Journalistes tués dans l'exercice de leurs fonctions

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Hossam Shabat et la résistance au temps du génocide​

3 avril 2025


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Illustration : The Legal Agenda


Par Hussein Chaabane

« Je dis au monde que le nord de la bande de Gaza souffre de maladies et de la faim, et je crains maintenant de marcher tout le temps lorsque je couvre les événements, de peur de m’effondrer de faim dans la rue. Je dis au monde que je continue. Je couvre les événements avec un estomac vide, avec constance et persévérance. Je m’appelle Hossam Shabat et je viens du nord de la bande de Gaza. »

Le 24 mars 2025, Israël a assassiné le journaliste Hossam Shabat, reporter pour Al Jazeera Mubasher et collaborateur de Drop Site News, dans ce que des témoins ont décrit comme une frappe ciblée.
C’est par ces mots que Hossam Shabat, l’un des derniers journalistes à résister dans le nord de la bande de Gaza, résume son expérience. Aujourd’hui, il est confronté à la famine mortelle qu’Israël utilise comme dernière arme pour détruire la communauté de Gaza.

Hossam, 22 ans, s’est retrouvé au cœur du génocide et a décidé de le défier. À l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec les journalistes palestiniens, il était de notre devoir de donner la parole aux personnes et à la cause mêmes auxquelles cette journée est dédiée. The Legal Agenda a interviewé Hossam afin qu’il puisse partager son expérience et parler de la souffrance de ses collègues répartis dans les zones du nord, qu’il estime être au nombre de 19.

Hossam transmet la voix du Nord – qu’Israël tente de dépeindre comme désertique alors que sa population est confrontée à la famine en raison du blocus, des massacres et des destructions – en fournissant une couverture continue à la fois sur Al Jazeera et sur ses pages de médias sociaux.

Nous le voyons documenter les histoires d’enfants morts de faim. Nous le voyons parler d’une femme qui a perdu tous ses fils lors du bombardement de la maison familiale, mais dont la belle-fille a accouché d’un petit-fils une semaine plus tard ; elle pleure ses enfants devant sa tente, puis s’occupe de son petit-fils, qui s’appelle Muhammad en l’honneur de son père.

Dans les reportages de Hossam, nous voyons les habitants du nord de Gaza en proie à la souffrance ; il documente l’état de leurs enfants dans le froid et la faim, parle des tentes inondées des personnes déplacées, montre l’un de ses repas composé de quelques galettes d’orge et pleure ses collègues avant de se précipiter pour documenter le bombardement des maisons et la récupération des corps des victimes en direct sur Al Jazeera.

Hossam continue, bien qu’il ait été directement menacé par l’armée israélienne, qui a bombardé sa maison, rasé le restaurant qui était la source de revenus de sa famille, détruit son rêve de créer une société de médias et de marketing, et tué 30 membres de sa famille. Il continue bien qu’il soit affamé, qu’il soit sans abri et qu’il soit seul loin de sa famille qui a fui à Rafah.

Hossam a affronté et défié les menaces israéliennes et les appels téléphoniques intimidants qui lui ordonnaient de supprimer ses posts et de fermer l’objectif de son appareil photo. L’occupation l’a poursuivi jusqu’à l’hôpital où il s’était réfugié après avoir survécu à l’attaque du marché de Beit Hanoun, où il couvrait les événements. La mère du jeune journaliste s’est opposée à sa décision de poursuivre le reportage et l’a imploré de l’accompagner dans le sud, mais il a insisté pour ne pas quitter le nord de Gaza et a envoyé sa famille dans le sud sans lui.

La mère, ainsi que le reste de sa famille, a suivi un dangereux chemin de déplacement du nord au sud, témoignant de l’horreur de la destruction, de la brutalité et de la criminalité de l’occupation. Lorsque ses craintes se sont concrétisées et que la famille a été attaquée et bombardée, elle a envoyé un message à Hossam : « Ne quitte pas ton appareil photo, mon fils, même si ta tête est séparée de ton corps. Continue à documenter tous les crimes de l’occupation ».

Les journalistes de Gaza continuent d’être pris pour cible dans le cadre de la guerre génocidaire, 132 d’entre eux – soit 10 % – ayant déjà été tués selon le bureau gouvernemental des médias à Gaza. Beaucoup d’autres se sont retrouvés sans abri et vivent désormais dans les hôpitaux, les tentes et les centres d’hébergement.

