Journée nationale de la mémoire de l'esclavage à Nantes : "la seule mémoire qui est importante, c'est la vérité"

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Ce 10 mai est la journée nationale de la mémoire de l'esclavage. À Nantes la cérémonie de lâcher de fleurs s'est déroulée sur la passerelle Schoelcher à deux pas du Mémorial de l'esclavage. Un symbole dans cette ville qui fut le premier port négrier français par lequel ont transité 550 000 esclaves.

Le Grand témoin de cette édition 2025 de la journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leur abolition à Nantes c'est la comédienne engagée Manon Bresch que France 3 Pays de la Loire a rencontrée ce samedi 10 mai 2025.

Vous êtes venue aujourd'hui porter la mémoire de l'esclavage à Nantes. Avez-vous été touchée par l'engagement de la ville sur ce travail de mémoire ?

"Totalement. Je trouve que Nantes est une ville assez exemplaire, que ce soit dans les lieux de mémoire, comme le mémorial sur lequel on va prendre la parole. Que ce soit le Musée du Château, qui est un lieu d'apprentissage extrêmement riche, extrêmement complet, de par les objets qui y sont, de par les personnes qui portent la pédagogie dans ce musée. Ça a été un pur plaisir pour moi de passer ces deux jours à Nantes, et découvrir un petit peu tout le parcours de reconnaissance autour de ces histoires-là".

Un exemple qui pourrait s'étendre ailleurs en France ?

"Je nous le souhaite. Évidemment, on a tous envie de regarder avec honnêteté notre histoire. Je pense qu'on a beaucoup évidemment à apprendre. Mais je trouve ça déjà super qu'il y ait un lieu qui s'y consacre. Je sais que la ville de Bordeaux aussi est énormément portée sur ces questions-là.

Je suis persuadée que de toute manière, dès qu'il y a des personnes concernées, il y a une mémoire qui s'active.

Manon Bresch
membre honoraire de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage

"Donc j'invite juste toutes les autres villes à observer ce qui se passe ici, et surtout à profiter de cette journée du 10 mai, qui avant tout est une journée de commémoration. Et il y a à Paris, à Brest, ici à Nantes, et plein d'autres lieux où des gens se réunissent pour porter la mémoire"................


 
Ce 10 mai est la journée nationale de la mémoire de l'esclavage. À Nantes la cérémonie de lâcher de fleurs s'est déroulée sur la passerelle Schoelcher à deux pas du Mémorial de l'esclavage. Un symbole dans cette ville qui fut le premier port négrier français par lequel ont transité 550 000 esclaves.

Le Grand témoin de cette édition 2025 de la journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leur abolition à Nantes c'est la comédienne engagée Manon Bresch que France 3 Pays de la Loire a rencontrée ce samedi 10 mai 2025.

Vous êtes venue aujourd'hui porter la mémoire de l'esclavage à Nantes. Avez-vous été touchée par l'engagement de la ville sur ce travail de mémoire ?

"Totalement. Je trouve que Nantes est une ville assez exemplaire, que ce soit dans les lieux de mémoire, comme le mémorial sur lequel on va prendre la parole. Que ce soit le Musée du Château, qui est un lieu d'apprentissage extrêmement riche, extrêmement complet, de par les objets qui y sont, de par les personnes qui portent la pédagogie dans ce musée. Ça a été un pur plaisir pour moi de passer ces deux jours à Nantes, et découvrir un petit peu tout le parcours de reconnaissance autour de ces histoires-là".

Un exemple qui pourrait s'étendre ailleurs en France ?

"Je nous le souhaite. Évidemment, on a tous envie de regarder avec honnêteté notre histoire. Je pense qu'on a beaucoup évidemment à apprendre. Mais je trouve ça déjà super qu'il y ait un lieu qui s'y consacre. Je sais que la ville de Bordeaux aussi est énormément portée sur ces questions-là.



"Donc j'invite juste toutes les autres villes à observer ce qui se passe ici, et surtout à profiter de cette journée du 10 mai, qui avant tout est une journée de commémoration. Et il y a à Paris, à Brest, ici à Nantes, et plein d'autres lieux où des gens se réunissent pour porter la mémoire
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Y a t il aussi des commémorations dans les pays arabes pour leur traite des noirs ?

Il devrait y avoir un moment de mémoire en Israel vu que les juifs espagnols expulsés en 1492 et réfugiés en Hollande...ont été les premiers au monde à donner le signal de la traite triangulaire industrielle quand ils ont commencé à cultiver la canne à sucre au Brésil.

