Joyeux Solstice d’Eté,
21/06/2015 – 00H01 Bretagne (Breizh-info.com via lecheminsouslesbuis ) –
A proprement parler, il semble que les Celtes n’ « adoraient » pas le Soleil comme certaines autres cultures ont pu le faire.
En revanche, il est incontestable que l’élément solaire jouait un rôle très important dans leurs croyances. Pour eux, le soleil était avant tout source de lumière, de chaleur et de vie ce qui justifiait qu’il ait été représenté par un grand nombre de divinités qui en illustraient chacune une ou plusieurs facettes.
Au solstice d’été, le 21 juin, le soleil atteint le point le plus septentrional le long de l’horizon. Il est sur le point de faire un long voyage vers le sud jusqu’au solstice d’hiver à la mi-décembre.
C’est le jour le plus long de l’année. L’événement est fêté comme une extension de Beltaine dans les mois d’été, en en reprenant certains éléments et notamment le feu.
Rappelons que Beltaine est la grande fête sacerdotale annuelle honorant le dieu Bel, débutant la seconde saison celte, l’été, le jour du 1er mai.
Le feu est à la fois un purificateur (en sanskrit, pur et feu se disent par le même mot) et un régénérateur (c.f. le chaudron de la résurrection sous lequel était allumé un grand feu pour que les morts renaissent), ainsi que le prolongement igné de la Lumière.
Il revêt 3 formes générales :
– le Feu de la terre qui est le nôtre
– le Feu de l’atmosphère qui est la foudre
– le Feu du Ciel qui est le soleil
A ce moment là de l’année une importance primordiale est donc accordée au pouvoir magique du Feu.
On allumait des feux de joie pour célébrer le soleil au sommet de sa puissance et l’implorer de ne pas se retirer dans l’obscurité hivernale.
En effet, les feux d’été, feux de jubilation et de purification sont également feux propitiatoires destinés à apaiser l’angoisse humaine devant le déclin solaire.
Les feux donnaient aussi rituellement de la force au soleil pour faire mûrir les fruits et les grains.
Ils protégeaient les hommes et le bétail des maladies .
De nos jours, en cette ère vulgaire, la fête a lieu le 24 juin pour la St Jean Baptiste, fameux prêcheur du désert et grand mangeur de sauterelles et de miel sauvage., sous le nom des « feux de la St Jean ».
Avec Jean l’évangéliste, fêté le 27 décembre, ils contrôlent tous les deux les « portes » solsticiales, notion construite sur l’alternance des saisons et des cycles végétaux. Ne parvenant pas à abolir des rites coriaces, l’église a donc du les christianiser.
Mais certaines traditions qui y sont attachées ont pu se perpétuer dans le temps.
Les cérémonies druidiques du solstice , quant à elles, interviennent au lever du jour et à midi. Le rite de l’aube célèbre l’arrivée du jour le plus long (l’observance de ce rite à Stonehenge est connue de tous). Très schématiquement, on y souhaite la bienvenue au soleil en tant que symbole du bannissement des ténèbres.
En premier lieu, les feux qu’on dresse ne sont pas un simple amas de branchages, de fagots et de bottes de paille mais une œuvre d’architecture en forme de meule autour d’un mât avec des cheminées d’allumage et les guirlandes de feuillage qui le parent le relient au « Mai ».
A Beltaine : l’arbre de mai, détenteur de l’énergie vitale, symbole de la fécondité nouvelle, était le centre de la fête autour duquel on organisait des danses.
Tout à fait à la cime du feu, la jeunesse plaçait aussi souvent une couronne de roses mais on y ficelait aussi parfois un chat vivant ( !)
Dans les régions vallonnées, on fait rouler du haut en bas d’une colline une roue garnie de paille enflammée pour favoriser le voyage du soleil et l’ inciter à développer sa course.
La roue est un signe de perpétuel renouveau et la paille est le symbole du dessèchement et de la mort.
C’est aussi le temps du ramassage des herbes médicinales qui sont au mieux de leur pouvoir à ce moment de l’année.
Parmi les plantes de la St Jean
(rite de cueillette : en marchant à reculons avant que le soleil se lève, et de la main gauche) : achillée, angélique, armoise, hysope, lierre terrestre, millepertuis, héliotrope, origan, camomille, sauge, fougère mâle, verveine, gentiane jaune, fleur de sureau, menthe poivrée, bouillon blanc, églantier, chèvrefeuille, scrofulaire, coudrier commun, arnica, grande marguerite, etc.
Et c’est en souvenir des rites de fertilité que les couples sautent au dessus des flammes quand il s’agissait de deviner la hauteur des récoltes à venir et d’assurer la fertilité des jeunes et nouveaux couples.
Dans plusieurs régions de France, on pratique le veille ou le matin de la St Jean, la St Jean des bêtes, destinée à la protection du bétail et des animaux qui doivent être exposés à la fumée des feux (« enfumer » les animaux) comme pour la fête de Beltaine.