Certains ont été arrêtés, torturés et portés disparus. Des dizaines de personnes ont été blessées lors d’attaques israéliennes, certaines ayant perdu un membre...................


 

« Je voudrais vous parler du journaliste Ahmed Mansour »​



Ce fondateur de GazaPress, un bureau qui fournissait aide et traduction aux journalistes occidentaux, a dû quitter en octobre 2023 son appartement de Gaza-ville avec sa femme Sabah, les enfants de celle-ci, et leur fils Walid, deux ans et demi, sous la menace de l’armée israélienne. Réfugiée depuis à Rafah, la famille a dû ensuite se déplacer vers Deir El-Balah et plus tard à Nusseirat, coincés comme tant de familles dans cette enclave miséreuse et surpeuplée. Un mois et demi après l’annonce du cessez-le-feu, Rami est enfin de retour chez lui avec sa femme, Walid et le nouveau-né Ramzi. Pour ce journal de bord, Rami a reçu le prix de la presse écrite et le prix Ouest-France au Prix Bayeux pour les correspondants de guerre. Cet espace lui est dédié depuis le 28 février 2024.

Jeudi 10 avril.

Aujourd’hui, je voudrais vous parler du journaliste Ahmed Mansour. Vous avez sans doute vu l’image atroce de ce journaliste palestinien de Gaza, assis sur une chaise où il brûlait vif dans un bombardement israélien. Ce bombardement a visé la tente où il se trouvait, avec d’autres journalistes. Il y a eu trois morts en tout. Deux journalistes, Ahmed Mansour et Helmi Al-Fakaawi, et un homme qui se trouvait à proximité. Neuf autres journalistes ont été blessés, certains grièvement… Et cette image a fait le tour du monde. Ce n’est pas la première fois que les Israéliens utilisent ce genre d’armes incendiaires. On avait déjà vu des images de gens calcinés après un bombardement.

Quant aux journalistes, plus de deux cents d’entre eux ont été tués par l’armée israélienne depuis le début de la guerre, selon l’ONG Reporters sans frontières. Certains ont été tués avec toute leur famille. Parfois, ce sont leurs familles qui ont été assassinées, comme cela s’est passé pour Wael Al-Dahdouh, le correspondant de la chaîne Al-Jazira, qui a perdu de nombreux proches dans des frappes ciblées. Malheureusement, beaucoup de médias étrangers traitent cette guerre contre le journalisme en adoptant plus ou moins la vision israélienne. Comme ceux qui ont mis en avant, dans leurs titres, qu’Ahmed appartenait à un « média affilié au Djihad islamique, considéré comme terroriste par de nombreux pays ».

C’est vrai, et à la fois ce n’est pas vrai. Oui, Ahmed travaillait pour Falastin Al-youm, (« Palestine Today » — « Palestine aujourd’hui ») depuis la fin de ses études de journalisme, il y a dix ans. Oui, ce média est lié au mouvement du Djihad islamique. Mais d’après ses amis, Ahmed était l’un de ces nombreux journalistes qui ne partagent pas l’idéologie de leur employeur, Fatah, Hamas ou autres. Pour faire leur travail, ils n’ont guère d’autre solution, la plupart des médias de Gaza dépendent plus ou moins d’un mouvement politique..............................

 

« Nous, journalistes français, nous déclarons solidaires de nos collègues de Gaza »​

Les bombardements israéliens sur la bande de Gaza ont tué plus de deux cents journalistes palestiniens en dix-huit mois. Un collectif d’organisations professionnelles françaises, dont Orient XXI fait partie, a dénoncé, dans une tribune, cette hécatombe et le black-out médiatique qu’Israël organise sciemment. En voici des extraits.

Ce collectif organise mercredi 16 avril, à 18h, deux rassemblements simultanés : devant l’Opéra Bastille, à Paris, et sur le Vieux-Port, à Marseille.