Des familles notamment juives portugaises ont bâti des fortunes avec cet escalavage au Brésil et ailleurs en Amérique du nord et en France, notamment des familles juives de Nantes, Bordeaux...etc.

A Bordeaux des familles ont leur nom à des rues.

Un esclavagiste sudiste confédéré juif, Benjamin Judah, qui a trempé dans le complot contre Lincoln, et devenu conseiller de la reine Victoria, a fini inhumé au Père Lachaise pas loin de la tombe de Schoelcher l'abolitionniste de l'esclavage. Comme quelqu'un d'illustre alors qu'il a trempé lui même dans l'esclavage.

Un esclavage clandestin a continué plusieurs décennies malgré l'abolition officielle, vu que ça rapportait.

S'il faut se baser uniquement sur les mainstream et leur histoire remplie de tabous et de silence ou à contrario des focus permanents et des éxagérations voire de fakes...c'est sûr qu'on est complètement en dehors de l'histoire mais dans une histoire virtuelle taillée sur mesure.

Au fur et a mesure que je lis les ouvrages d'historiens friands de poncifs habituels comparés à d'autres...l'on remarque des oublis et des faits qui arrivent a point pour construire des narratifs farfelus qui taisent ou mettent en exergue des évènements avec forces déformations.

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Benjamin Judah

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La tombe de l'esclavagiste au Père Lachaise comme si c'était un personnage bienfaiteur. Sa tombe est à qlq pas de la tombe de celui qui a libéré les noirs. Les relations ont joué leur rôle.
 
Dernière édition:
Y a t il aussi des commémorations dans les pays arabes pour leur traite des noirs ?
Il y a une légère différence pour "l'historien" que tu es entre la traite négrière occidentale qui ne concernait que les noirs et celle des arabes qui concernait toutes les couleurs lors des guerres de conquête et ce jusqu'en Europe voir océan indien...

Les arabes n'ont pas instauré un Code noir....
 
Il y a une légère différence pour "l'historien" que tu es entre la traite négrière occidentale qui ne concernait que les noirs et celle des arabes qui concernait toutes les couleurs lors des guerres de conquête et ce jusqu'en Europe voir océan indien...

Les arabes n'ont pas instauré un Code noir....

Est ce que tu savais que des juifs Rhadanites faisaient du trafic d'esclaves blancs avec même une charte accordée par les monarques à condition qu'ils ne soient pas chrétiens vers 600 au plus grand marché d'esclaves qu'était Verdun ?

Evidemment ils n'ont pas respecté la condition de ne pas vendre des chrétiens, vu le profit engrangé, ce qui a crée des retours de bâton.

Si on y ajoute qu'ils ont inauguré la traite triangulaire des Amériques et jusqu'à Bristol en Angleterre et en France via Bordeaux...Nantes...etc...sans parler du commerce d'esclaves capturés en Mediterannée et qui seront livrés aux marchés de Séville Lisbonne Livourne...

L'historien Allessandro Stella estime à 2 millions d'esclaves musulmans noirs turcs arabes dans la péninsule ibérique et en Italie.

Dont les fruits des viols seront consignés dans les registres des couvents où seront confiés ces nouveaux nés fruits des viols des bourgeois et leurs fils.

Ces esclaves a la durée de vie limitée, dont des pélérins de la Mecque capturés en Méditerannée même après avoir donné rançon, seront seront prisonniers et confinés dans les mines et dans les galères des rois chrétiens.

Evidemment ces faits pourtant indéniables de la part de l'occident chretien et le trafic juif dans l'esclavage depuis l'an 600 en Europe et jusqu'à l'abolition sont absents des manuels scolaires.

Mais le travail forcé dans les colonies d'Asie et d'Afrique entre autres sera la nouvelle forme d'exploitation et d'esclavage jusqu'en 1946 (officiellement car il continuera encore dans les colonies françaises dont le Cameroun).

Rien que le Congo belge seulement causera un holocauste oublié de 10 millions de morts.



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Dans les années 1880, alors que l'Europe se lance dans la colonisation de l'Afrique, le roi Léopold II de Belgique s'empare, à titre personnel, des immenses territoires traversés par le fleuve Congo, afin de faire main basse sur ses prodigieuses richesses.

Réduite en esclavage, la population subit travail forcé, tortures et mutilations, au point qu'on estime à 10 millions le nombre d'Africains, qui périrent.

Tandis que Léopold II continue de cultiver sa réputation d'humaniste, des voix commencent à dénoncer ce crime de masse, donnant naissance au premier mouvement international de défense des droits de l'homme du XXe siècle...


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