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21/06/2015 – 00H01 Bretagne (Breizh-info.com via lecheminsouslesbuis ) –
A proprement parler, il semble que les Celtes n’ « adoraient » pas le Soleil comme certaines autres cultures ont pu le faire.
En revanche, il est incontestable que l’élément solaire jouait un rôle très important dans leurs croyances. Pour eux, le soleil était avant tout source de lumière, de chaleur et de vie ce qui justifiait qu’il ait été représenté par un grand nombre de divinités qui en illustraient chacune une ou plusieurs facettes.
Au solstice d’été, le 21 juin, le soleil atteint le point le plus septentrional le long de l’horizon. Il est sur le point de faire un long voyage vers le sud jusqu’au solstice d’hiver à la mi-décembre.
C’est le jour le plus long de l’année. L’événement est fêté comme une extension de Beltaine dans les mois d’été, en en reprenant certains éléments et notamment le feu.
Rappelons que Beltaine est la grande fête sacerdotale annuelle honorant le dieu Bel, débutant la seconde saison celte, l’été, le jour du 1er mai.
Le feu est à la fois un purificateur (en sanskrit, pur et feu se disent par le même mot) et un régénérateur (c.f. le chaudron de la résurrection sous lequel était allumé un grand feu pour que les morts renaissent), ainsi que le prolongement igné de la Lumière.
Il revêt 3 formes générales :
– le Feu de la terre qui est le nôtre
– le Feu de l’atmosphère qui est la foudre
– le Feu du Ciel qui est le soleil
A ce moment là de l’année une importance primordiale est donc accordée au pouvoir magique du Feu.
On allumait des feux de joie pour célébrer le soleil au sommet de sa puissance et l’implorer de ne pas se retirer dans l’obscurité hivernale.
En effet, les feux d’été, feux de jubilation et de purification sont également feux propitiatoires destinés à apaiser l’angoisse humaine devant le déclin solaire.
Les feux donnaient aussi rituellement de la force au soleil pour faire mûrir les fruits et les grains.
Ils protégeaient les hommes et le bétail des maladies .
De nos jours, en cette ère vulgaire, la fête a lieu le 24 juin pour la St Jean Baptiste, fameux prêcheur du désert et grand mangeur de sauterelles et de miel sauvage., sous le nom des « feux de la St Jean ».
Avec Jean l’évangéliste, fêté le 27 décembre, ils contrôlent tous les deux les « portes » solsticiales, notion construite sur l’alternance des saisons et des cycles végétaux. Ne parvenant pas à abolir des rites coriaces, l’église a donc du les christianiser.
Mais certaines traditions qui y sont attachées ont pu se perpétuer dans le temps.
Les cérémonies druidiques du solstice , quant à elles, interviennent au lever du jour et à midi. Le rite de l’aube célèbre l’arrivée du jour le plus long (l’observance de ce rite à Stonehenge est connue de tous). Très schématiquement, on y souhaite la bienvenue au soleil en tant que symbole du bannissement des ténèbres.
En premier lieu, les feux qu’on dresse ne sont pas un simple amas de branchages, de fagots et de bottes de paille mais une œuvre d’architecture en forme de meule autour d’un mât avec des cheminées d’allumage et les guirlandes de feuillage qui le parent le relient au « Mai ».
A Beltaine : l’arbre de mai, détenteur de l’énergie vitale, symbole de la fécondité nouvelle, était le centre de la fête autour duquel on organisait des danses.
Tout à fait à la cime du feu, la jeunesse plaçait aussi souvent une couronne de roses mais on y ficelait aussi parfois un chat vivant ( !)
Dans les régions vallonnées, on fait rouler du haut en bas d’une colline une roue garnie de paille enflammée pour favoriser le voyage du soleil et l’ inciter à développer sa course.
La roue est un signe de perpétuel renouveau et la paille est le symbole du dessèchement et de la mort.
C’est aussi le temps du ramassage des herbes médicinales qui sont au mieux de leur pouvoir à ce moment de l’année.
Parmi les plantes de la St Jean
(rite de cueillette : en marchant à reculons avant que le soleil se lève, et de la main gauche) : achillée, angélique, armoise, hysope, lierre terrestre, millepertuis, héliotrope, origan, camomille, sauge, fougère mâle, verveine, gentiane jaune, fleur de sureau, menthe poivrée, bouillon blanc, églantier, chèvrefeuille, scrofulaire, coudrier commun, arnica, grande marguerite, etc.
Et c’est en souvenir des rites de fertilité que les couples sautent au dessus des flammes quand il s’agissait de deviner la hauteur des récoltes à venir et d’assurer la fertilité des jeunes et nouveaux couples.
Dans plusieurs régions de France, on pratique le veille ou le matin de la St Jean, la St Jean des bêtes, destinée à la protection du bétail et des animaux qui doivent être exposés à la fumée des feux (« enfumer » les animaux) comme pour la fête de Beltaine.
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