 
Génocide Gaza 🇵🇸🇵🇸

Fatima Hassouna et 10 autres personnes de sa famille viennent d'être assassinées suite à des bombardements sur la bande de Gaza.
Elle était journaliste et depuis le 7 octobre elle avait à cœur d'éclairer le monde par ses reportages sur ce qu'il se passe à Gaza, et notamment sur le génocide nié par les criminels de guerre. Son surnom était "L'œil de Gaza" qui va cruellement manquer au monde


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Je ne suis pas certain qu'il existe encore quelqu'un pour y croire...

Dans le reste du monde non...mais en occident ils ont encore leurs illusions...peut être que depuis que Trump a tordu le bras de Zelensky ils vont voir que ces principes ont du plomb dans l'aile du fait qu'il s'agit d'un conflit en Europe.

Mais dès qu'il s'agit des relations des USA et Israel pour leurs agressions et menaces dans des régions arabes et africaines ils continuent de croire aux mêmes mensonges et prennent les déclarations sionistes et US pour la vérité.

D'ailleurs malgré que ce conflit d'occupation a commencé depuis le partage du M.O par les accords de Sykes Picot et l'occupation de la Palestine depuis un siècle les medias mainstream osent dire que la guerre a commencé le 7 octobre et reprennent même l'accent des génocidaires en le "Khamas".

Les génocidaires savent que les occidentaux culpabilisés par la shoah commise en Europe leur passeront tous les génocides directs et via les USA comme en Irak suivant l'agenda sioniste.

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20 associations de journalistes en France appellent Paris à évacuer leurs collègues de Gaza​

samedi 24-mai-2025

Paris – CPI

Environ 20 associations de journalistes en France, dont celles affiliées à France 24, Le Monde et Radio France Internationale, ont appelé à l’évacuation des journalistes et des professionnels des médias français de Gaza, estimant que leurs vies sont en vrai danger, en raison des bombardements perpétuels sans cesse par l’armée d’Occupant « terroriste sioniste ».

La lettre des associations stipule : « Nous appelons les autorités françaises à tout mettre en œuvre pour permettre l’évacuation des journalistes, accompagnateurs et chauffeurs gazaouis travaillant pour des médias français, ainsi que de leurs familles. »

La lettre, publiée sur les réseaux sociaux et sur le site web de France 24, a été signée par plusieurs associations affiliées à des médias français, dont BFMTV, Le Figaro, Libération et Mediapart.

Les associations de journalistes en France, dont les membres sont élus par leurs collègues, abordent les questions d’éthique professionnelle et d’indépendance.

« Nos collègues et leurs familles sont aujourd’hui en danger de mort, après que le gouvernement de Benjamin Netanyahou a annoncé son intention de prendre le contrôle total de la bande de Gaza », peut-on lire dans la lettre.

La lettre rappelle que depuis le début de la guerre génocidaire , le 7 octobre 2023, « plus de 200 de nos collègues à Gaza ont été tués, selon les chiffres du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme ».

Plus tard, le bureau des médias du gouvernement à Gaza a annoncé que le nombre de journalistes tués dans la bande de Gaza, depuis le début de la guerre génocidaire « barbare » sioniste, le 7 octobre 2023, s’élevait à 224.

Ce bilan croissant s’inscrit dans un contexte de violations systématiques croissantes contre les journalistes palestiniens dans les territoires occupés. Le Syndicat des journalistes palestiniens a recensé environ 80 violations pour le seul mois d’avril........

 
🎤 Gaza: Al Jazeera a annoncé la mort de cinq de ses journalistes dimanche lors d'une frappe israélienne, dont un reporter bien connu de ses téléspectateurs que l'armée israélienne a reconnu avoir ciblé, le qualifiant de "terroriste".

Au moment où le gouvernement israélien se montre déterminé à mettre en oeuvre son nouveau plan d'opération dans le territoire palestinien dévasté et affamé par 22 mois de guerre, la chaîne basée au Qatar a fait état de "ce qui semble être une attaque ciblée israélienne" sur une tente utilisée par ses journalistes à Gaza-ville, devant l'hôpital al-Chifa.

Elle a fait part du décès de ses correspondants Anas al-Sharif et Mohammed Qreiqeh, ainsi que des cameramen Ibrahim Zaher, Mohammed Noufal et Moamen Aliwa.

Leurs noms s'ajoutent à la liste des près de 200 journalistes, selon Reporters sans frontières, tués dans la guerre lancée en représailles à la sanglante attaque du mouvement palestinien Hamas du 7 octobre 2023.

