La police de l'air et des frontières est catégorique. Le nombre de candidats à la guerre sainte en Syrie ne cesse de croître. Pour preuve, le nombre de départs suspects depuis l'aéroport d'Orly.
Les chiffres révélés par le directeur de la police de l'air et des frontières de l'aéroport d'Orly sont édifiants... Ils seraient deux ou trois Français à partir chaque jour faire le jihad en Syrie. "Sur les vols vers la Turquie, nous avons presque à chaque fois des signalements de personnes motivées par le jihad", explique Pierre Henri Digeon au micro de RTL. Des chiffres corroborés par ceux fournis par le Premier ministre Manuel Valls. En avril dernier, 500 Français étaient estimés en terre syrienne. En juin, ce chiffre aurait progressé dangereusement : 800 ressortissants français participeraient aux combats aux côtés des jihadistes.
Détectés, mais pas forcément interceptés
Cette augmentation des candidats au jihad, Pierre Henri Digeon la mesure chaque jour. L'aéroport d'Orly et ses lignes low cost sont le passage obligé pour un départ vers la Syrie, en passant par la Turquie. "On les détecte souvent parce qu'ils n'ont qu'un billet simple, rapporte-t-il. Ils n'ont pas beaucoup d'argent et la durée du séjour est indéfinie".
Mais une fois détectée, une personne n'est pas forcément interceptée. Pour arrêter un suspect, il s'agit d'avoir des charges concrètes à lui reprocher : un délit commis sur le sol français - recrutement ou incitation au terrorisme par exemple. Si ce n'est pas le cas, on laisse partir après avoir mené un interrogatoire. Un signalement est toutefois effectué afin de pouvoir les repérer à leur éventuel retour. En ce qui concerne les mineurs, ils sont instantanément remis aux parents. "La problématique est réelle", déplore Pierre Henri Digeon. (6Medias)
Les chiffres révélés par le directeur de la police de l'air et des frontières de l'aéroport d'Orly sont édifiants... Ils seraient deux ou trois Français à partir chaque jour faire le jihad en Syrie. "Sur les vols vers la Turquie, nous avons presque à chaque fois des signalements de personnes motivées par le jihad", explique Pierre Henri Digeon au micro de RTL. Des chiffres corroborés par ceux fournis par le Premier ministre Manuel Valls. En avril dernier, 500 Français étaient estimés en terre syrienne. En juin, ce chiffre aurait progressé dangereusement : 800 ressortissants français participeraient aux combats aux côtés des jihadistes.
Détectés, mais pas forcément interceptés
Cette augmentation des candidats au jihad, Pierre Henri Digeon la mesure chaque jour. L'aéroport d'Orly et ses lignes low cost sont le passage obligé pour un départ vers la Syrie, en passant par la Turquie. "On les détecte souvent parce qu'ils n'ont qu'un billet simple, rapporte-t-il. Ils n'ont pas beaucoup d'argent et la durée du séjour est indéfinie".
Mais une fois détectée, une personne n'est pas forcément interceptée. Pour arrêter un suspect, il s'agit d'avoir des charges concrètes à lui reprocher : un délit commis sur le sol français - recrutement ou incitation au terrorisme par exemple. Si ce n'est pas le cas, on laisse partir après avoir mené un interrogatoire. Un signalement est toutefois effectué afin de pouvoir les repérer à leur éventuel retour. En ce qui concerne les mineurs, ils sont instantanément remis aux parents. "La problématique est réelle", déplore Pierre Henri Digeon. (6Medias)