Ils ont entre 18 et 25 ans. La politique ne les intéresse pas beaucoup. Mais le Roi jouit d'une bonne image auprès d'eux. Ils sont plus frappés par le développement des infrastructures routières et le boom de l’immobilier, et ont une image d'un Maroc très attaché à la religion. Retour définitif au pays ? Les avis sont partagés.
http://www.lavieeco.com/news/societ...anger-ce-qu-ils-pensent-de-nous...-20101.html
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Contexte : Ils veulent bien se former mais aussi faire la fête
Ils sont venus d’Europe, du Maghreb, d’Afrique noire, d’Asie, des Etats-Unis, du Canada, et même d’Australie, un échantillon très large et bien représentatif des jeunes de la diaspora marocaine dans le monde. Quelque 500 jeunes, de 18 à 25 ans, dans les rangs desquels on compte plus de filles que de garçons, étaient les invités du ministère de la communauté marocaine de l’étranger, à l’occasion de la troisième édition des Universités d’été, organisée cette année du 15 au 26 juillet. Des étudiants universitaires, une bonne partie en licence, en master et en doctorat, dans les différentes filières. Répartis sur sept universités, une soixantaine parmi eux étaient les hôtes de l’Université Hassan II de Casablanca, pour débattre avec quelques intellectuels, professeurs universitaires, et acteurs économiques et associatifs. L’objectif du ministère est la «préservation de l’identité nationale et civilisationnelle des nouvelles générations de la communauté marocaine émigrée dans ses dimensions linguistique, religieuse et culturelle». Et à court terme, le ministère vise le maintien permanent des relations entre ces jeunes et leur pays d’origine, et la découverte d’un pays que la majorité d’entre eux ne connaissent que très peu, ou superficiellement. Le bilan des trois éditions de ces universités «est honorable», juge Houssine Akjarai, directeur de l’action économique et socioculturelle au ministère de la communauté marocaine de l’étranger. Pour preuve, l’affluence grandit d’année en année (de 145 étudiants de la première édition on est passé à 500 pour celle de cette année). «Même si ces jeunes ont compris la philosophie de ces universités et suivent plus ou moins les conférences programmées, ils assimilent leur présence au Maroc plus à un séjour touristique qu’à autre chose. Beaucoup ont horreur de l’encadrement qui leur est imposé et aspirent à plus de liberté lors de leur séjour», remarque M. Akjarai.