Anas al-Sharif, 28 ans, était l'un des visages les plus connus parmi les correspondants couvrant au quotidien le conflit à Gaza.

L'armée israélienne a confirmé l'avoir ciblé, le qualifiant de "terroriste" qui "se faisait passer pour un journaliste".

Il "était le chef d'une cellule terroriste au sein de l'organisation terroriste Hamas et était responsable de la préparation d'attaques de roquettes contre des civils israéliens et les troupes" israéliennes, a-t-elle affirmé sur Telegram.

Dans ses derniers messages postés sur X dimanche, Anas al-Sharif faisait état d'"intenses" bombardements israéliens sur le territoire palestinien et avait diffusé une courte vidéo montrant des frappes sur la ville de Gaza.

Un texte posthume que le journaliste avait écrit en avril en cas de décès a été publié sur son compte lundi matin, où il appelle à "ne pas oublier Gaza".

En juillet, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) avait accusé l'armée israélienne de mener "une campagne de diffamation" envers le journaliste en le présentant dans des messages en ligne comme un membre du Hamas.


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Un journaliste israélien révèle l’existence d’une cellule du renseignement pour légitimer le meurtre de journalistes​

mardi 12-août-2025

Gaza – Centre Palestinien d’Information

Le journaliste et réalisateur israélien Yuval Abraham a révélé que le renseignement militaire israélien a mis en place une cellule ayant pour but de légitimer les opérations de ciblage et d’assassinat de journalistes par l’armée d’occupation dans la bande de Gaza.

Yuval, journaliste pour le site israélien 972, a écrit dans un message publié sur la plateforme X que la direction du renseignement militaire israélien avait formé, après les événements du 7 octobre 2023, une équipe appelée « Cellule de légitimation » chargée de collecter des informations pouvant aider à « donner une apparence légale » aux opérations militaires à Gaza.

Selon lui, la mission principale de cette cellule est de repérer des journalistes gazaouis pouvant être présentés médiatiquement comme des agents secrets du Hamas.

Il a affirmé : « Ils ont traqué les journalistes et les ont activement recherchés, passant des journées entières sans en trouver aucun, afin de fournir une couverture médiatique “légitime” aux assassinats de journalistes en général. »

Yuval a ajouté dans son message : « L’armée a tué 4 journalistes à Gaza la nuit dernière, tandis que la presse israélienne a largement normalisé les massacres, la famine et le génocide, trahissant ainsi sa profession. Cette trahison se poursuit aujourd’hui avec des titres annonçant la mort d’Anas al-Sharif, reprenant intégralement le communiqué du porte-parole de l’armée israélienne, accompagné de documents affirmant que Sharif avait rejoint le Hamas. »..........

 

La BBC a contribué à l’assassinat d’Anas al-Sharif. Son mode de reportage tuera bien d’autres journalistes encore​

Publié 15 août 2025 · Mis à jour 19 août 2025


Les médias légitiment l’assassinat de journalistes par Israël et ils le font parce qu’ils sont les propagandistes racistes d’un système de contrôle colonial occidental au Moyen-Orient.



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Jonathan Cook, 12 August 2025



Comment est-il possible qu’un journaliste de la BBC ait émis une remarque aussi obscène que celle qui suit dans son bref reportage sur l’assassinat par Israël du journaliste d’Al Jazeera, Anas al-Sharif :

« Il y a le problème de la proportionnalité. Était-il justifié de tuer cinq journalistes alors que vous n’en cibliez qu’un seul ? »



Vidéo visible sur X



Il n’est guère aisé d’extraire les hypothèses journalistiques perverses qui sous-tendent cette brève « question ».

Remarquons tout d’abord, au passage, ici, l’allégation absolument fausse qu’Israël ne souhaitait tuer qu’un seul journaliste, Al-Sharif. Toutes les preuves montrent que, en tuant plus de 200 journalistes palestiniens à Gaza ces deux dernières années et en excluant tous les journalistes occidentaux de l’enclave, Israël a cherché à s’assurer que ses crimes génocidaires ne seraient pas rapportés. Et, ainsi donc, il tue systématiquement ceux qui sont le mieux placés pour faire office de témoins.

