
Voici un extrait de la Tora (700 avant Jésus Christ) dans lequel le prophète Isaïe parle de la mort du messie:
"l'Éternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous. Il a été maltraité et opprimé, Et il n'a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie" (Isaïe 53.7)
Il ne peut pas y avoir de contradiction dans un texte révélé par Dieu par rapport aux révélations antérieures.