La raison on ne peut plus évidente pour laquelle Israël a liquidé la totalité de l’équipe de presse d’Al-Jazeera en ce moment est que l’armée israélienne s’apprête à envahir la ville de Gaza et à commettre d’autres atrocités encore.

Mais creusons un peu plus bas. Si vous n’êtes pas profondément ulcéré par la BBC, supposée être un diffuseur public, et que vous estimez qu’il est décent d’exprimer le commentaire ci-dessus – surtout après qu’Israël a tué plus de journalistes à Gaza qu’au cours de toutes les guerres occidentales importantes ces 150 dernières années – considérez ce qui suit.

Imaginez que, finalement, Israël ait accepté les journalistes occidentaux à Gaza après les avoir empêchés d’y entrer pendant près de deux ans. Une équipe de cinq visages familiers de la BBC a installé boutique à Gaza et s’est mise au travail à partir d’un studio vraiment rudimentaire situé dans l’enclave même.

Puis éclate la nouvelle : Leur studio a été touché par une frappe israélienne et tous les cinq ont été tués : Jeremy Bowen, Lyse Doucet, Yollande Knell, Lucy Williamson et Jon Donnison.

Israël ne prétend pas que la frappe était une erreur, mais célèbre le massacre. Il déclare qu’il détient des preuves secrètes que l’un d’eux – disons Jon Donnison, l’auteur de la fameuse remarque citée plus haut – avait été recruté en secret par l’aile militaire du Hamas alors qu’il se trouvait dans l’enclave.

Pouvons-nous imaginer la BBC ou n’importe quelle autre organisation occidentale en train d’emballer ce segment d’information dans les termes suivants : « Il y a le problème de la proportionnalité. Était-il justifié de tuer cinq journalistes alors que vous n’en cibliez qu’un seul ? »

Nous connaissons tous la réponse. La couverture découlerait à juste titre du fait qu’Israël a tué cinq journalistes, les derniers d’une longue série de travailleurs des médias, en violation absolue du droit international.

Le tout sur un ton d’indignation extrême. Le texte, à juste titre, une fois encore, affirmerait qu’il ne peut y avoir la moindre justification pour une telle attaque contre des civils. Le fait qu’Israël prétend qu’à ce moment, Donnison travaillait à titre militaire pour le Hamas, serait réfuté avec le plus grand mépris – à moins qu’Israël ne puisse en fournir la preuve.



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Un double standard raciste.............​


 

Nouveau massacre de journalistes et de soignants à l’hôpital Nasser (Khan Younès)

26 août 2025ACTUALITÉS, VIDÉOS
Un nouveau massacre a été perpétré lundi par l’armée génocidaire israélienne contre l’hôpital Nasser de Khan Younès (bande de Gaza), tuant au moins cinq journalistes et de nombreux soignants. Quelques jours après l’assassinat d’Anas al Sharif et de ses collègues d’al-Jazeera, le bombardement, à plusieurs reprises, de l’hôpital Nasser a fait au moins 21 morts […]

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Nouveau massacre de journalistes et de soignants à l’hôpital Nasser (Khan Younès)

26 août 2025ACTUALITÉS, VIDÉOS
Un nouveau massacre a été perpétré lundi par l’armée génocidaire israélienne contre l’hôpital Nasser de Khan Younès (bande de Gaza), tuant au moins cinq journalistes et de nombreux soignants. Quelques jours après l’assassinat d’Anas al Sharif et de ses collègues d’al-Jazeera, le bombardement, à plusieurs reprises, de l’hôpital Nasser a fait au moins 21 morts […]

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C incroyable ce silence de la part des donneurs des leçons sur ces assassinats ciblés de la part des occidentaux beaucoup démonstratifs quand il s'agit d'un journaliste détenu quelque part.


Cette impunité récurrente est tout simplement écoeurante d'hypocrisie et de déshumanisation des victimes arabes de la part des génocidaires.

Le monde voit que les soi disant postures sur les prétendus droits ne sont que des moyens pour nuire aux pays non occidentaux en réalité.


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Une presse soudoyée…Pour blanchir une entité au bord du gouffre​

jeudi 28-août-2025

Dès le début de la guerre d’extermination menée par l’entité sioniste contre Gaza, les champs de bataille ne se sont pas limités à la destruction et au sang, mais se sont étendus à l’espace médiatique international, où les faits sur le terrain ont été transformés en récits déformés qui renforcent le discours trompeur des génocidaires, et où les crimes documentés en direct ont été transformés en informations dont la crédibilité est remise en question.

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Cela ne s’est pas limité à la manipulation du récit par une grande partie des médias américains et occidentaux, mais a eu des répercussions directes sur la sécurité des journalistes palestiniens, qui se sont retrouvés doublement pris pour cible : d’abord par les tirs de l’armée d’occupation, puis par la remise en cause de leur professionnalisme et de leur légitimité à travers des campagnes de dénigrement internationales. Ainsi, les médias américains et occidentaux sont devenus complices – consciemment ou par négligence délibérée – de la création d’un environnement propice à la poursuite des massacres, en diffusant des mensonges et en justifiant les meurtres, au lieu de révéler la vérité et de protéger ceux qui paient de leur vie pour la faire connaître..........

 

Lancement d’une campagne internationale pour la protection des journalistes à Gaza​

lundi 1-septembre-2025

Centre Palestinien d’Information


Des centaines de médias de 50 pays ont lancé lundi une campagne dénonçant le meurtre par l’occupation israélienne des journalistes palestiniens dans la bande de Gaza.

Le Bureau d’information gouvernemental a annoncé hier dimanche que le nombre de journalistes tués depuis le 7 octobre 2023 a atteint 247, après le meurtre de la journaliste Islam Abed par un bombardement israélien sur la ville de Gaza.

La campagne médiatique a été lancée à l’initiative des organisations « Reporters sans frontières » et « Avaaz », qui ont placé un bandeau noir sur la page d’accueil de leurs sites web respectifs.
Parmi les médias participant à la campagne figurent : les journaux L’Humanité (France), Die Tageszeitung (Allemagne), La Libre (Belgique), Público (Portugal), The Independent (Royaume-Uni), L’Orient-Le Jour (Liban), et The Intercept (média d’investigation américain).

Des journaux, dont L’Humanité, Público et Le Libre, ont publié un message sur fond noir en première page, indiquant qu’ « au rythme auquel l’armée israélienne tue les journalistes à Gaza, il ne restera bientôt plus personne pour rapporter ce qui se passe ».

Reporters sans frontières (RSF) a déclaré dans un communiqué lundi : « Grâce à la plateforme de campagne Avaaz et à l’organisation Reporters sans frontières, des centaines de médias participent à une campagne appelant à la protection des journalistes palestiniens à Gaza », tout en assurant que « des centaines de médias dans plus de 50 pays se rassemblent pour exprimer leur solidarité avec les journalistes palestiniens à Gaza, unissant leurs efforts avec ceux de Reporters sans frontières et de l’organisation Avaaz. »

Cette campagne, selon l’organisation, « comprend une couverture totale ou partielle en noir des premières pages des médias imprimés, la publication de bannières sur les sites d’actualités en ligne, et la diffusion de messages audio à la radio et visuels à la télévision ».

Israël nie généralement avoir délibérément ciblé les journalistes ou prétend que certains d’entre eux appartiennent au mouvement Hamas.

RSF a demandé aux médias participant à la campagne de faire trois choses : d’abord, protéger les journalistes palestiniens et mettre fin à la politique d’impunité pour les crimes commis par l’armée israélienne à leur encontre à Gaza. Deuxièmement d’ « accorder aux médias étrangers la liberté d’accès indépendant à Gaza », et troisièmement de « demander aux gouvernements du monde entier d’accueillir les journalistes palestiniens souhaitant quitter Gaza. »

Elle a poursuivi : « En parallèle de l’ouverture de la quatre-vingtième session de l’Assemblée générale des Nations Unies dans huit jours, nous demandons à la communauté internationale de prendre des mesures fortes et appelons le Conseil de sécurité à mettre fin aux crimes de l’armée israélienne contre les journalistes palestiniens. »

Avec le soutien américain, Israël commet depuis le 7 octobre 2023 un génocide à Gaza, incluant des meurtres, de la famine, des destructions et des déplacements forcés, ignorant tous les appels internationaux et les ordres de la Cour internationale de justice pour y mettre fin. Cette extermination a laissé 63 557 morts et 160 660 blessés parmi les Palestiniens, dont la plupart sont des enfants et des femmes, plus de 9 000 disparus, des centaines de milliers de déplacés, et une famine qui a tué 348 Palestiniens, dont 127 enfants.
 

La journaliste Islam Abed tué lors d’un bombardement israélien à Gaza​

dimanche 31-août-2025

Gaza – Centre Palestinien d’Information


La journaliste Islam Abed a été tuée dimanche soir lors d’un bombardement israélien qui a ciblé la ville de Gaza.

La chaîne de télévision « Al-Quds Today » a déclaré : « Nous annonçons aux journalistes et reporters en Palestine et à l’étranger le décès de notre collègue journaliste de la chaîne, Islam Muhareb Abed, qui a été tuée dans un raid israélien lâche sur la ville de Gaza ce soir. »

La chaîne a confirmé qu’elle poursuivra sa mission médiatique avec détermination et fermeté, en soulignant que la machine de mort israélienne ne parviendra pas à étouffer la voix de la résistance, qui est celle du peuple palestinien.

Avec l’assassinat d’Islam Abed, le nombre de martyrs parmi les journalistes dans la bande de Gaza s’élève à 247 journalistes depuis le début de la guerre d’occupation israélienne le 7 octobre 2023, en plus des centaines de blessés et d’arrestations, ainsi que de la cible et de la destruction des institutions et des locaux médiatiques.
 

Incroyable mais vrai ?

31 août 2025ACTUALITÉS
NBC affirme que Reuters a cessé de partager les coordonnées des journalistes de Gaza avec Israël après que les frappes de l’occupation ont tué 5 journalistes à l’hôpital Nasser lundi. En clair, faut-il comprendre que depuis près de 2 ans, l’agence Reuters transmettait à Israël les coordonnées de ses journalistes à Gaza ? C’est trop […]

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Plus de 210 journalistes tués à Gaza : RSF et Avaaz appellent les médias du monde entier à une mobilisation médiatique d’ampleur le 1er septembre​

Déjà plus de 150 médias d’une cinquantaine de pays se préparent à une mobilisation médiatique d’envergure le 1er septembre, coordonnée par Reporters sans frontières (RSF) et le mouvement citoyen mondial Avaaz. Ces organisations et rédactions dénoncent les crimes perpétrés par l’armée israélienne contre les reporters palestiniens en toute impunité, appellent à leur protection et évacuation d’urgence, et exigent un accès indépendant de la presse internationale dans l’enclave palestinienne.

Le rendez-vous est fixé au lundi 1er septembre, quelques jours après les dernières frappes meurtrières de l’armée israélienne contre des journalistes dans la bande de Gaza. Le 25 août, l’une d’elles a ciblé un immeuble du complexe médical al-Nasser, au centre de Gaza, connu pour être aussi un lieu de travail des reporters, et a ainsi tué cinq journalistes, collaborateurs et collaboratrices de médias locaux et internationaux tels que les agences de presse Reuters et Associated Press. Deux semaines plus tôt, dans la nuit du 10 au 11 août, une frappe israélienne avait déjà tué six reporters, dont le correspondant de la chaîne qatarienne Al Jazeera Anas al-Sharif, qui était visé.

Selon les données de RSF, plus de 210 journalistes ont été tués par l’armée israélienne dans la bande de Gaza en près de 23 mois d’opération militaire d’Israël dans l’enclave palestinienne. Parmi eux, au moins 56 ont été ciblés par l’armée israélienne ou tués dans l’exercice de leur travail. Ce massacre continu des journalistes palestiniens nécessite une mobilisation d’envergure, visible du grand public. À l’occasion d’une opération inédite prévue le 1er septembre, RSF renouvelle sa demande, signée par plus de 200 médias et organisations en juin, de protéger d’urgence les professionnels des médias palestiniens dans la bande de Gaza. L’organisation plaide également pour un accès indépendant de la presse internationale dans ce territoire, qui à ce jour est refusé par les autorités israéliennes.

“L’armée israélienne a tué en deux frappes cinq journalistes lundi 25 août. Deux semaines plus tôt, elle en tuait six en une frappe. Plus de 210 journalistes palestiniens ont été tués par l’armée israélienne dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023. Nous refusons cette norme funeste qui impose au monde entier chaque semaine de nouveaux crimes impunis contre les journalistes palestiniens dans la bande de Gaza. Nous le disons haut et fort : au rythme où les journalistes sont tués à Gaza par l’armée israélienne, il n’y aura bientôt plus personne pour vous informer. Plus de 150 médias dans le monde se sont réunis, à l’appel de RSF et Avaaz, et se mobilisent pour une opération d’envergure lundi 1er septembre. Rejoignez cette campagne pour faire entendre aux dirigeants de la planète qu’ils ont le devoir de stopper l’armée israélienne dans ses crimes contre les journalistes, de reprendre les évacuations de journalistes qui souhaitent quitter Gaza et d’obtenir pour la presse internationale un accès indépendant dans l’enclave palestinienne.
Thibaut Bruttin
Directeur général de RSF

Plus de 150 médias, répartis dans une cinquantaine de pays dans le monde, se préparent à rejoindre la mobilisation du lundi 1er septembre. Parmi eux, de nombreux quotidiens et sites d’information : Mediapart (France), Al Jazeera (Qatar), The Independent (Royaume-Uni), +972 Magazine (Israël/Palestine), Local Call (Israël/Palestine), InfoLibre (Espagne), Forbidden Stories (France), Frankfurter Rundschau (Allemagne), Der Freitag (Allemagne), RTVE (Espagne), L'Humanité (France), The New Arab (Royaume-Uni), Daraj (Liban), New Bloom (Taïwan), Photon Media (Hong Kong), La Voix du Centre (Cameroun), Guinée Matin (Guinée), The Point (Gambie), L'Orient Le Jour (Liban), Media Today (Corée du Sud), N1 (Serbie), KOHA (Kosovo), Public Interest Journalism Lab (Ukraine), Il Dubbio (Italie), Intercept Brasil (Brésil), Agência Pública (Brésil), Le Soir (Belgique), La Libre (Belgique), Le Desk (Maroc), Semanario Brecha (Uruguay)... et beaucoup d’autres.
 
.Et les autres journaux en dehors de l'Humanité ne considèrent donc pas les journalistes comme des êtres humains ni comme des collêgues puisqu'ils brillent par leur absence ?

Pourtant ils donnent des leçons en permanence pour un journaliste détenu quelque part.

Ont il si peur que cela de l'état génocidaire ?

En tous cas si un pays avaient assassiné 247 journalistes à lui seul on aurait un battage médiatique exceptionnel avec des prises de positions sans failles et déterminées.

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251 journalistes tués à Gaza depuis le début de l’agression israélienne​

lundi 15-septembre-2025

Gaza – Centre Palestinien d’Information


Le Bureau gouvernemental des médias a déclaré que le nombre de journalistes tués dans la bande de Gaza à depuis le début de la guerre d’extermination s’est élevé à 251.

Le Bureau a déclaré dans un communiqué de presse, lundi, que l’armée d’occupation israélienne a assassiné aujourd’hui trois journalistes à savoir Mohamed Al-Kweifi, qui travaille pour l’agence de presse Shehab, du journaliste Ayman Haniya, qui travaille comme photographe et ingénieur de diffusion pour l’agence de presse Al-Manara, et de la journaliste Iman Al-Zamili, qui travaille pour le réseau Palestine News.

Le Bureau a condamné le ciblage de manière systématique des journalistes palestiniens par l’occupation israélienne, appelant l’Union internationale des journalistes, l’Union des journalistes arabes, et tous les organismes journalistiques du monde entier à dénoncer ces crimes systématiques contre les journalistes et les médias palestiniens dans la bande de Gaza.

Il a tenu l’occupation israélienne ainsi que l’administration américaine et les pays participant au crime de génocide, tels que le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France, responsables de l’entière responsabilité de la commission de ces crimes odieux et brutaux.

Le Bureau a appelé la communauté internationale, les organisations internationales et les organisations liées au travail journalistique et médiatique dans tous les pays du monde à condamner les crimes de l’occupation et à poursuivre les criminels de guerre devant les tribunaux internationaux, et à les traduire en justice.

Il a également appelé à exercer une pression sérieuse et efficace pour mettre fin au crime de génocide, protéger les journalistes et les médias dans la bande de Gaza, et mettre un terme aux meurtres et aux assassinats de ces derniers.
 

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